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Couverture radio du Magal 2008 : Serigne Bara coupe la voix à Cheikh Béthio

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Couverture radio du Magal 2008 : Serigne Bara coupe la voix à Cheikh Béthio

Radio

Pour jouer pleinement sa partition à l'occasion du Magal 2008, Cheikh Béthio Thioune avait mis à contribution ses talibés, au point de décrocher du matériel flambant neuf pour faire émettre sa radio durant quatre jours, au niveau de la cité religieuse de Touba. Selon nos sources, Cheikh Béthio avait déjà commencé à contacter des journalistes pour assurer, pour cet événement. Il était prévu de recruter deux journalistes pour la présentation du journal en wolof, et deux autres reporters pour le français. Et sans oublier les émissions en direct, permettant au Cheikh de s'adresser directement aux millions de fidèles qui effectueront le déplacement au niveau de la ville de Khadimou Rassoul.

Radio (bis)

La radio, nous dit-on, devait commencer à émettre à partir du lundi. Et tout le programme avait été ficelé. D'ailleurs, Cheikh Béthio Thioune et certains de ses proches avaient déjà gagné la ville sainte pour s'affairer sur les derniers réglages. Et arriva, la décision du khalife général des mourides, Mouhamadou Lamine Bara, de tout arrêter. Selon certaines indiscrétions, des proches du Khalife auraient expliqué à ce dernier que laisser Béthio faire, serait une erreur très grave. C'est ainsi que l'Autorité de Touba a frappé d'interdiction cette radio, au grand dam des « thiantacoune ».

Radio (ter)

Une interdiction qui, nous dit-on, n'est pas du goût des partisans de Cheikh Béthio Thioune. Certains d'entre eux que nous avons joints, ont confirmé l'existence de ce projet de vouloir installer une radio durant le magal chez le cheikh, mais soutiennent ne pas être au courant de ce « ndiguël » du khalife. D'autres disent ne pas comprendre cette décision d'interdiction, et accusent l'entourage du khalife de vouloir entretenir un climat de tension entre Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké et Cheikh Béthio Thioune. Nos sans voix qui s'occupent toujours de choses qui ne les regardent pas de révéler, qu'entre Cheikh Béthio Thioune et l'actuel khalife, ça n'a jamais été le parfait amour. Et pour cause. Si cela ne dépendait que de serigne Mouhamadou Lamine Bara, Cheikh Béthio n'aurait jamais été président de la communauté rurale de Touba. Et pour conclure, disons que le khalife a interdit d'émission la radio de Cheikh Béthio. Et ça jase dans tous les sens chez les thiantacounes…
   
Génération du Concret

La génération du concret est un parti qui cueille ses militants au Pds, ou bien ? En tout cas, on serait tenté de se le demander, car des libéraux continuent de se proclamer en masse, partisans cette génération dite du concret. Hier, il s'est passé un fait on ne peut plus insolite. Le maire de Gueule Tapée-Fass-Colobane, Adama Bâ, s'est encore illustré dans ses habitudes de tresser les lauriers à Karim Maïssa Wade Fara Ndiack, avant d'accomplir une mission que ce dernier lui aurait assignée. Figurez-vous que Adama Bâ a « intronisé » Mme Maïmouna Dieng comme représentante de la génération dite du concret, de la « part de Karim Wade » ; car elle fait « du concret dans son domaine d'activité ». Très satisfaite de cette « intronisation », Mme Dieng souriait à tous les griots qui scandaient son nom et celui du patron de l'Anoci 
   
Pape "mareyeur" Diop

Et l'on claque encore nos langues de fouineurs sur notre "cousin" de maire de Ndakarou! Singulièrement pour vous filer "xibaar bi" (l'info): Diop le "mareyeur" vient de perdre son frérot, nommé Mor Talla Diop. En effet, ce dernier a été rappelé à Dieu il y a de cela quelques jours en Hexagone des suites d'une maladie. Aux dernières nouvelles, la levée du corps du défunt Mor Talla aura lieu ce matin même, à la devanture de l'hôpital principal de Ndakarou et l'enterrement aura lieu au cimetière de Touba. La cérémonie funéraire aura lieu aux Almadies chez "mareyeur" Diop. 
   
Taxes

Le khalife supprime toutes les taxes, à l'occasion du magal. En effet, Touba est une zone franche pendant le prochain magal. La nouvelle va ravir certainement les industriels et patrons d'entreprises. Le khalife aurait décidé de supprimer toutes les taxes dont s'acquittaient les entreprises à l'occasion du Magal de Touba. Un manque à gagner énorme pour le conseil rural et pour l'Etat, quand on sait l'affluence record d'annonceurs et de vendeurs que draine le magal chaque année.

Taxes (bis)

C'était à l'occasion du vote du budget de la communauté rurale de Touba. Le conseiller Mass Diop, a pris la parole devant toute l'assistance, déclarant que, "sur instruction du khalife, toutes les taxes devront être supprimées cette année, à l'occasion du magal de Touba". Ainsi, toutes les entreprises qui voudront écouler leurs produits à Touba pendant cette période, pourront le faire, sans devoir payer les habituelles taxes qu'elles versaient à la communauté rurale de Touba. Un manque à gagner énorme, qui se chiffre, selon certaines indiscrétions à des centaines de millions brassées chaque année par le conseil rural.

Taxes (ter)

Cependant, des sources contactées mettent cette décision du khalife sous le compte des luttes pour le fauteuil de président du conseil rural de Touba. "Des personnes ont joué de leur influence auprès du khalife pour lui faire prendre cette décision. Ainsi, elles privent le clan de Makhtar Diakhaté de deniers sur lesquels il comptait énormément". Mais d'autres balaient d'un revers de la main ses accusations, et font savoir "qu'Elhadji Bara est simplement en train de marcher sur les traces de son père, Serigne Fallou, connu pour avoir exonéré Touba de taxes à son époque".

Taxes (fin)

Dame Ndiaye, conseiller rural, pense lui que cette fortune amassée à chaque édition du magal n'a jamais servie à quelque chose. "Prenons l'exemple de la saleté, il y a des tas d'immondices partout, et  et le conseil rural n'a rien fait pour résoudre le probléme. Pas de camions, encore moins de charrettes pour la collecte des ordures". Au-delà de cette nouvelle surprenante, le budget de la communauté rurale a été voté sans heurts par 24 conseillers sur 32, et se chiffre à 999.682.758 francs CFA. 
   
Femmes

PlaNet Finance Sénégal a organisé hier la cérémonie de clôture de son projet « Jigeen Ñi Tamit » (« les femmes aussi » en wolof). Un projet qui s'est déroulé tout le long de l'année 2007 et qui a permis la réalisation d'activités de formation et de sensibilisation des femmes à la microentreprise et à la gestion de crédit et qui eu à bénéficier du soutien financier de la Fondation Orange. Lors de cette cérémonie organisée hier, il a été aussi occasion pour ces derniers de présenter le Portail sénégalais du développement, de la lutte contre la pauvreté et de la microentreprise que PlaNet Finance Sénégal animé avec le soutien de la Fondation Development Gateway et en partenariat avec la Cellule de Suivi du Programme de Lutte contre la Pauvreté (CSPLP) au Sénégal.

Femmes (bis)

Il s'agissait dans ce projet appelé « Jigeen Ñi tamit » de former et de sensibiliser 3000 jeunes filles et femmes à la micro entreprise. Ainsi, ce programme d'une durée d'un an, mis en place dans la région de Dakar et de Thiès, vise la réalisation des actions liées entre autres à la mise en place de sessions de formation pour renforcer les capacités des femmes micro entrepreneuses, de s sensibilisation : des femmes dans l'entreprenariat, de les appuyer dans le montage de dossiers PlaNet MicroFund, ligne de crédit mis à disposition des IMF afin de leur permettre de répondre au besoin en financement des femmes porteuses de projet ; le tout dans l'optique de lutter contre la pauvreté. Il fallait voir ces femmes formées ; elles étaient aux Anges !
 
Ralliement

Un départ au niveau de l'Afp a failli échapper à nos perspicaces sans voix. Devinez qui vient de migrer vers les prairies bleues du Pds. Le président de la communauté rurale de Taïba Niassène, Habib Niasse, accompagné de 21 conseillers municipaux, a été reçu avant-hier par le directeur de cabinet politique de Me Wade, Babacar Gaye. Ce beau monde sous la houlette de El Hadj Malick Guèye vient d'une ville symbolique, car c'est là que Baye Niasse est né. Ce départ va secouer l'Alliance des forces de progrès (Afp) car la communauté rurale de Taïba Niassène est le fief de ces derniers. Nos sans voix nous renseignent que Habib Niasse a beaucoup contribué à la victoire de l'Afp lors des anciennes locales de 2002 dans cette localité. Moustapha Niasse doit alors surveiller ses arrières parce que les nouveaux libéraux auraient promis la victoire à Me Wade pour les prochaines élections locales dans leur communauté rurale.
   
Oci

Le sommet de l'Oci n'épargne vraiment personne. Et Même les tout-petits sont associés pour la réussite du sommet. Nos confrères de l'Aps ont rapporté que Mme Ndèye Khady Diop, directrice de l'agence nationale de la case des tout-petits (Anctp) a effectué une visite à Kaolack, et s'est dit très satisfaite de l'implication des tout-petits à la manifestation. La même source rapporte que les enfants sont « très bien au fait du sommet ». Les coordonnateurs de l'Agence ont reçu des instructions pour sensibiliser les enfants sur l'Oci. Et ceci ne s'arrêtera pas là. Après Dakar et Kaolack, la directrice de l'Anctp compte sillonner quelques régions comme Diourbel et Thiès pour sensibiliser et impliquer davantage les enfants pour la réussite du sommet.  
 
Mamour Cissé

Le P S D JANT-BI du député Mamour Cissé s'est appesanti sur la situation des secteurs clefs de la nation tels que la SONACOS, les ICS et la SONATEL. Revenant sur la privatisation précipitée et contreproductive de la SONACOS, Les membres de ce bureau politique veulent attirer l'attention des autorités sur ce mauvais exemple qu'il ne faut pas suivre concernant l'avenir des ICS. Ils estiment que les fonds que l'Etat a obtenus des partenaires indiens sont insuffisants, concernant le cas des ICS. Les négociations entreprises auraient dû être plus conséquentes, pour ne pas donner la fâcheuse impression de brader un des fleurons de notre industrie, estimé aujourd'hui à plus de sept cents (700) milliards de francs CFA. Le Bureau politique s'est désolé de ce que l'Etat sénégalais n'ait pas pris le temps d'explorer d'autres voies et moyens pour que la recapitalisation des ICS ne soit pas préjudiciable à l'intérêt national. De même, le PSD JANT-BI s'inquiète également du sort qui serait réservé à cet autre secteur stratégique qu'est la SONATEL. Cette dernière, à défaut d'être re-nationalisée, devrait rester dans le patrimoine national, avec un actionnariat populaire sénégalais, et une prise de parts plus volumineuse de l'Etat sénégalais.



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