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Bavure douanière : Daouda Diallo en sapeur-pompier à Kédougou

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Bavure douanière : Daouda Diallo en sapeur-pompier à Kédougou

Le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, accompagné de son collègue du Budget, Birima Mangara, a été dépêché à Kédougou suite à la bavure douanière à l’origine de la mort d’un jeune orpailleur du nom de Yamadou Sagna.

Arrivés en fin de journée, Diallo et Mangara ont directement fait cap à Saraya où ils ont rencontré les autorités locales avec lesquelles ils ont pris langue.

Dans un souci d’apaisement, Abdoulaye Daouda Diallo a annoncé plusieurs mesures. En plus de l’ouverture d’une enquête qu’il voudrait «impartiale et indépendante», il a promis aux autorités locales, la restitution de tous les détecteurs de métaux saisis. L’Etat, ajoute-t-il, va assister la famille du Yamadou Sagna. 

Entre autres mesures, les douaniers, à l’origine de la bavure, ne vont plus opérer sur les sites d’orpaillage, promet l'autorité, dans les quotidien Vox Populi de ce mercredi 15 février 2017.



5 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Février, 2017 (11:01 AM)
    Évasion financière monstre à partir des cartes Visa prépayées de BGFIbank, le Groupe Chaka cité dans l’affaire

    Un milliard neuf cent millions de francs CFA ont été subtilisés à partir des cartes bancaires prépayées de la BGFIBank, indiquent des sources concordantes au sein de cette banque. À l’effet de quoi, une douzaine d’agents de la structure bancaire a été interpellée en fin de semaine dernière, parmi lesquels Martin Réténo (l’un des responsables de la monétique), Kery Bouka (directeur du département informatique), Pearce Bouyou (responsable produit). Soupçonné d’avoir fomenté le coup ou d’en avoir discrètement supervisé la réalisation, l’Ivoirien Edgard Anon (ADG, directeur du territoire et donc de toutes les filiales nationales et sous régionales) a été, lui aussi, interpellé à l’aéroport de Libreville alors qu’il rentrait d’un voyage à l’étranger, le dimanche  12 février dernier.

    Ayant d’abord été relâché par les agents de la Police de l’air et des frontières (Paf), il a été prié, ce lundi 13 février en arrivant à son lieu de travail, «de rendre les clefs du véhicule et de l’habitation de fonction pour résider dans un hôtel en attendant la suite de l’enquête ouverte par la Police judiciaire», indique une autre source de la banque. Il lui serait reproché d’avoir conduit le projet de carte Visa prépayée lancé par BGFI, en rejetant les services de sécurité et de vérification proposés par Visa, l’entreprise promotrice de la fameuse carte bancaire internationale. Autrement dit, BGFIBank devait assurer elle-même la sécurité du système et s’engageait ainsi sur tous les risques y afférents. Cette imprudence lui coûte aujourd’hui la perte sèche de 1,9 milliard de francs CFA. Aucune assurance n’ayant été prise, Visa International ne saurait procéder au moindre remboursement ni à un quelconque dédomagement.

    Selon des sources policières concordantes, une dame de nationalité ivoirienne est arrivée il y a quelque temps à Libreville et a procédé à l’acquisition de plusieurs centaines de ces cartes Visa prépayées, littéralement vendues à la criée ces derniers mois par la banque d’Henri-Claude Oyima. Elle a ensuite quitté le Gabon avec sa cargaison de cartes. L’alerte ayant donné lieu à la découverte du pot aux roses a été lancée par Visa International après avoir constaté de nombreux retraits de montants importants à partir de trois pays d’Europe dont la Suisse et la Belgique. «Tous ces retraits frauduleux ont été effectués avec les cartes bancaires achetées par la dame ivoirienne», soutient une source proche du dossier.

    Il serait également reproché à Edgard Anon d’avoir externalisé la sécurisation des cartes Visa prépayées de BGFIBank, la confiant à Chaka Card Systems, une entreprise n’ayant fait ses preuves qu’en Afrique l’Ouest et spécialisée dans les plateformes de personnalisation de cartes et des solutions d’identification et de sécurité. Il n’est cependant pas encore indiqué si Edgard Anon avait quelques intérêts dans ladite structure.

    La semaine dernière une folle rumeur sur les réseaux indiquait que de nombreux clients de BGFIBank ne parvenaient pas effectuer les opérations utiles avec les fameuses cartes prépayées, tout comme celles d’un bon nombre d’étudiants de l’Université Omar Bongo ont été «avalées», c’est-à-dire non restituées par les guichets automatiques de banque. Marc Ona, figure de la société civile gabonaise, a notamment indiqué que «c’est de façon confidentielle que les centaines de clients, détenteurs de cartes Visa prépayées BGFIBank ont appris l’arrêt de ce produit bancaire. Quid des clients qui ont déposé de l’argent sur ces comptes virtuels ? Ceux qui se plaignent de ne pas pouvoir utiliser les cartes sont gentiment priés d’écrire une lettre de réclamation pour se faire rembourser.»

    Pour l’heure, de nombreux directeurs seraient suspendus de leur fonctions au sein de BGFI tandis que tous les contrats, passés par Edgard Anon avec des prestataires extérieurs, ont été rompus. L’enquête se poursuit qui devrait certainement innocenter bien de personnes actuellement en garde à vue et permettre de faire payer les vrais auteurs de cette grosse entourloupette financière.

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  2. Auteur

    Aids

    En Février, 2017 (11:01 AM)
    force doit rester à la loi et les règles sont faites pour être respectées.

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    Auteur

    Diallo Ministre

    En Février, 2017 (11:48 AM)
    Mais Monsieur le Ministre, n'oublie pas le dossier de la Mort douloureuse, ponctuée de doute et soupçons de Moustapha Ba ancien Directeur d'école arbitrairement arrête par la Gendarmerie de Kébémer puis déféré à Louga. Nous réclamons justice aussi Monsieur le Ministre

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    Auteur

    Dovinké

    En Février, 2017 (11:49 AM)
    Il ne faut pas prendre des décisions sous le coup de l'émotion. Cette activité d'orpaillage est-elle légale? Non. Si maintenant le gouvernement veut légaliser cette activité, il doit l'encadrer en fixant les obligations de chacun. Il ne s'agit pas de déshabiller Paul (les hommes de tenue) pour habiller Pierre (les orpailleurs), cette solution est trop simpliste.



    Je suis d'avis qu'il faut organiser cet orpaillage traditionnel pour en limiter les impacts négatifs, tout en permettant aux gorgorlous de régler leur problème de survie quotidienne. A mon avis, l'Etat doit songer à délivrer des licences d'orpaillage traditionnel pour règlementer cette activité.



    J'interviens sur ce forum pour échanger mais pas pour des insultes.
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2017 (13:36 PM)
    Les germes de la défiance et de la violence populaires sont en train de se développer au Sénégal au détriment du droit et de la puissance de l'état.

    Apres chaque incident malheureux, les FDS sont cloués au pilori et stigmatisées sans tenir compte des circonstances et des responsabilités des tiers. Un jour viendra et ça tournera mal.
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