L’affichage sauvage, voilà un mal qui semble avoir de beaux jours devant lui au Sénégal. Nos murs, nos rues, nos panneaux de signalisation, les panneaux publicitaires et même le mobilier urbain, tout est utilisé par les politiciens, musiciens, lutteurs et autres, pour afficher leurs papiers de propagande ou de publicité.
Incroyable, même le mur du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan n’a pas échappé à cette pratique. En effet, comme le montre la photo d’illustration de cet article, un trop courageux répétiteur y a collé sa petite feuille à quelques mètres du grand portail du siège de ce département.
Numéro de téléphone à l’appui, il pêche sa clientèle à travers ce bout de papier où il promet «des professeurs expérimentés», pour des cours de Maths, Pc et Philo aux éventuels intéressés. Etait-ce le lieu approprié pour faire une telle affiche? Ne devrait-il pas apprendre le civisme avant de penser enseigner à des mômes ?
25 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2015 (18:12 PM)Physicien
En Avril, 2015 (18:12 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (18:18 PM)Wrément Nil
En Avril, 2015 (18:18 PM)Heureusement que Math Pc ax philo rek la. OUF!!!
Anonyme
En Avril, 2015 (18:21 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (18:24 PM)Quand est-il des citoyens lambda.
Ou n'est ce pa votre préocuppation.
Arrete de mousser des faits au besoins pour faire de l'information.
C'est d'abord à eux de montrer l'exemple. Mais s'ils ne montrent aucun respect aux populations en tenant des discours qu'on tient aux diminués mentaux, comment peuvent ils pretendre au respect des gens
Anonyme Deug Nekhoul
En Avril, 2015 (18:29 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (18:37 PM)Sama Khalat
En Avril, 2015 (18:38 PM)Menteursdejournalistes
En Avril, 2015 (18:58 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (18:59 PM)Ok
En Avril, 2015 (19:24 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (19:54 PM)Demande D Emplois
En Avril, 2015 (20:14 PM)Les gens font plus de merde a l interieur, pourquoi se soucier du dehors?
Article Bete Et Peu Crédible
En Avril, 2015 (20:45 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (21:10 PM)La même semaine,lors des élections, les politiciens sont venus afficher et taguer et ont foutu la m....
Aucun moyen de recours....
Sitoé
En Avril, 2015 (22:24 PM)Une chose est sure il n'y a pas de rupture en ce qui concerne le traitement aussi bien social que statutaire des enseignants dans la 1ére partie de l'ère Macky. Et cette tentative de diaboliser et de discréditer les enseignants ne montre que la vraie nature de nos gouvernants.
Dis-moi quel gouvernement tu as et je te dis quel enseignant tu auras.
Pendant presque 3 ans les enseignants se sont tu en voyant leur titularisation reportée et leur promotion retardée sous le silence coupable du ministère de tutelle par un gouvernement qui disait ne signer que les accords qu'il peut respecter.
Maintenant ces laissés-pour-compte ont tort de briser le silence.
L'état est une continuité. On ne peut pas accepter de "baptiser les enfants de Wade" et refuser d'honorer ses engagements.
Dire que ce qui continuent la grève ont d'autres préoccupations, c'est nous demander de regarder vers ce qui ont suspendu: SYPROS (PS), SUDES (LD), UDEN (PIT)...
A M. Sané de Seneweb, les enseignants disent qu'ils ont tout compris. Ils ont corrigé ta copie!!! Ils te demandent, pendant que tu y es, de passer dans les hôpitaux pour voir les spécialistes, à moins d'être ausculté dans une clinique qui ne l'est que de nom parce qu'utilisant les moyens de l'état, tu risques de les rencontrer dans le privé.
Pour ce qui se préoccupent de 'supposent' aussi bien le singulier que le pluriel est permis.
Vive les enseignants, pour un vrai Sénégal émergent!!!
Anonyme
En Avril, 2015 (23:17 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (23:19 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (23:24 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (23:51 PM)A l'affichage sauvage, il faut des mesures énergiques. C'est plus choquant au moment des campagnes électorales, des grands évènements.
Enseignants
En Avril, 2015 (00:26 AM)En effet, le discours servi par le Président Macky Sall à Kaffrine le 13 avril 2015 sur la question de la grève du Grand Cadre des Syndicats de l’Enseignement (GCSE) est loin de correspondre à la réalité. Aux questions syndicales Macky Sall a apporté des réponses politiques. En fait, il ne s’agit pas de titulariser des enseignants depuis 1992 mais plutôt de valider les 2 /3 des concernés de leur ancienneté civile. C'est vrai que la vacation a débuté depuis 1992 mais les enseignants parlent de validation au 2/3 de leurs années de vacation, de volontariat et de contractualisation. Encore qu’entre validation et titularisation il y a une nuance.
Malheureusement, le Président ne parle que de titularisation en omettant volontairement le mot au 2/3. En tous les cas, sa sortie nous renseigne sur deux choses : soit il est mal renseigné sur des questions éducatives, soit il a une intention manifeste de brouiller les cartes pour opposer les enseignants aux populations. A mon avis la deuxième alternative me semble plausible d’autant que le gouvernement par le truchement des conseillers du président en matière d’éducation a toujours entretenu un flou artistique sur la vérité de la grève des enseignants.
Le deuxième aspect sur lequel le président a parlé concerne ce qu’il appelle questions nouvelles, notamment la question de l’augmentation des indemnités de logement. Non, Excellence, vous vous êtes trompés. La question nodale des indemnités n’est pas une question nouvelle. Elle est aussi ancienne que la plateforme minimale en 11 points. Vous auriez dû exiger de vos conseillers en éducation la possession du protocole que votre gouvernement a signé en bonne et due forme et qu’il qualifie de réaliste et réalisable. Selon Mansour SY, ancien Ministre de la Fonction publique vous avez instruit votre gouvernement de prendre les engagements qu’il peut respecter. Ainsi, pour ce dernier les accords signés avec les syndicats sont soutenables. Oui nous le croyons fermement.
D’ailleurs, si le président avait pris un peu de recul il se serait posé deux questions seulement : pourquoi a-t- il promulgué la loi à Kaffrine loin de son palais de Roume ? Pourquoi les enseignants tiennent coute que coute à l’application du protocole d’accord ?
Les réponses à ces deux interrogations sautent à l’œil nu. D’abord c’est parce que ce qui devait être fait à temps échu ne l’a pas été. De qui se moque-t-on ? Ensuite les enseignants veulent en finir avec les grèves répétitives dues au non-respect des engagements par les gouvernements qui se sont succédé. En somme, les enseignants veulent que l’éthique et la morale priment sur les calculs politiciens surtout quand il s’agit des questions d’éducation. Loin d’être des politicards mus par l’appât d’une fortune facile et rapide, les enseignants réclament une distribution équitable des deniers publics car ils savent que la gestion sobre et vertueuse est antinomique à la discrimination dans le traitement des agents de l’Etat.
Qu’on se le tienne pour dit c’est seulement l’équité, la justice et la transparence qui ramèneront la stabilité dans le secteur qui a longtemps souffert du manque de clairvoyance et de tâtonnement du gouvernement dans la conduite des politique éducatives. Ainsi, il est grand temps que le gouvernement du Sénégal mesure à sa juste valeur l’importance de l’éducation pour un pays. Au lieu d’y réfléchir profondément le gouvernement de Macky Sall déploie son énergie dans la diabolisation, le dénigrement et le mépris à l’endroit des enseignants. Pourtant, ces derniers sont conscients de la responsabilité qui leur incombe dans l’éducation des filles et fils de ce pays. Ils savent que l’école est leur outil de travail et qu’ils se doivent de le préserver. De qui recevront-ils cette morale ?
Qui plus est, les enseignants sont les vrais parents d’élèves. C’est eux qui sont en contact direct avec ces derniers, c’est eux qui gèrent le stress des élèves, c’est eux qui répondent aux questions des élèves même en dehors des quatre murs de classe, c’est eux qui encadrent des élèves parfois gratuitement. On peut multiplier les exemples. Ces gens-là si on ne les respecte pas c’est parce qu’on est un taré ou qu’on est animé de mauvaise foi.
En définitive, nous invitons le gouvernement à mettre fin au louvoiement, à la langue de bois pour s’engager résolument à apporter des réponses concrètes aux doléances des enseignants. C’est à ce prix seulement que l’école ou le système retrouvera son lustre d’antan. Donc, il faut que le gouvernement, au premier chef le Président Macky Sall aille vite et trop vite même. C’est lui seul qui détient la solution d’autant que son Ministre de l’éducation est disqualifié car ne bénéficiant plus de la confiance des enseignants du fait de son comportement et de ses sorties aussi malheureuses les unes que les autres.
Nous pensons que Le Président Macky Sall doit recevoir le Grand Cadre des Syndicats de l’Enseignement (CGSE) en tête à tête. Oui, rien ne s’y oppose. Aujourd’hui si le Grand Cadre avait décidé de rallier l’APR le Président l’aurait reçu immédiatement dans la mesure où il se pose en défenseur de la transhumance pourtant réprouvée par la morale et l’éthique. Les préoccupations politiques sont –elles plus importantes que les questions d’éducation? Bien sûr que non. Macky Sall a les moyens de répondre favorablement aux doléances des enseignants. Lui qui donne 500.000cfa aux épouses ou époux des ambassadeurs, lui qui octroie des indemnités allant de 1.000000 à 100.000 aux autres corps de la fonction Publique excepté les enseignants, lui qui finance le réseau des femmes de l’APR pour l’émergence économique. Et que sais-je encore ?
Anonyme
En Avril, 2015 (08:03 AM)Anonyme Sama Khalat
En Avril, 2015 (08:44 AM)Wax Deug Rek
En Avril, 2015 (12:02 PM)Participer à la Discussion