L’Amicale des agents de maîtrises et assimilés de la Sénélec (Amas) qui compte à son actif 1637 membres, et la société d’assurance Sosar Al Ama, ont signé samedi dernier à Dakar une convention pour la prise en charge correcte dans l’assurance maladie. Ainsi 1637 agents de la société d’électricité établis dans toutes les régions du pays verront désormais le gap que laissait habituellement les IPM dans la couverture sociale, comblé par le nouveau partenaire.
Les frais que nécessite une couverture sociale normale viennent incontestablement alourdir les charges auxquelles les travailleurs des entreprises publiques et privées sont appelés à faire face. Malgré la couverture d’une partie des frais de santé assurée par les IPM (Instituts de prévoyance maladie), la part dévolue aux employés est jugée souvent lourde à telle enseigne qu’elle devient insupportable. A l’instar de plusieurs organisations de travailleurs à la quête d’alternatives permettant à leurs membres de souffler, l’Amicale des agents de maîtrises et assimilés de la Sénélec (Amas) a loué les services de la société sénégalaise d’assurance Sosar Al Aman. Une convention a été signée dans ce sens le samedi 28 octobre dernier à Dakar.
Selon M. Ariss, directeur central de la société d’assurance, «la convention sera une assurance complémentaire. La Sosar Al Aman viendra couvrir à 100 % le gap laissé par l’IPM qui ne prend en charge que les 60% des frais». Toujours dans le même cadre, M. Ariss a ajouté que la convention va prendre en compte les autres risques tels que l’automobile et l’assurance vie. Mamadou Ngom, secrétaire général d’Amas juge ce partenariat très bénéfique «dans l’optique d’assouplir les charges sociales des membres de l’association». A cela, le président de l’association en a ajouté que «cette convention va profiter de la présence effective de leur partenaire dans toutes les régions pour assister tous ses membres qui représentent presque 90% du personnel de la Sénélec». L’Amas qui exige quatre mille francs Cfa de cotisation par mois à ses membres consacre 70% de son budget à la couverture des charges sociales de ses adhérents.
Se réjouissant du choix porté en eux après un dépouillement faisait suite à un appel d’offre de deux mois, les responsables de la société d’assurance comptent sur leur expérience en assurance maladie et leurs tarifs jugés concurrentiels «pour honorer avec beaucoup de responsabilité ce partenariat».
Le président de la société d’assurance, Ibrahima Cissé, n’a pas caché son souhait de faire de ce partenariat un acte durable et profitable. Pour lui, «ce sont des opportunités permettant aux Sénégalais de savoir les opportunités qu’ils peuvent tirer de l’assurance». Il pense ainsi que «l’assurance ne peut se développer que dans un climat de confiance et de cogestion entre assureurs et assurés». Dans ce même cadre M. Cissé a révélé que, les assureurs regroupés au niveau de Fédération sénégalaise des sociétés d’assurance (Fssa), «sont en train de voir comment participer à l’élévation du plateau médical au Sénégal». Une idée qui, d’après lui, est partie du fait «qu’il y’a beaucoup de compétences sur le plan de la médecine au Sénégal alors que la disponibilité du matériel fait toujours défaut».
L’opportunité a été également offerte aux responsables de la société d’assurance de décliner leurs ambitions. Dans leur souci d’atteindre leurs objectifs, ils espèrent terminer l’année avec un chiffre d’affaires de 3,7 milliards de F Cfa. Le bilan des dernières années présenté a montré que le chiffre d’affaires de la société est passé de 3 milliards à 3,300 milliards de F Cfa en 2004 et a accusé ainsi une progression de 7% en 2005. Au cours de cette dernière année, la société affirme avoir payé environ 2 milliards de F Cfa de sinistres dont les 56 millions de F Cfa ont été reversés à des ayant droits dans le secteur de la pharmacie où plus de 46 réclamations de vol ont été déclarées. Par ailleurs, l’actif bilan de la même année passe de 5 à 6 milliards de F Cfa.
A en croire le directeur général de la société, par ailleurs président de la Fssa, «depuis quatre ans, l’entreprise a distribué des dividendes de 5 milliards de F Cfa par an».
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