Frontalière à la Gambie, la commune de Ndiamacouta, située au nord ouest de la région de Sédhiou dans le département de Bounkiling souffre de son isolement géographique.
Pour en informer l’autorité étatique, les autorités politiques, religieuses, coutumières, les jeunes et les femmes de cette localité ont tenu une assise locale pour lister les maux à endiguer.
Au premier chapitre, la communauté des 38 villages de la localité a cité les nombreux abris provisoires qui noircissent le tableau éducatif de la collectivité. A en croire le maire, Oumar Kéba Savané Cissé, un second lycée aussi s’impose vu le taux de scolarisation très élevé et la distance qui sépare certaines localités de l’unique lycée de Ndiamacouta.
La santé est le second domaine qui préoccupe cette partie nord ouest de la région communément appelé le Kabada. En effet, les populations veulent un centre de santé de type 1 en lieu et place du poste de santé. « Pour des soins spécialisés, la structure de référence la plus proche se trouve à Bounkiling soit 75 kilomètres de certains villages de la commune » informe le porte-parole.
Ndiamacouta veut aussi le désenclavement. Non seulement il attend depuis des années le bitumage de l’axe Saré Alcaly/Ndiamacouta via la cité religieuse de Bogal mais il rêve également de voir la piste rurale Sénoba/Ndiamcouta dont les travaux sont annoncés, se réaliser.
Autres points soulevés par les populations par la voix de l’édile de la commune, ce sont le besoin d’adduction en eau potable des principales agglomérations, la nécessité d’augmentation les bourses familiales, l’implantation de projets agricoles dans le Kabada qui ne souffre aucunement de problèmes de terre. L’objectif, a dit le maire, c’est de créer des emplois permanents pour les jeunes.
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