COCUFIE PAR SON COUSIN : Il lui fait allonger le sexe d’un mètre

En voilà une histoire de mœurs très rocambolesque. Elle s’est passée chez nos cousins Peulhs du Fouta-Djallon vivants à la Gueule-Tapée. Le sieur Odinga Tono persistait à se couler douce avec sa bien aimée depuis l’adolescence. Son cousin paternel, Namory Condé qui venait d’être marié à la belle Issagha Barry ne voulait plus entendre parler de cette idylle. Après s’être maintes fois plaint en vain au Commissariat du 5eme Arrondissement (le Point E) des incartades de son épouse et du harcèlement sexuel adultérin dont elle faisait l’objet, il a finalement opté d’aller se confier à un terrible marabout. Au finish, Odinga Tono s’est retrouvé avec une verge faisant au bas mot plus d’un mètre. Comment cela s’est terminé ? Quand ça a véritablement commencé ? Suivez le guide et retenez votre souffle…

Venant des montages du Fouta Djallon, Namory Condé a galéré dur plus d’une décennie pour se faire une place au soleil au Sénégal. A Dakar où, il avait posé ses baluchons au milieu des années quatre-vingt, un de ses cousins lui a permis de vendre dans son échoppe. A cause de son sérieux et de son abnégation, il ne lui a fallu que deux années de labeur pour se mettre à son propre compte. Avec ses économies, Namory Condé avait réussi à ouvrir une échoppe de denrées diverses non loin du Commissariat de police du Point E. Grâce à ses dons innés en marketing, au fil du temps, il avait vraiment réussi à agrandir son business et à beaucoup investir à Pita, son fief natal au Fouta Djallon. Là-bas, conscient de son nouvel statut de riche commerçant, ses parents ne mirent pas longtemps à lui trouver une épouse. C’était Issagha Barry, sa cousine germaine. Elle venait tout juste de boucler ses dix-huit ans. Et ses parents avaient trouvé qu’elle vieillissait du fait que beaucoup parmi ses benjamines étaient déjà mariées. Certainement, qu’ici, il est utile de faire préciser qu’au Fouta Toro et Djallon,,, de persistantes traditions séculaires font qu’on y continue à marier les filles à un âge très précoce. Le hic de l’histoire, c’est qu’assez souvent, il s’agit de mariages forcés où les filles convolées en noces contre leur gré, sont toujours interdites de parole.

La belle Issagha Barry était du lot. Auparavant, elle n’avait vu qu’une ou deux fois son cousin Namory Condé. C’était son aîné de plusieurs décennies d’âge. Le drame, c’était surtout le fait qu’elle était follement amoureuse du sieur Odinga Tono. Ils s’aimaient depuis l’enfance et s’étaient toujours juré fidélité. Mais, voilà, sans prendre les avis de nos deux tourtereaux, dans le bourg de Pita au Fouta-Djallon, on avait vite fait de procéder au mariage de Namory Condé et d’Issagha Barry et de jeter celle-ci dans une voiture en partance pour le Sénégal.

Une fois à Dakar, la jeune mariée avait rejoint le domicile conjugal. C’était une chambre louée par son époux dans la nébuleuse de mansardes nichées dans les interstices du quartier de la Geule-Tapée. Tous les matins, au réveil, Issagha devait préparer le repas et aller rejoindre Namory Condé à son échoppe du Point E. Elle va essayer de s’y appliquer pendant quelques jours. Mais la détermination de Odinga Tono finira par l’en dissuader. Refusant d’accepter le fait accompli, celui-ci avait suivi sa bien aimée au Sénégal. Après avoir réussi à trouver un pied à terre à Dakar, il commencera à détourner Issagha Barry de ses obligations nuptiales. C’est ainsi que l’épouse du pauvre Namory Condé va déserter de manière répétitive le domicile conjugal…

Les mariages forcés font souvent le lit de l’adultère. Le paradoxe c’est que l’adultère ne paie jamais !

Informé par des compatriotes, le mari cocu décide d’aller voir les policiers du Commissariat du Point E pour leur narrer son histoire, et par la même occasion, porter plainte contre son cousin. C’est ainsi qu’après quelques jours d’investigations, les policiers réussirent à rassembler les protagonistes du couffin à trois. Sur un ton pathétique qui faillit arracher des larmes à quelques policiers, voilà, ce que leur raconta le sieur Namory Condé ; « De grâce, inspecteur, dites à ce monsieur de me laisser ma femme ! Mon chiffre d’affaires commence à baisser à cause du temps que je consacre aux infidélités de mon épouse. Et je puis vous jurer que c’est lui, Odinga Tono qui l’a suivie depuis Pita qui en est à l’origine. Dites-lui de me laisser mon épouse. Je l’aime autant que lui et j’ai déboursé très cher pour la prendre à sa famille!».

Interrogé par les policiers, Odinga Tono va expliquer qu’il n’était pour rien dans les accusations portées contre lui. Il dira encore aux policiers que c’était Issagha Barry qui venait volontairement la retrouver dans sa chambre. Lorsque vint son tour de s’expliquer, celle-ci va avouer aux policiers qu’elle a été mariée de force à son cousin Namory Condé. Qu’elle a aimé Odinga Tono depuis l’adolescence. Et que du moment qu’il avait sacrifié toutes ses occupations à Pita pour la suivre au Sénégal, elle ne le lâchera plus…

Lors de l’audition du trio pour un couffin, les policiers vont découvrir des vices de formes. Par exemple, le couple Condé n’avait pas de certificat de mariage. Ensuite, on était en face d’un mariage forcé etc. Il n’empêche qu’ils vont sévèrement tancer les deux adultères et leur intimer de mettre fin à leur ménage proscrit….

Vous avez déjà deviné que rien n’y fera ?

‘’ Inspecteur, de grâce, dites-lui de me laisser mon épouse !’’

Evidemment. Après quelques jours de répit, Odinga Tono et Issagha Barry vont continuer à se la couler douce. En désespoir de cause, et n’en pouvant plus de galérer et de voir ses affaires péricliter, Namory Condé finit par se confier à un marabout très réputé. L’affaire scellée, ce dernier va jeter un sort à Odinga Tono. C’est ainsi qu’après une belle nuit à côté de la pulpeuse Issagha Barry, son amant va voir sa verge enfler, s’allonger jusqu’à faire un mètre et lui faire terriblement mal. Alors, ce furent des jours et des nuits de souffrances indicibles. Les deux amants adultères firent le tour de plusieurs compatriotes pour dénicher un marabout qui pourrait guérir le sort jeté à Odinga. Rien n’y fit ! Après deux semaines épouvantables, d’autres compatriotes qui étaient au courant de tout, leur conseillèrent d’aller retrouver Namory Condé, de lui présenter des excuses et d’arrêter de vivre ensemble.

Ce qu’ils firent sans plus tarder. Seulement, il aura fallu l’intervention de nombreux autres compatriotes pour réussir à faire plier le mari cocu. Avant de débarrasser son cousin du sort qu’il lui avait fait jeter, il tint ce langage à tous ; «moi aussi, j’ai souffert dans ma chair, dans mon âme, dans ma dignité d’homme ! Vous pensez que Dieu n’existe pas ? Il existe et il n’aime pas l’injustice ! Le marabout qui t’a jeté ce sort m’a transmis l’antidote. Et il faut que je le dise à tous pour qu’il soit opérant. C’est mon doigt que tu vois là, ( il le pointe) que je vais enfouir dans ton anus pour que la longueur et le volume de ta verge reviennent à la normale. Il le fit comme il le dit, et la verge du pauvre Odinga Tono redevint normale. Après avoir présenté très hâtivement ses excuses à tout le monde, il s’empressa de disparaître pour de bon dans la vie du couple Condé. On ne sait pas si Issagha Barry est heureuse. En tous les cas, depuis, elle a fait deux enfants au sieur Condé et ne s’intéresse plus qu’à son ménage.

Moralité ? Les mariages forcés font souvent le lit de l’adultère. Le paradoxe c’est que l’adultère ne paie jamais !