
La police nationale fait encore parler d’elle. Mais en mal. L’une de ses ‘balles réelles’ a transpercé jeudi nuit les parties intimes du jeune El Hadj Momar Samb trouvé mourant sur son lit d’hôpital de Grand-Yoff. La victime a vu ses organes génitaux gravement atteints par un tir à bout portant des policiers qui étaient en patrouille à Hann Maristes.
El Hadj Momar Samb avait toutes les raisons de passer une nuit paisible jeudi dernier. Mais c’était sans compter avec cette horrible balle policière qui lui transperça la fesse droite. Etudiant en deuxième année en gestion des entreprises, ce jeune garçon de 23 ans venait de décrocher son premier emploi dans une entreprise de fabrique d’eau potable, sise à Hann Maristes.
Rendu visite, hier, aux services d’Urologie de l’hôpital général de Grand-Yoff, le jeune garçon était presque mourant. Ses organes génitaux ont été atteints, et leur état fait craindre le pire. Le jeune Momar a été opéré, vendredi, aux environs de 16 heures après son passage aux urgences la veille vers 22 heures. Il a repris conscience ce samedi. En attendant des explications cliniques du Dr Pape Saliou Diop, sur son état de santé visiblement grave, la jeune victime parle difficilement. ‘J’ai mal au ventre’, lâche-t-il. Momar Samb est en train de lutter pour sa survie.
Sa mère, Noumbane Seck, croisée sur place, traîne sa douleur dans les couloirs de l’hôpital. Visiblement, pour elle, c’est tout un espoir qui semble s’anéantir par la faute d’une énième ‘bavure policière’, malgré les dénonciations d’organisations de défense des droits de l’homme. Pourtant, un haut responsable de la police nationale est récemment monté au créneau pour démentir l’usage de balles réelles dans les opérations de maintien de l’ordre public diurne et nocturne.
Pape Laye Ndiaye revient sur les circonstances ‘inquiétantes’ traversées par son ami El Hadj Momar Samb, après l’incident qui s’est produit jeudi dernier aux environs de 20 heures à hauteur du rond-point des Maristes. ‘Alors que nous étions sur le chemin du retour de l’entreprise où Momar venait de décrocher un emploi en gestion, nous avons croisé un individu à moitié nu, l’air terrifié qui nous apprend l’arrivée d’un groupe d’agresseurs vers nous. Alertés, nous avons ainsi tenté de quitter les lieux jugés ‘dangereux’. Mais, c’est à ce moment précis que deux hommes en tenue policière, mais sans bérets rouges, se sont mis à nos trousses avant qu’une balle de pistolet n’atteignit Momar à la fesse droite’, raconte Pape Ndiaye.
Et lui n’ayant pas pris garde à sa sécurité verra aussi l’un des deux hommes de tenue lui asséner un coup de son arme à la face. ‘Ils m’ont ouvert l’arcade gauche, qui a été cousue, pendant que je leur expliquais que nous n’étions pas des agresseurs’, poursuit-il tout en indiquant du doigt sa blessure. ‘La balle tirée à bout portant est réelle, parce qu’elle a transpercé la hanche droite de Momar’, soutient Pape Laye Ndiaye. Le jeune garçon rapporte que les deux hommes les ont accusés d’agression. ‘Ce qui est loin de la vérité’, jure-t-il.
Le témoin oculaire pense que leurs assaillants ne sont pas des agresseurs déguisés, mais bien des forces de l’ordre en patrouille nocturne dans la zone qui n’ont, à aucun moment de l’action, usé de prudence. ‘Lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital cette nuit-là aux environs de 22 heures, deux hommes se disant policiers en civil nous ont interpellé à l’entrée pour savoir si l’incident n’avait pas de rapport avec la patrouille qu’opéraient au même moment dans les Maristes les éléments de la brigade de recherches de la sûreté urbaine. Et plus, lorsque Momar a été touché par la balle et que je suis venu à son secours, j’ai proposé quatre téléphones portables et un appareil High Touch que nous avions par-devers nous pour qu’ils ne nous agressent pas, mais ces deux hommes en uniforme de la police, sac au dos, ne les ont même pas regardés. Ils ont juste continué leur chemin vers Grand-Yoff’, confie le compagnon de la victime.
18 Commentaires
Ohhhh
En Mars, 2012 (02:24 AM)Pééé
En Mars, 2012 (02:24 AM)Murder Inc.
En Mars, 2012 (02:27 AM)Il chercherait simplement a avoir un score pas tres deshonorable,maintenir ses 34% par exemple.
Souleymane Ndéné Ndiaye a pratiquement démissionné de toute responsalité politique au sein du PDS depuis le 28.2 ,ses conseillers lui ont dit que c'etait une décision a ne pas rendre publique dans l'entre 2tours.Il le fera officiellement apres la débacle quasi certaine de Wade le 25.3
Pouth Patch
En Mars, 2012 (02:39 AM)gnata moo dessss ?
waaayy gnou mbakhakoo waaayyy
éyyy waaayy gnouu mbakhalkooo boumou safff sap
manééé
gnou POUTHE-PATHE KOO
wakhléenn POUTHE-PATHE
pouthe-patche pouthe-pathe pouthe-pathe
Yao
En Mars, 2012 (03:42 AM)Mutabaruka
En Mars, 2012 (05:10 AM)Prof
En Mars, 2012 (05:52 AM)Condoléances ?
En Mars, 2012 (08:21 AM)Lune
En Mars, 2012 (08:53 AM)Ouvrezlesyeux
En Mars, 2012 (10:38 AM)wade yinghou au cours d'une manifestation contre les coupures de courant.
yinghou n'était pas un manifestant mais était allé acheter de l'aliment de volaille
pour son employeur. il a été fut pourchassé par la police, arrêté et transféré au
commissariat de police local où il est parvenu à se servir de son téléphone
portable pour alerter son employeur. la police a tout d'abord nié l'avoir arrêté
mais, le 15 juillet, a déclaré à son employeur qu'il était décédé suite à des
convulsions pendant sa détention. une autopsie a indiqué que yinghou avait
souffert d’une fracture des cervicales, de blessures par instruments tranchants et
de lésions pulmonaires ; son décès est résulté d'une insuffisance cardiaque.
jusqu'à la fin de l'année, aucune enquête n'avait été menée ni aucune arrestation
faite. la rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (raddho)
a dénoncé la mort de yinghou et s’est fait l’écho du rapport d'ai selon lequel il
y aurait eu au moins 10 décès de détenus en garde à vue suite à des actes de
torture au cours de la décennie précédente. la raddho et ai ont noté que
l'impunité totale des forces de sécurité continuait d’être la règle.
aucune autre suite n'a été donnée à la mort de julilson niniken vaz, décédé, en
mai 2009, semble-t-il, de torture pendant sa détention par des gendarmes à
mbour.
en fin d'année, il n'y avait aucune nouvelle information au sujet du décès,
survenu en novembre 2009, d'abou dia pendant qu'il était en garde à vue dans
la ville de matam. alors que la police avançait que dia s'était pendu, l'État a
4
reconnu, au cours de l'année, qu'une autopsie avait révélé qu'il était mort par
étranglement ; l’État a laissé entendre qu'une enquête était en cours.
il n’y a pas eu d’autres développements dans les affaires de torture présumée
commise par les forces de sécurité dont les organisations des droits de l'homme
ont fait état suite aux émeutes de 2008 dans la ville de kédougou. le tribunal a
rejeté les accusations de torture portées par les avocats.
il y a eu plusieurs incidents de vindicte populaire. en raison de la faiblesse de
l'appareil judiciaire et de la perception généralisée de l'impunité dans le système
judiciaire, les populations civiles ont souvent infligé leur propre punition en
battant les voleurs présumés avant de les confier aux forces de sécurité. par
exemple, le 21 juillet prospère bassène a reçu trois coups de hache, a été ligoté
et battu à mort par des résidents du quartier goumel à ziguinchor. bassène
avait, cette nuit-là, cambriolé une boutique locale et sa bande aurait commis
plusieurs cambriolages et délits sexuels. À la fin de l'année, personne n'avait été
inculpé dans cette affaire.
conditions dans les prisons et les centres de détention
les conditions dans les prisons et les centres de détention étaient mauvaises, en
partie parce qu'aucune nouvelle prison n'a été construite depuis l'ère coloniale.
l'organisation non-gouvernementale dénommée organisation nationale des
droits de l'homme a qualifié la surpopulation et l'absence d'hygiène de
problèmes majeurs. il y avait 37 prisons dont la capacité maximale prévue était
de 3.000 prisonniers. cependant, les autorités ont noté qu'en décembre 2009, il
y avait 7.550 prisonniers dont 1.600 non-sénégalais. un groupe d'études
onusien sur la détention préventive a visité le pays en septembre 2009 et a
trouvé que la prison centrale de dakar, connue sous le nom de « rebeuss »,
abritait 1.592 détenus alors qu'elle a été conçue pour en accueillir 800. le
groupe a critiqué les longues périodes de détention préventive, les gardes à vue
prolongées au-delà des limites légales et le manque d'accès des prévenus aux
avocats 48 heures après leur arrestation.
Ouvrezlesyeux
En Mars, 2012 (10:39 AM)wade yinghou au cours d'une manifestation contre les coupures de courant.
yinghou n'était pas un manifestant mais était allé acheter de l'aliment de volaille
pour son employeur. il a été fut pourchassé par la police, arrêté et transféré au
commissariat de police local où il est parvenu à se servir de son téléphone
portable pour alerter son employeur. la police a tout d'abord nié l'avoir arrêté
mais, le 15 juillet, a déclaré à son employeur qu'il était décédé suite à des
convulsions pendant sa détention. une autopsie a indiqué que yinghou avait
souffert d’une fracture des cervicales, de blessures par instruments tranchants et
de lésions pulmonaires ; son décès est résulté d'une insuffisance cardiaque.
jusqu'à la fin de l'année, aucune enquête n'avait été menée ni aucune arrestation
faite. la rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (raddho)
a dénoncé la mort de yinghou et s’est fait l’écho du rapport d'ai selon lequel il
y aurait eu au moins 10 décès de détenus en garde à vue suite à des actes de
torture au cours de la décennie précédente. la raddho et ai ont noté que
l'impunité totale des forces de sécurité continuait d’être la règle.
aucune autre suite n'a été donnée à la mort de julilson niniken vaz, décédé, en
mai 2009, semble-t-il, de torture pendant sa détention par des gendarmes à
mbour.
en fin d'année, il n'y avait aucune nouvelle information au sujet du décès,
survenu en novembre 2009, d'abou dia pendant qu'il était en garde à vue dans
la ville de matam. alors que la police avançait que dia s'était pendu, l'État a
4
reconnu, au cours de l'année, qu'une autopsie avait révélé qu'il était mort par
étranglement ; l’État a laissé entendre qu'une enquête était en cours.
il n’y a pas eu d’autres développements dans les affaires de torture présumée
commise par les forces de sécurité dont les organisations des droits de l'homme
ont fait état suite aux émeutes de 2008 dans la ville de kédougou. le tribunal a
rejeté les accusations de torture portées par les avocats.
il y a eu plusieurs incidents de vindicte populaire. en raison de la faiblesse de
l'appareil judiciaire et de la perception généralisée de l'impunité dans le système
judiciaire, les populations civiles ont souvent infligé leur propre punition en
battant les voleurs présumés avant de les confier aux forces de sécurité. par
exemple, le 21 juillet prospère bassène a reçu trois coups de hache, a été ligoté
et battu à mort par des résidents du quartier goumel à ziguinchor. bassène
avait, cette nuit-là, cambriolé une boutique locale et sa bande aurait commis
plusieurs cambriolages et délits sexuels. À la fin de l'année, personne n'avait été
inculpé dans cette affaire.
conditions dans les prisons et les centres de détention
les conditions dans les prisons et les centres de détention étaient mauvaises, en
partie parce qu'aucune nouvelle prison n'a été construite depuis l'ère coloniale.
l'organisation non-gouvernementale dénommée organisation nationale des
droits de l'homme a qualifié la surpopulation et l'absence d'hygiène de
problèmes majeurs. il y avait 37 prisons dont la capacité maximale prévue était
de 3.000 prisonniers. cependant, les autorités ont noté qu'en décembre 2009, il
y avait 7.550 prisonniers dont 1.600 non-sénégalais. un groupe d'études
onusien sur la détention préventive a visité le pays en septembre 2009 et a
trouvé que la prison centrale de dakar, connue sous le nom de « rebeuss »,
abritait 1.592 détenus alors qu'elle a été conçue pour en accueillir 800. le
groupe a critiqué les longues périodes de détention préventive, les gardes à vue
prolongées au-delà des limites légales et le manque d'accès des prévenus aux
avocats 48 heures après leur arrestation.
Luttecontrel'impunité
En Mars, 2012 (10:26 AM)CE QUI PROUVE ENCORE UNE FOIS QUE NOUS SOMMES BIEN DANS UN ETAT DE NON DROIT; DANS UNE RÉPUBLIQUE BANANIERE!
VIVEMENT LA RESTAURATION DE LA RÉPUBLIQUE.
Satur
En Mars, 2012 (12:09 PM)Gainder
En Mars, 2012 (12:12 PM)Papo
En Mars, 2012 (12:59 PM)Lectrice
En Mars, 2012 (09:42 AM)Pas-sant
En Mars, 2012 (13:01 PM)Lecteur X
En Mars, 2012 (15:10 PM)Lectrice
En Mars, 2012 (09:39 AM)Les policiers là mom c'est même pas la peine de polémiquer sur leur proffessionalisme ou leur conscience! Yalla Dina léne wane batine bou matt seuk!!
DIEUREUDIEFE SERIGNE TOUBA
Ange
En Juillet, 2013 (12:26 PM)Cmoii
En Mai, 2014 (05:01 AM)Participer à la Discussion