CITEE DANS UNE AFFAIRE DE TRAFIC DE VISAS : Maty 3 pommes interdite de sortie du territoire

Maty «3 Pommes»

Citée dans une affaire de trafic de visas en direction des Etats-Unis, notre consœur Mame Maty Fall, communément appelée Maty «3 Pommes», est interdite, depuis hier, de sortie du territoire national. Et c’est la police qui, selon nos satellites, lui a notifié la nouvelle à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. Juste au moment où elle s’apprêtait, comme elle le soutenait lors de son point de presse, à aller rejoindre son époux en Belgique. Elle devait être entendue, lundi, par les limiers de la Sécurité Urbaine. Une façon de filer … à la belge ? En tout cas ce comportement aiguise notre curiosité. Nous qui avons jusqu’ici pensé que Maty 3 Pommes était blanche comme neige, ne savons plus à quel saint nous vouer. Il faut sans doute attendre les conclusions de l’enquête diligentée par la Sûreté urbaine pour en avoir le cœur net sur cette affaire qui défraie la chronique. Une affaire de jours…

«Na dem»

Le mouvement des jeunes marabouts libéraux de Touba ont mis leur menace à exécution. Comme précédemment annoncé, ils ont effectivement organisé des séances de récital de Coran à quatre différents endroits dans la ville sainte, dont la grande mosquée de Touba. C’est ce qu’ils ont, en tout cas, révélé ce vendredi devant la presse. Selon Serigne Khadim Mbacké Aliou, ils ont récité 113 fois le Saint-Coran, dans le seul but de faire partir Abdoulaye Wade du pouvoir. Selon lui, ils sont plus que jamais déterminés à bouter dehors Abdoulaye Wade et Compagnie. A l’en croire, ils vont user de tous les moyens légaux pour aboutir à cette fin.

«Na dem» (Bis)

D’ailleurs, ils entendent maintenir la pression jusqu’en 2012, en tout cas, «jusqu’à ce que Abdoulaye Wade quitte le pouvoir, et le plus tôt serait le mieux», déclare Serigne Sidy Mbacké Amar, porte-parole du jour. Pour rappel, les jeunes marabouts avaient introduit une demande d’autorisation de marcher pour le 2 décembre dernier. Une demande qui avait été rejetée par l’autorité administrative, arguant une menace à l’ordre public. Par la suite, les jeunes marabouts se sont décidés à intégrer dans leur plan d’action des séances de récital de Coran. Jusqu’où iront-ils dans leur bras de fer avec leur Secrétaire général national ? Affaire à suivre donc…

Maison hantée ?

Sept ministres en moins de neuf ans. C’est le triste record que vient de battre le ministère de la Santé. Jugez-en : Eva Marie Coll Seck, Aminata Diallo, Safiatou Thiam et Thérése Koumba Diop. Sans parler des deux «dem-dikk» que sont Abdou Fall et Issa Mbaye Samb. Tout cela pour dire que Modou Diagne Fada devra bien se «ceinturer» avant de rejoindre Fann-Résidence où se trouve le siège de cette «maison hantée». En langage décodé, l’enfant de Darou Mousty a intérêt à aller faire un tour chez les «xarfa-fufa». Mais, comme le «frère» du ministre Thierno Lô n’est pas de la dernière pluie…

Santé (Bis)

Restons à la Santé pour dire qu’hier, sous le pont de Joal-Fadiouth, des militants et proches de Thérèse Coumba Diop ont manifesté leur colère face à ce qu’ils appellent une défénestration presque de leur leader au poste de ministre de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène publique, pour se voir confier celui des Bio carburants et de la Pisciculture.Arborant des tissus rouges, des militants et proches de l’ex-ministre de la Santé se sont rassemblés pour déplorer le changement de département de leur leader au non moins insignifiant ministère des Bio carburants et de la Pisciculture. Nommée ministre de la Santé au mois de mai dernier, Thérèse Coumba Diop, militante de la Génération du concret, n’a vécu que le temps d’une rose à ce poste ministériel stratégique. Et surtout, elle n’avait pas pris au sérieux le clin d’œil que nous lui avions fait, e annonçant son départ. Elle a plutôt préféré nous envoyer un droit de réponse, via son conseiller en com’.

Rts

Restons dans ce jeu de chaises musicales dans la galaxie wadienne pour vous signaler le «remaniement» opéré, avant-hier, à la Rts. Plus précisément à la télévision où, selon nos satellites, le directeur Ibrahima Souleymane Ndiaye, alias «Dadis», a «affecté à d’autres fonctions» Alassane Diédhiou qui était le chef du département «Information et Magazines». Pour le remplacer, il a rappelé «son ami» Abdourahmane Koïta «qui était, pendant longtemps, en retrait». No comment !

Rmd

A quelques encablures du «Triangle Sud», la nouveauté est autre. Fermée depuis l’hivernage, officiellement suite à des problèmes d’étanchéité, la Radio municipale de Dakar (Rmd) est «rallumée» mercredi. Choisi suite à un appel à candidatures, il appartiendra, désormais, à notre confrère Sellou Bâ, qui est passé de Sud Banlieue à Sen-Info, en passant par Sud-Fm, de relancer la machine. Mais, son premier challenge sera de réussir, avec le personnel qui a longtemps rongé les freins, le changement de ligne éditoriale. Car, selon nos satellites, d’un format généraliste, la Rmd sera, dorénavant, une «radio d’informations de proximité». Autrement dit, après s’être séparée, au mois de juillet dernier, de l’ensemble de ses correspondants régionaux, la 95.5 en aura un dans chacune des dix-neuf (19) communes d’arrondissements qui composent la ville de Dakar».

Rmd (Bis)

L’autre innovation de la nouvelle grille des programmes, «qui doit démarrer, après une campagne de communication, dans les prochains jours», sera l’émission «Goxx-Bi» (Ndlr : la localité en wolof). Il s’agira, pour l’édile de la capitale, Khalifa Sall, de se déplacer, dans un quartier de Dakar, pour discuter, en direct, avec les populations. Nos satellites signalent, aussi, que les locaux de la Rmd ont été remis à neuf. Idem pour l’émetteur qui avait pris feu. En somme, Khalifa Sall a, jusqu’ici, respecté ses engagements. Lui qui, à l’entame de son mandat, soutenait avoir deux priorités : l’hôpital Abasse Ndao et la Rmd.

Brain-storming Au niveau du pouvoir, nos satellites nous signalent que «l’heure est à la mobilisation pour ne pas se laisser déborder par l’opposition». Et, ce n’est donc pas un hasard si les «têtes pensantes» de la Coordination nationale des cadres libéraux (Cncl), «envoyée au front pour torpiller la Cellule Initiatives et Stratégies (Cis), qui a toujours renvoyé à l’opinion l’image d’une structure au service de Macky Sall», se sont retrouvés, hier, dans un célèbre restaurant ayant pignon sur rue à la Médina, plus précisément à la Rue 6. Même si nos satellites sont incapables de nous dire sur quoi Abdoul Aziz Diop, le Dage du ministre Omar Sarr, et Khafor Touré, le boss de l’Anej, entre autres, ont cogité, il reste évident «qu’il y avait, au menu, un point sur la nécessité de resserrer les rangs». Allez savoir pour faire face à quoi !

Contrebande

La pénurie de sucre annoncée dans certaines localités du pays n’est pas du tout ressentie dans la région de Sédhiou (Sud) où l’on commercialise plus le sucre en poudre provenant des pays limitrophes que celui de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css). C’est, en tout cas, ce qu’a constaté le correspondant permanent de l’Aps.?Dans la plupart des boutiques, seuls les sachets en poudre d’un kilogramme, échangés à 500 FCfa l’unité, sont visibles sur les étagères. Interrogé sur la provenance de ce sucre, un boutiquier avoue : «Ce sont les trafiquants qui nous ravitaillent nuitamment.» Selon lui, en fonction des circonstances, le sac de 50 kilogrammes est vendu entre 15 000 et 22 500 FCfa. Le même commerçant précise qu’une fois le sucre est mis dans des sachets et rangé dans la boutique, les services de la Douane n’ont plus le droit de le saisir. Mais, les soldats de l’économie indiquent que de telles allégations ne correspondent nullement à la réalité, précisant que, dans ce cas de figure, tout est laissé à l’appréciation du douanier. «S’il constate que le nombre de sachets n’est pas exorbitant, il peut juger inutile de confisquer la marchandise», indique une source proche de la Douane. Mais, les commerçants ne manquent pas d’imagination. Ils stockent les grandes quantités dans les magasins et exposent quotidiennement le juste nécessaire pour tromper la vigilance des contrôleurs.