Le paysage scolaire des banlieues de Dakar connaîtra un nouveau visage dès mardi prochain, avec la réception de 320 nouvelles salles de classe construites et de 100 autres réhabilitées dans le cadre du Projet éducation dans les banlieues de Dakar (Pebd).
Les banlieues de Dakar (villes de Pikine, Guédiawaye et Rufisque, y compris les 24 communes d’arrondissement, les communes de Bargny, Sébikotane et Diamniadio et les Communautés rurales de Sangalkam et Yenne) vont étrenner, dès ce mardi, 320 salles de classe et 100 réhabilitées dans le cadre du Projet éducation dans les banlieues de Dakar (Pebd).
La cérémonie officielle d’inauguration, qui sera présidée par le ministre de l’Éducation, le Pr Moustapha Sourang, en présence de l’ambassadeur de France au Sénégal et du directeur Afrique de Aide et Action, aura lieu ce mardi 09 janvier à 16 heures, dans la nouvelle école de l’Unité 3 de la commune d’arrondissement de Keur Massar, indique le communiqué.
L’inauguration est considérée comme « un moment de forte mobilisation » des collectivités locales et communautés bénéficiaires, des partenaires techniques et financiers, de la Société civile et des autorités locales. Déjà, les préparatifs vont bon train et les populations se mobilisent pour réserver un accueil à la dimension de l’événement, assure Djibril Ndiaye Diouf, coordonnateur du Pebd.
Le Pebd, objet de convention de financement n° CSN 1182 01 D signée le 27 : 02 : 2004 entre le Sénégal, l’Agence française de développement (Afd), l’Ong Aide et Action, s’inscrit dans le cadre du Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef)…
L’objectif global du projet consiste à résorber les retards de scolarisation constatés dans les banlieues de Dakar… Lesquelles zones se caractérisent par un « déséquilibre croissant entre une expansion urbaine rapide et les capacités d’accueil du réseau d’écoles élémentaires publiques, entraînant ainsi une dégradation générale des conditions de scolarisation ».
Le Pebd apporte aussi une réponse au problème de maintenance : « une des difficultés que rencontre notre système éducatif et qui permet de sauvegarder et de pérenniser les infrastructures mises en place », explique Djibril Ndiaye Diouf. Le projet s’est ainsi fixé comme objectif, entre autres, de développer un système de maintenance des infrastructures et des écoles publiques, articulé autour des collectivités locales, des inspections départementales mais également des écoles, à travers des comités de gestion. En 2005, « 139 écoles ont bénéficié de ce programme avec un système de responsabilisation totale des collectivités locales », a dit M. Diouf.
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