CAMPAGNE D’INTOXICATION, DECHIRURE DU TISSU SOCIAL, ARRESTATIONS : L’heure de vérité à sonné pour Ouakam !

Dakar, Seneweb.com - Entouré des dignitaires, le grand Diaraf de Ouakam demande aux principaux responsables coutumiers un «état des lieux relatif au patrimoine du village. C’est peut être la phrase qu’il ne fallait pas prononcer. Car des voix s’élèvent pour essayer de «noyer le poisson dans l’eau, allant jusqu’à la tentation de nommer clandestinement un soi disant autre Diaraf  définitivement illégitime». Pour remettre les pendules à l’heure, Ouakam aura toutes les bonne réponses, ce samedi 24 Octobre 2009 à partir de 16 h à la place historique de Bayé. Un coup de projecteur sera braqué sur les zones d’ombres.
 
Le Diaraf persiste et signe : «je veux la lumière, sortons tous les dossiers». Ce ne sera pas une chasse à l’homme ni à la sorcière. C’est une assemblée générale de clarification où un coup de projecteur sera braqué sur les zones d’ombres. En effet, selon un communiqué parvenu à Seneweb «Ouakam dans toute sa composante et toute la collectivité Lébou du Cap-Vert, sans compter les autres ethnies présente dans la Presqu’ile, tour à tour ont loué les qualités exemplaires d’El Hadji Seybatou Gueye, y compris les thuriféraires d’aujourd’hui». Le document note que ce magistrat à la retraite, Officier de l’ordre National du lion, est réputé correcte, pieux, ouvert, discret mais rigoureux dans la gestion, un homme qui aime dire le droit quelque soit les circonstances plus de 40 ans d’expériences juridictionnelle». Voila venu maintenant le moment de traduire en acte concret tout le bien qu’on dit de lui.
 
Néanmoins, informe le document des gens «mal intentionnés ont entrepris des démarches douteuses doublées d’une campagne d’intoxication pour freiner cet élan citoyen de la collectivité Lébou». Pis, il s’en suivi des divergences débouchant sur une déchirure du tissu social, des mouvements d’humeurs naissent, transformant la localité en un champ de bataille, résultats : Des arrestations, des procès, des dépenses excessives d’argent. Mais, souligne les camarades de Bira Ndiaye «dés l’arrivée d’El Hadji Seybatou Gueye au trône et Djibril Ndoye à la Mairie, l’espoir renait au «Saw Jant», personne n’a manqué la cérémonie officielle d’intronisation du nouveau Diaraf qui l’est de genèse et de naissance de manière incontestable parce que fondamentalement irréfutable».
 
Pour rappel, Ouakam est un village traditionnel érigé en commune d’arrondissement depuis la réforme de 1996, où régnait la tranquillité, la tolérance, la solidarité et l’ouverture, ce qui explique cette cohabitation exemplaire entre autochtones et autres ethnies venus des quatre coins du pays et de la sous région. Force est de constater que la croissance démographique est très forte, d’environ 42.000 en 1985 elle est passée à 75.000 habitants en 1998 soit une population qui double tous les 13 ans. Cette situation a poussée les autorités coutumières à envisager une restructuration et une régularisation foncière afin de restaurer les anciens quartiers et affecter les terres des réserves foncières du village aux familles. Permettant ainsi aux nouvelles générations de bénéficiers de toits.