Membre du Conseil d’administration du Forum civil, Birahime Seck est monté au créneau pour dénoncer l’octroi d’un marché de gré à gré de 50 milliards de f Cfa à la société Malaisienne Iris. Il s’agit de celui relatif à la confection des Cartes nationales d’identité (Cni) biométriques dont le démarrage a été lancé au cours de la semaine, par le président Macky Sall.
Dans un communiqué envoyé à Seneweb, ce vendredi 7 octobre 2016, M. Seck peste contre les propos d’Ibrahima Diallo, patron de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) qui, sur les ondes de la Rfm, a tenté de justifier ce marché de gré à gré par un “défaut de temps”. Un motif qu’il trouve «tout simplement irrecevable».
“Sur les Cni numérisées, il est bien fait mention de la date de délivrance et d’expiration. Dès lors, il a estimé que «rien que pour ce motif, une planification s’imposait car les données relatives à la durée de validité des Cni étaient connues depuis belle lurette”, soutient-il. “Même si l’urgence ne se justifiait pas, l’article 63 alinéa 3 du Code des marchés publics donne la possibilité à l’Etat du Sénégal d’organiser une concurrence ouverte exigeant les candidats à déposer leurs offres dans un délai de (dix) 10 jours au moins pour un appel d’offres national et quinze (15) jours pour un appel d’offres international», martèle M. Seck.
«Le gouvernement avait au moins sept (7) mois pour organiser une concurrence entre au moins vingt (20) potentiels candidats. En effet, par décret n°2016-299 du 24 février 2016 publié dans le Journal Officiel n°6916 en date du lundi 14 mars 2019, le Président de la République avait décidé de l’extension de l’exigibilité des Cartes nationales d’identité numérisées», note M. Seck. Il rappelle que l’article premier dudit décret dispose que «en application de l’article 5 de la loi n°2005-28 du 06 septembre 2005 instituant la carte nationale d’identité numérisée, les Cartes nationales d’identité arrivées à expiration sont exigibles jusqu’au 31 décembre 2016» (…).
Avant la prise du premier décret, poursuit-il, le gouvernement avait bel et bien la possibilité de procéder à une planification pour le lancement d’un appel d’offres. Il avait tout le temps nécessaire pour dérouler un appel à concurrence. L’article précité est un aveu sur le délai suffisant dont disposait le gouvernement pour appliquer le principe de transparence. L’acte posé, selon lui, par le Gouvernement n’entre point dans une politique de rationalisation des ressources financières du contribuable sénégalais. “L’argument basé sur «le manque de temps» ou «du délai court» n’est guère valable”, note Birahime Seck.
Youssoupha MINE
25 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (17:10 PM)Merci Macky
Anonyme
En Octobre, 2016 (17:50 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (18:01 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (18:27 PM)Qui en a gagné quoi dans ce marché si grotesque, pharaonique et nébuleux?
Arrêtez, pour l'amour de Dieu, Monsieur le Président!
Anonyme
En Octobre, 2016 (18:46 PM)Ce n'est pas ce petit con qui va vous apprendre comment gérer un pays.
Surtout avec l'un des meilleurs ministres des finances du continent à vos cotés
Anonyme
En Octobre, 2016 (19:46 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (19:50 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (20:27 PM)John
En Octobre, 2016 (20:33 PM)Ya
En Octobre, 2016 (20:45 PM)Micky Macky
En Octobre, 2016 (21:36 PM)Plus le marche des innondations plus cela du marche de Touba.
Belotte et rebelottes. Regardez les archives de la presse... quelle honte ce pays...
Deuk bi menoul deme. Truand rek
Anonyme
En Octobre, 2016 (21:54 PM)Arissoi
En Octobre, 2016 (22:11 PM)N'goné Latyr
En Octobre, 2016 (22:34 PM)Il faut qu'on arrête, nous sommes dans l'urgence et l'état doit faire du gré à gré pour atteindre ses objectifs, des organismes existent pour la surveillance des procédures.
Merci,
Héhé
En Octobre, 2016 (22:41 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (23:26 PM)Mbus
En Octobre, 2016 (23:29 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (23:49 PM)Mor
En Octobre, 2016 (05:13 AM)Anonyme Fma
En Octobre, 2016 (08:36 AM)Kaw
En Octobre, 2016 (10:52 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (12:47 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (13:08 PM)Cheikh Kebe Maitre D’économie
En Octobre, 2016 (13:11 PM)Face aux défis des secteurs clés de notre économie, urgences de la société, surtout avec les grèves récurrentes notées dans certaines clés de la vie de ce pauvre pays, il nous semble inacceptable, incohérent, inopportun et irréaliste de constater l’utilisation incalculable de fonds sur des projets non structurant ou non urgents.
Alors qu’au même moment un secteur (éducatif) peine à retrouver son élan par ce qu’il a juste besoin d’un petit coup de main( quelques milliards de nos francs)
Ça fait des années que les enseignants réclament des salles de classe, amélioration des conditions de vie de l'enseignant et une meilleure qualité des enseignements/apprentissages
Les politiques préfèrent financer des milliers de milliards de francs CFA sur des projets qui ne sont pas plus urgents que la cause du système éducatif que d’écouter les enseignants.
Mais ça finira mal car c'est cette jeunesse qui doit recevoir une éducation de qualité pour espérer un devenir meilleur qui sera sacrifiée.
Soyons responsables et mettons l'argent du contribuable sénégalais dans des projets urgents et avantageux pour le peuple sénégalais.
Cheikh Kebe
Maitre d’économie familiale et social
Anonyme
En Octobre, 2016 (15:54 PM)Participer à la Discussion