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« Cancer du sein, cancer du col de l’utérus, cancer de l’ovaire : les solutions alternatives de la médecine traditionnelle ! »

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« Cancer du sein, cancer du col de l’utérus, cancer de l’ovaire : les solutions alternatives de la médecine traditionnelle ! »

Précisons pour commencer que le cancer existe depuis que la vie existe, aussi   bien chez les plantes que chez les animaux. Seulement les raisons qui m’ont poussé à parler de ce thème relèvent du fait que ces trois types de cancer, bien qu’ils constituent une menace certaine chez la gente féminine, freiner leur évolution ne relève pas d’un miracle aujourd’hui vu les résultats qu’ont donné les plantes médicinales dans le traitement de ces dites maladies. On n’en parlera tout à l’heure.

Mais avant d’en venir à ces dites solutions ou remèdes, explicitons ces termes. En outre que signifie ces trois types de cancer, et quelles sont leurs véritables causes ?

Le cancer, dans sa définition la plus commune n’est rien d’autre qu’une  prolifération importante et anarchique de cellules anormales qui ont la capacité d’envahir et de détruire les tissus sains et de se disséminer dans l’organisme.
En d’autre terme, « Cancer » est un terme général désignant toute maladie pour lesquelles certaines cellules du corps humain se divisent d'une manière incontrôlée. Les nouvelles cellules résultantes peuvent former une tumeur maligne (un néoplasme) ou se propager à travers le corps.

Mentionnons que Plusieurs types de cancers semblent en augmentation, pour des raisons environnementales ou de modes de vie : le  tabac qui est responsable de la majorité des cancers des poumons et des bronches, et à un degré moindre, des cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, de la vessie ; l’amiante entraîne le cancer de la plèvre et celui des poumons ; le  mono chlorure de vinyle et le benzène provoquent des leucémies ; les éthers de glycol, progressivement retirés, sont toujours présents dans les vernis, colles et peintures. Ils sont fortement soupçonnés de favoriser, voir de provoquer des cancers de l’estomac, des cancers des testicules et des leucémies ; l’utilisation abusive d’engrais azotés, comme les nitrates, et leur présence dans l’eau pourraient aussi accroître le risque de cancer : c’est pourquoi les contrôles de la teneur en nitrates des eaux de boisson sont très réglementés ; les hormones oestrogènes utilisées pour accélérer la croissance des veaux et retrouvés dans la viande sont suspectées de favoriser les cancers de l’appareil génital de la femme. Par mesure de précaution, l’Union Européenne interdit l’utilisation de toutes les hormones de croissance dans l’élevage ; des additifs alimentaires comme les nitrites et certains colorants ou édulcorants sont cancérigènes chez l’animal et donc à risque pour l’homme. Leur utilisation dans l’industrie agro-alimentaire est très contrôlée ; etc, etc, la liste n’est pas exhaustive.

Pour parler maintenant des cancers qui constituent l’objet de cette rencontre, disons que le cancer du sein représente la première cause de mortalité chez la femme. Au Sénégal,  il occupe le second rang des cancers de la femme après celui du col de l’utérus.
Le cancer du sein  semble avoir des causes multifactorielles, liées au mode de vie, à l’hérédité et aux hormones. La femme constate dans un premier temps l’existence dans l’un de ses seins d’une grosseur ferme, indolore, qui évolue lentement. Si la tumeur mesure 1cm de diamètre, on dit qu’elle a une antériorité de 10ans.
Plusieurs hypothèses sont avancées quand à leurs, mais des antécédents de kystes ou tumeurs bénignes du sein sont soupçonnées de même que le chlorhydrate d’aluminium qui serait la cause de très nombreux cancers du sein selon une spécialiste en biologie cellulaire de l’université d’Uruguay, Mme Gabriela Casanova Larrosa. Alors faites attention aux produits que vous utilisez car, la principale cause pour le cancer du sein est l’utilisation d’anti-transpirants. Et la plupart des produits sur le marché sont une combinaison d’anti-transpirants et déodorants. Evitez-les donc s’ils contiennent le chlorhydrate d’aluminium.

L’explication est simple : le corps humain a seulement quelques zones susceptibles d’éliminer des toxines : derrière les genoux, derrière les oreilles, l’entre jambes et les aisselles. Les toxines sont éliminées sous forme de transpiration. Les anti-transpirants empêchent cette transpiration, donc évitent la mission corporelle d’élimination de toxines au travers des aisselles. Ces toxines ne disparaissent pas, elles sont stockées dans les glandes lymphatiques qui se trouvent en dessous des bras. La plupart des cancers du sein sont origines dans cette région supérieure du sein.

Pour ce qui est du cancer du col de l’utérus lui, il siège au niveau du col de l’utérus.  C'est, après le cancer du sein, un des plus fréquents des cancers de la femme. Il s'agit du deuxième cancer dans le monde. Dans les pays en voie de développement, il représente 80 % des cas de cancer. C'est aussi le cancer le plus fréquemment cause de décès. En effet,  L'anatomopathologie permet de distinguer au microscope deux cas très différents. La partie superficielle du col de l'utérus est un épithélium. Le cancer du col de l'utérus est un épithélioma. Entre la partie extérieure du col (exocol) et la partie intérieure (endocol), existe une zone de jonction qui est la zone fragile où débute en général la cancérisation. L'épithélium se compose d'une couche superficielle et d'une couche profonde. Ces deux couches sont séparées par une formation histologique appelée lame basale.
Lorsque la lame basale n'est pas touchée, seules les cellules épithéliales sont modifiées en surface ; il s'agit d'un épithélioma intra-épithélial ou épithélioma pré-invasif ou cancer au stade 0 ou cancer in situ. Lorsque les cellules cancéreuses ont perforé la lame basale et envahi le tissu conjonctif sous-jacent, il s'agit d'un cancer invasif.

       Notons que l’incidence du cancer du col de l’utérus est souvent associé à une irritation du col due à une infection virale du genre herpés ou papillomavirus (HPV ou human papilloma virus). La majorité des femmes souffrant de ce cancer ont été infectées par ce type de virus. Généralement le système immunitaire neutralise aisément le HPV et les tissus retrouvent leur état normal au bout de 6 à 12 mois. Des expositions multiples au HPV associent des infections répétées à des lésions chroniques des tissus perturbant la multiplication cellulaire et augmentant le risque cancérigène. Cependant, il existe plus de 100 génotypes de HPV. Une quinzaine de ces papillomavirus, dits à haut risque ou oncogènes, est associée au développement du cancer du col de l'utérus.

         Pour finir, précisons que le cancer de l’ovaire est une tumeur maligne qui peut s’étendre à d’autres tissus. En effet, les cellules se détachent facilement et gagnent la circulation sanguine, colonisent d’autres organes comme le cerveau, les os, les poumons ou les viscères.
D’une manière générale, une femme présente un risque équivalent à 1,4% de développer un cancer de l’ovaire au cours de sa vie. Ce risque passe à 7% si l’histoire familiale révèle une mère ou une sœur atteinte par ce cancer.
On note aussi que les femmes ayant donné naissance à un enfant courent moins de risque de développer cette maladie.
L’allaitement maternel diminuerait, selon certaines sources, le risque de cancer de l’ovaire.
Des études ont établie le lien entre le cancer de l’ovaire et le régime alimentaire : une alimentation riche en graisse saturées augmente le risque de 20% alors qu’une consommation équivalente de fibres végétales abaisse ce risque de 37%.
Le risque de développer le cancer de l’ovaire croît avec l’âge : il est plus marqué autour de 60 ans.

       Si sous en venons maintenant aux possibilités de traitement nous pouvons affirmer que les nouveaux médicaments chimiothérapiques, parmi les meilleurs, proviennent d’ailleurs de plantes : l’étoposide, traitement tiré de la podophylle pour soigner le cancer des testicules et le cancer bronchique à petites cellules ; la vinblastine et la vincristine, toutes deux tirées de la pervenche de Madagascar servent à traiter la leucémie ou cancer du sang.

       Certaines plantes telles que le Ximénia americana, le Securidaca longipedunculata, l’Azadirachta indica, le Nauclea latifolia, ou le Trichilla roxa ou « Farxagne», nous ont déjà donné beaucoup de satisfactions dans le traitement des types de cancer précités.

       Et puis, le kyste du sein ainsi que le kyste de l’ovaire pouvant aboutir respectivement au cancer du sein ou au cancer de l’ovaire se soignent aisément par les plantes alors point d’inquiétude. En outre, 90% des cas de cancer du col de l’utérus proviennent de l’infection par le virus HPV, ce dernier disparaît facilement sous l’effet d’un traitement phytothérapique.

       Si ce type de cancer est à son début, une infusion refroidie de neems (Azadirachta indica peut le faire disparaître.

Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute ; web : www.sambamara.com



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