Le Sénégal a été élu le 15 octobre membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU au titre de la période 2016-2017 avec 187 voix. Il intègre le Conseil de l’ONU pour la troisième fois (68/69, 88/89).
Le Conseil de Sécurité, outre les cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France, Grande-Bretagne), est composé de 10 membres non permanents élus pour un mandat de deux (02) ans.
Le Sénégal entame son mandat qui court jusqu’au 31 décembre 2017, en même temps que l’Egypte, le Japon, l’Ukraine et l’Uruguay.
’’Comme l’a indiqué le président de la République dans son adresse solennelle à la Nation à l’occasion du Nouvel An 2016, l’élection du Sénégal au Conseil de Sécurité traduit toute la considération et tout le crédit que la Communauté internationale accorde à ce pays, +véritable puissance diplomatique+’’, selon le ministère des Affaires étrangères.
Dans un communiqué reçu à l’APS, le ministère souligne que cette élection va contribuer ‘’de façon dynamique et positive au traitement des grandes questions qui agitent le monde, en particulier les questions de paix, sécurité, développement, état de droit et démocratie’’.
La même source relève qu’il s’agit ’’d’un mandat national certes, mais aussi ouest-africain et africain, international même’’, le Sénégal ‘’ayant battu campagne tant sur ses propres priorités nationales que celles sous régionales, africaines et mondiales’’.
Au Conseil de sécurité, le Sénégal ’’entend privilégier le dialogue et la recherche du consensus pour le règlement de ces conflits’’ et jouera aussi y à fond ‘’la diplomatie préventive pour amener le Conseil de Sécurité à faire davantage de prévention que ce n’est le cas actuellement’’.
Dans cette perspective, le Sénégal va introduire dans son agenda ‘’des thématiques nouvelles comme +Eau-Paix-Sécurité+, +Santé-Paix-Sécurité+ et en contribuant activement à la mise en œuvre de celles actuellement examinées comme +Femmes-Paix-Sécurité+ et +Jeunes-Paix-Sécurité+.
Le pays va également d’entrée de jeu ’’assumer des responsabilités particulières au sein du Conseil de Sécurité dont il est chargé de présider deux importants organes subsidiaires’’.
Le communiqué cite le Groupe de travail sur les Opérations de paix- le Sénégal étant 7ème plus gros contributeur mondial de troupes (militaires, de police et civils), 3ème au plan africain et 1er à l’échelle ouest-africaine- et le Comité des sanctions concernant la République du Soudan du Sud.
Le Sénégal est aussi Vice-président pour les thématiques "prévention des conflits en Afrique de l’Ouest" et "protection des enfants en périodes et zones de conflits", en plus d’être "Porte-Plume" (Pen Holder) pour la situation dans le Sahel et la situation en Guinée-Bissau.
6 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (19:14 PM)Sage
En Janvier, 2016 (19:31 PM)Lisez bien ce document, vous comprendrez qu'il y a bien de choses qui ne devraient pas etre publiees. Il faudrait que les autorites en charge de cette question puissent etre plus professionnelles et discretes. Il faut communiquer utile sans alterer. Les membres du Conseil de Securite sont bases a Dakar et comprennent bien ce qui se passe. Evitez que ces derniers nous considerent comme des guignols du Conseil qui detournent les petites responsabilites que lui cedent les grands du Conseil a des fins de politique politicienne.
Filtrez les informations que vous envoyez a la presse.
Ancien fonctionnaire international
Anonyme
En Janvier, 2016 (20:52 PM)Avec Macky korr Mareme pour Sénégal émergent
Avec Macky korr djéeke pour un Sénégal émergent
Avec Macky sounou President moo ko yorr
Big Five
En Janvier, 2016 (21:04 PM)Le Diabl
En Janvier, 2016 (22:03 PM)Plus de 60 États Membres des Nations Unies n’ont jamais été membres du Conseil de sécurité.
Tout État Membre des Nations Unies qui n’est pas membre du Conseil de sécurité peut être convié à participer, sans droit de vote, à la discussion de toute question soumise au Conseil lorsque celui-ci estime que les intérêts de ce Membre sont particulièrement affectés. Tout État, qu’il soit Membre des Nations Unies ou non, s’il est partie à un différend examiné par le Conseil de sécurité, peut être convié à participer, sans droit de vote, aux discussions relatives à ce différend; le Conseil détermine les conditions qu’il estime justes de mettre à la participation d’un État qui n’est pas membre de l’Organisation.
Kane
En Janvier, 2016 (11:48 AM)Participer à la Discussion