Le 11ème sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) est prévue justement à Dakar dans la même période (13 et 14 mars 2008) que la grève des 147 agents de la compagnie aérienne française. Pour Farba Senghor, "c’est une provocation, un chantage tout simplement".
Le ministre entend certes appeler à des négociations et oeuvrer "dans la mesure du possible" à trouver des solutions de sortie de crise, mais "n’exclue pas de recourir à la puissance publique" pour que le trafic de se déroule normalement durant la période du sommet. "Nous n’accepterons pas que l’on sabote l’événement", a martelé M. Senghor en marge d’une réunion sur la sécurité de l’aéroport Léopold Sédar Senghor (Lss) et alentours en vue dudit sommet.
Le coordonnateur du collège des délégués d’Air France, Alassane se défend pour sa part de vouloir saboter le sommet, notant dans les collonnes du quotidien sénégalais L’Obeservateur que la proximité des dates de la grève et du sommet est "une simple coïncidence". Les agents de la compagie de transport aérienne réclament à leur direction général, entre autres, la participation locale à l’actionnariat, la "sénégalisation" de certains postes d’expatriés, l’amélioration des conditions de travail.
Farba Senghor n’est cependant pas au bout de ses peines puisque les agents de Air Sénégal entrepennent de paralyser aussi le trafic aérien à des dates non encore fixées. Le secrétariat général de leur syndicat a reçu mandat de déposer notamment un préavis de grève. Là aussi, on se défend de vouloir pertuber le sommet de l’Oci.
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