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Corridor routier Dakar-Tambacounda : Des pertes annuelles de 35 milliards Cfa dues à la surcharge à l’essieu

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Corridor routier Dakar-Tambacounda : Des pertes annuelles de 35 milliards Cfa dues à la surcharge à l’essieu

L’Etat déplore des pertes annuelles de l’ordre de 35 milliards dues essentiellement à la surcharge à l’essieu sur le corridor routier Dakar-Tambacounda. Une annonce faite, hier, par le directeur des routes, Pape Diop. Il conduisait une mission technique de terrain sur cette route fortement dégradée.
L’une des causes majeures  de la dégradation des routes nationales est la surcharge à l’essieu. Des études récentes ont montré que près de 70% des camions poids lourds, sont en surcharge  surtout au départ de la capitale sénégalaise et participent ainsi à la dégradation prématurée des chaussées dont la construction a nécessité des investissements à coup de milliards consentis par l’Etat. Le directeur des routes rappelle d’ailleurs que rien que pour la route Kaolack-Tambacounda, l’Etat a dépensé 60 milliards de F Cfa pour la réhabilitation et 3 milliards de FCfa pour les contrôles. Mais la surcharge à l’essieu est passée par là et la route Dakar-Tambacounda présente plusieurs points noirs avec des nids de poule et des « plaies béantes » présentées comme les conséquences visibles de la surcharge à l’essieu. Sur les lieux, le spectacle est désolant. Les véhicules qui devraient rouler à droite dévient souvent à gauche. Pour les camions gros porteurs, c’est pire car ces engins ne peuvent pas quitter la chaussée et contribuent fortement à sa dégradation. Or, informe le chargé des projets d’Ageroute Kaolack, Baye Diassé, près de 400 camions maliens, sénégalais et même guinéens, lourdement chargés, empruntent cette route au quotidien. 
Une centaine de citernes de la compagnie Ben and Co passe aussi par là. Les véhicules légers préfèrent emprunter les pistes sinueuses en guise de déviations afin d’éviter ce calvaire routier. Les voyageurs qui fréquentent cet axe sont ballotés de gauche à droite tout au long du trajet et des cas de renversement de camions poids lourds sont signalés çà et là. Les transporteurs sont d’ores et déjà appelés à se mettre aux normes édictées par l’Uemoa car la date fatidique du 30 juin 2013 a été retenue pour l’application du règlement 14 de l’organisation communautaire. A cette date précise, la tolérance de 20 à 30 % sur le taux de surcharge ne sera plus de mise, selon le ministère des Infrastructures et des Transports.

Les auteurs de malfaçons s’engagent à reprendre les travaux
La préservation des infrastructures routières est à ce prix. Outre le cas spécifique de la surcharge à l’essieu, des cas de malfaçons  commis par les entreprises de Btp sont déplorés par la direction des routes. C’est un facteur aggravant de la surcharge à l’essieu, selon le directeur des routes. L’Etat est, d’ailleurs, en pourparlers avec plusieurs entreprises pour qu’elles puissent reprendre les travaux. C’est ainsi que, sur le tronçon Kaolack-Birkelane, Eiffage Sénégal  a fini de réparer la route et le constat fait maintenant état d’un tapis roulant qui fait le bonheur des usagers. Reste, à présent, à l’Etat de trouver un terrain d’entente avec les Portugais de Msf qui ont édifié la route Koungheul-Tambacounda,  assez dégradée, par endroits, bien avant sa réception définitive. 
Même cas de figure pour la société portugaise qui a réalisé l’axe routier Birkelane-Koungheul. L’Ageroute est en phase de négociations avec les Lusitaniens d’Asa pour la reprise effective de ce tronçon. 

Mamadou Lamine DIATTA

Route Fatick-Kaolack : la reprise des travaux de réhabilitation est imminente
Les évaluations et les études nécessaires sont déjà faites pour la reprise des travaux de réhabilitation du tronçon Fatick-Kaolack, a assuré Pape Diop, directeur des Routes au ministère des Infrastructures et des Transports. Il souligne que le redémarrage des travaux est suspendu à la fin du contentieux entre la société Jean-Lefebvre-Sénégal (Jls) et l’Etat. ‘’Les études sont faites, les évaluations sont déjà établies, mais nous ne pouvons pas donner une date précise quant à la reprise des travaux de réhabilitation. L’entreprise qui a construit la route, à savoir Jls, est en contentieux avec l’Etat, a dit Pape Diop, au cours d’une visite de terrain sur le corridor Dakar-Bamako.  ‘’Il y a un contentieux judiciaire entre l’Etat et l’entreprise chargée de construire cette route. Je ne veux pas aller plus loin sur ce point, mais la reprise des travaux de réhabilitation est imminente. Nous avons fini de faire le recensement nécessaire’’, a expliqué M. Diop. ‘’Le moment venu, nous allons communiquer sur ce dossier pour faire parvenir à l’opinion ce qui a été retenu. Nous sommes en attente de la décision du juge parce que le contentieux n’est pas encore vidé’’, a ajouté le directeur des Routes.
Long de 45 kilomètres, le tronçon Fatick-Kaolack constitue la principale source de complaintes des voyageurs sur la route nationale 1. Il est jonché de nids de poule qui provoquent de grandes secousses et de nombreuses déviations. Lors de cette visite des responsables du département des Transports, l’accent a été mis sur l’état de dégradation de l’axe Fatick-Kaolack.
‘’Rien que pour les gros porteurs, plus de 400 véhicules maliens passent quotidiennement par cette voie. Même les véhicules en bon état roulent à 10 kilomètres à l’heure. Ceux qui doivent rouler à droite prennent leur gauche et vice versa. Les dégâts et les accidents sont énormes’’, a noté le directeur des Routes.                                               



1 Commentaires

  1. Auteur

    Jf

    En Février, 2013 (07:05 AM)
    uno ! dédicace a ma douce et tendre , je t'aime !
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