D'après les dernières estimations, les mines antipersonnel ont fait 900 victimes en Casamance. Les dernières ont sauté sur les engins de la mort le 30 août dernier. Il s'agit de trois personnes qui voyageaient à bord d'une charrette. Grièvement blessées, ces victimes sont hospitalisées au niveau du district sanitaire de Bignona.
Face à cette situation, les populations demandent à l'État de poursuivre le programme de déminage suspendu depuis quelques années. "On ne peut même pas travailler dans nos champs, de peur de sauter sur une mine, s'indigne Ousmane Sané, habitant du village d'Oulampane. Nous sommes fatigués. Nous demandons aux autorités de tout faire pour la reprise du déminage."
4 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2017 (12:44 PM)Aki
En Septembre, 2017 (12:46 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (12:49 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (15:09 PM)Participer à la Discussion