Le conseiller Sana Dabo a été déclaré coupable d’injures publiques à l’encontre de son collègue Cheikh Lèye. Tous les deux magistrats servent à la cour des comptes comme conseillers. Sana Dabo est condamné à payer une amende ferme de 20.000 francs au Trésor public. Il devra également payer à son collègue le franc symbolique comme il l’avait demandé.
L’altercation qui a valu à Sana Dabo des poursuites pénales s’est déroulée le 22 décembre dernier. Déjà le 19 décembre, lors d’une réunion à laquelle avait assisté le président de la Cour des comptes, Abdou Bame Guèye, Sana Dabo avait échangé des mots avec le magistrat Cheikh Lèye. Le président de la Cour des comptes n’ayant pas bronché, Sana Dabo a encaissé le coup, selon notre source, soutenant que la prochaine fois, il saurait comment se comporter.
C’est ainsi que le 22 décembre, lorsqu’une dispute a éclaté entre eux, Sana Dabo a répondu. Mais il a nié avoir porté des coups sur qui que ce soit. Seulement, le conseiller Cheikh Lèye, nanti d’un certificat médical attestant d’une incapacité de travail, a porté plainte contre son collègue, Sana Dabo, pour coups et blessures volontaires. L’affaire a été enrôlée pour être jugée le mardi 18 juillet 2006 par la chambre pénale de la Cour de Cassation. Ce, malgré une tentative de médiation d’autres magistrats qui ont cherché, en vain, à convaincre le magistrat Lèye à retirer sa plainte. Renvoyé, une premiere fois, elle a finalement été jugée le 8 juillet et le délibéré fixé au mardi 26 septembre. Lors de sa comparution, Sana Dabo avait catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés. Devant ses juges, il a soutenu, selon notre source, qu’il ne comprend pas pourquoi on l’attrait pour coups et blessures alors qu’il n’a porté aucun coup à Cheikh Lèye. Il aurait aussi déclaré ne pas comprendre la raison pour laquelle la plainte qu’il a déposée contre Cheikh Lèye a été déclarée irrecevable. Malgré tout, les magistrats de la cour de cassation ont estimé que Sana Dabo est coupable d’injures publique à l’encontre de son collègue Cheikh Lèye et l’ont condamné à 20.000 francs d’amende ferme et à payer au plaignant le franc symbolique
C’est ainsi que le 22 décembre, lorsqu’une dispute a éclaté entre eux, Sana Dabo a répondu. Mais il a nié avoir porté des coups sur qui que ce soit. Seulement, le conseiller Cheikh Lèye, nanti d’un certificat médical attestant d’une incapacité de travail, a porté plainte contre son collègue, Sana Dabo, pour coups et blessures volontaires. L’affaire a été enrôlée pour être jugée le mardi 18 juillet 2006 par la chambre pénale de la Cour de Cassation. Ce, malgré une tentative de médiation d’autres magistrats qui ont cherché, en vain, à convaincre le magistrat Lèye à retirer sa plainte. Renvoyé, une premiere fois, elle a finalement été jugée le 8 juillet et le délibéré fixé au mardi 26 septembre. Lors de sa comparution, Sana Dabo avait catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés. Devant ses juges, il a soutenu, selon notre source, qu’il ne comprend pas pourquoi on l’attrait pour coups et blessures alors qu’il n’a porté aucun coup à Cheikh Lèye. Il aurait aussi déclaré ne pas comprendre la raison pour laquelle la plainte qu’il a déposée contre Cheikh Lèye a été déclarée irrecevable. Malgré tout, les magistrats de la cour de cassation ont estimé que Sana Dabo est coupable d’injures publique à l’encontre de son collègue Cheikh Lèye et l’ont condamné à 20.000 francs d’amende ferme et à payer au plaignant le franc symbolique
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