Le baccalauréat cuvée 2007 au Sénégal a démarré hier, lundi 25 juin 2007, avec l’épreuve traditionnelle anticipée et tant redoutée de la philosophie. Pour les 46 951 candidats au « premier diplôme universitaire », le sésame vers les études supérieures s’est articulé autour des corrélations entre la conscience et l’inconscience, la science et la religion, voire tout simplement la problématique esthétique.
Les candidats au baccalauréat sénégalais pour l’édition 2007 ont commencé hier, lundi 25 juin 2007, à mesurer le temps d’une matinée leurs aptitudes à décrocher le fameux parchemin qui ouvre les portes vers les études supérieures et universitaires.
Comme il est devenu maintenant une coutume consacrée dans l’organisation technique de cet examen, c’est l’épreuve anticipée de la philosophie qui a ouvert le bal des évaluations pour ce qui est prosaïquement dénommé « premier diplôme universitaire au Sénégal ». L’extrême concentration et la cogitation minutieuse ont été ainsi de rigueur tout au long de la matinée d’hier pour la quarantaine de milliers de candidats qui ont planché sur l’épreuve jugée souvent repoussoir de la philosophie. Une épreuve initialement prévue le 13 juin mais qui a été reportée de deux semaines suite à une concertation entre les agents chargés de l’organisation du Bac et le ministère de l’Education, le département de tutelle. Au menu des sujets soumis à la réflexion des postulants au baccalauréat, on trouvait les interrelations entre conscience et inconscience, science et religion, art et esthétique.
Des thèmes qui ont semblé fort abordables pour la grande majorité des candidats rencontrés dans les centres d’examen de Dakar. Le seul hic cependant, qu’ont tenu à relever avec force -conviction certains candidats parce qu’ayant déteint sur leurs connaissances acquises en matière de philosophie, a été l’incapacité des professeurs à terminer les programmes de ladite matière pour l’année en raison surtout des grèves incessantes qui ont fortement rétréci le temps d’apprentissage scolaire. Quoique la majorité des postulants au baccalauréat 2007 aient montré pour ainsi dire une certaine confiance à l’issue des épreuves de philosophie d’hier, une constante demeure ancrée dans leurs appréhensions que les distorsions notées dans le bon déroulement des enseignements au cours de cette année scolaire risquent à contrecoup d’influer négativement sur les différents résultats aux examens nationaux.
Les candidats littéraires toujours dominants
Sur les 46.951 postulants qui vont se présenter aux examens du baccalauréat pour l’édition 2007, 67,9 % des candidats proviennent des séries littéraires, 27,8 % des séries scientifiques et techniques et 03 % de la série G. Les candidats officiels représentent 81,7 % de cet effectif, soit 38.371 élèves. L’enseignement public arrive en tête avec 66,3 % du lot. Quelque 3305 examinateurs ont été convoqués pour les examens. Pour la session normale, les correcteurs et examinateurs sont estimés à 2.305, pour 273.000 copies, soit en moyenne 118 copies à corriger par agent. Toutes choses qui, corrélées aux dispositions de l’organisation technique de l’examen déterminent un coût moyen du baccalauréat par candidat de l’ordre de 16. 500 francs Cfa, soient 16.000 francs par candidat pour le baccalauréat général et 25.000 francs pour le baccalauréat technique. Un baccalauréat technique prévu dès aujourd’hui, mardi 26 juin, alors que le gros des épreuves du bac général démarrera le 9 juillet prochain.
0 Commentaires
Participer à la Discussion