Le dialogue social a été préconisé comme unique solution devant mettre fin à la guéguerre qui existe entre l’état du Sénégal et les centrales syndicales. C’est ainsi qu’à l’issue de la rencontre qui a eu lieu, hier jeudi 7 avril autour du thème « les syndicalistes du secteur éducatif et la perception des dirigeants politiques en question », dans les locaux du centre de recherche ouest-africain (WARC), quelques recommandations ont été faites, à l’endroit des deux camps, même si, les syndicalistes, ont affiché une certaine hostilité.
Les rapports conflictuels qui existent entre les syndicats d’enseignants et l’état du Sénégal sont de plus en plus récurrents. C’est en ce sens, qu’un cadre d’échanges a été mis en place hier, jeudi 7 avril au WARC, enfin de sauver le système éducatif sénégalais des grèves intempestives, mais également de dégager des pistes de solutions et de parvenir à une harmonisation des relations afin d’avoir un climat plus apaisé.
Pour réussir ce pari, le professeur Iba Der Thiam, historien agrégé, ne voit comme seule et unique alternative que le dialogue social. En effet, il pense que « les acteurs doivent se mettre autour d’une table, pour pouvoir passer en revue les raisons profondes qui sont à la base du conflit afin de trouver les bases d’un accord valable pour toutes les parties ». Gage de paix et de stabilité durable si on en croit à l’ancien ministre de l’Éducation nationale.
Toujours dans ce même cadre de réflexion le professeur Thiam a profité de cette occasion pour faire une invite aux deux protagonistes « à prendre en compte l’intérêt supérieur de la nation » et plus particulièrement à l’état à « revoir les conditions de vie et de travail des enseignants ». Il a, par la même occasion chanté les louanges de l’école sénégalaise à travers la bonne notoriété internationale dont elle jouissait. « Troisième, il y a quelques années dans le classement de Shanghaï, aujourd’hui 33e », un tel recul devrait susciter l’interrogation de tout un chacun des différents acteurs à savoir l’état en premier lieu, les enseignants et les étudiants, souligne-t-il.
Le professeur Thiam a, par contre, affiché tout son optimisme quant au dénouement heureux de la crise, car, estimant avoir « constaté une volonté commune de dialoguer », a- t-il laisser entendre en dernier lieu.
La présidente du Haut Conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, n’en dira pas moins. Selon elle « la promotion d’un climat apaisé passe forcément par le dialogue social. Mais, regrette-t-elle, aujourd’hui la grève est devenue uniquement mode de règlement des conflits ». Madame Ndiaye s’est dit prête à jouer pleinement, à travers sa structure, le rôle de régulateur social. Chose que ne semblent guère apprécier les syndicalistes d’enseignants qui, à l’image de Mamadou Lamine Dianté, secrétaire général du Grand Cadre, avance que « le Haut Conseil n’est pas notre interlocuteur. S’il pense que son rôle consiste simplement à celui de bouclier pour transformer les ministres en cagoulards ce n’est pour autant que nous arrêterons les revendications ».
Et M. Dianté de demander ensuite aux ministres « de prendre leurs responsabilités » pour essayer de trouver des solutions pérennes et durables. Sur la continuité ou non de la grève, les syndicalistes semblent être sans répit. « L’inquiétude des parents d’élèves a encore de beaux jours devant elle y compris les perturbations du système éducatif. En réalité tant que le gouvernement négocie avec les syndicats d’enseignants en tenant compte des exigences des bailleurs de fonds, on ne sortira jamais de l’ornière », a-t-il laissé entendre. Reste à savoir lequel des deux camps aura le dernier mot.
32 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (16:00 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (16:18 PM)Soigneur De Fous
En Avril, 2016 (16:26 PM)Respect des engagements oui, droit de grève, oui mais aussi retrait sur les salaires les jours non travaillés non négociable et respect du principe de non cumul édicté par l'article 10 du Statut général de la Fonction publique.
Anonyme
En Avril, 2016 (16:48 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (16:52 PM)on devrait de TOUTE URGENCE remplacer les enseignants grévistes par des tenues kakies, qui enseigneront a ces pauvres gosses la discipline et la rigueur; au lieu de perdre éternellement son temps avec ces charlatans de syndicats bien graissés avec les sous de l'etat
avec ces militaires on aura au moins un système qui fonctionne à 1000% , sinon " cour martiale " et condamnation ; quelqu'en soit le prix !!!
et merde à cette soi-disante démocratie qui n'est en fait qu'une TOTALE ANARCHIE
On devrait en faire de meme avec ces talibés mendiants qui déferlent tous les vendredis sur la capitale mendier pour leurs marabouts esclavagistes
Pap
En Avril, 2016 (17:05 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (17:53 PM)Il faut que chaque partie fasse des concessions pour l'intérêt supérieur de la nation et de sa frange la plus vulnérable à savoir les jeunes.
Je suis enseignant dans le privé ,mais je sais ce que les enseignants exigent ceux du privé ne l'ont pas et ils font de meilleurs résultats.
Moi j'ai mes enfants dans le public car je suis un pur produit du public et je crois au public.
Un jour j'ai suivi une émission sur l'éducation sur RFM parrainé par la COSYDEP , et on a eu à interroger un jour la fille de mamadou lamine Diante qui a parlé un excellent français au point que je me suis demandé est qu'elle fréquente l'école publique et au finish c'est une fille qui est inscrite dans une école privée catholique à Kolda . Peut être que lui ne pense à nos enfants mais de grâce retourner dans les classes tout en continuant a dialoguer. Certes vous tenez le bon bout , mais à trop tirer sur la corde , elle risque de vous etre fatale.
Ert
En Avril, 2016 (17:59 PM)L'analyste
En Avril, 2016 (18:27 PM)Lysa
En Avril, 2016 (19:15 PM)nous avons connu des periodes où les enseignants etaient bien formés et leurs greves bien comprises par le peuple mais maintenant nous assistons à un sabotage en regle contre la formation des enfants les plus pauvres de notre pays car les autres plus nantis sont dans le privé ou à l'etranger.
mettre en balance vos avantages financiers avec l'avenir des enfants releve de la trahison la plus abject contre le pays.
quand on voit que vous reclamez d'etre payés pendant que vous etes en greve!!
faites une enquete aupres des populations et vous verrez que c'est ainsi que le peuple vous juge
seulement vous vous en foutez pas mal.
cassez tout car vous n'etes pas capable de construire!
des professeurs qui ne publient rien sinon des tracts .
pourquoi le parents d'eleve ne portent pas plainte contre le syndicats et l'etat pour y voir plus clair
Pur Prodduit Ecole Publique
En Avril, 2016 (19:28 PM)Un Citoyen Vraiment En Colére.
En Avril, 2016 (20:17 PM)Moda
En Avril, 2016 (20:24 PM)La logique du gouvernement Wade n'est plus celle du gouvernement Macky. Wade n'a eu aucun souci ni pour les équilibres macroéconomiques, ni pour la cohérence des rémunérations dans la fonction publique. Il faut rappeler que les longues grèves, notamment dans les CEM et lycées, ont commencé suite à la hausse des salaires des magistrats. Et la réponse que Wade servit alors aux enseignants fut d'aller "chercher des diplômes pour se faire avocats" eux aussi. Bref, passons
La base de dialogue est dès lors faussée au départ, et malgré leurs bonnes volontés, ni les parties, ni les structures de dialogue ne pourront amener la stabilité dans le secteur. Les médiateurs ne pourront que tomber eux-mêmes dans le piège de ce cycle infernal, en répétant les mêmes recommandations: les enseignants doivent faire preuve de dépassement et le gouvernement respecter ses engagements. Recommandations étranges puisqu'en demandant au gouvernement de respecter ses engagements, on demande implicitement aux syndicats de maintenir leurs positions.
Il faut repartir pour un nouveau cycle de négociations avec pour les syndicats un esprit d'ouverture et de réalisme quant aux possibilités de notre pays, et pour l'Etat un engagement à signer et à satisfaire des accords réalisables. Avec l'aval et le suivi des parties garantes .
Benn Waay
En Avril, 2016 (20:47 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (22:02 PM)Pourquoi la crise perdure -t-elle alors que toutes les deux parties, les enseignants surtout, ne veulent que la bonne marche du système éducatif? la réponse est d'une simplicité banale. C'est que nous sommes en face d'un Etat qui ne respecte jamais ses engagements. Il n'y a rien de plus.
l'enseignant est frustré et dégouté par le manque de considération grandissant dont il est victime vis a vis de l'Etat, et partant, de la société. Pourqoui on ne traiterez tous les fonctionnaires de la meme facon? Pourqoui un fonctionnaire de hierarchie B, dans un autre corps, doit il etre mieux traité qu'un fonctionnaire de hierarchie A, dans le corps de l'enseignement? Ce sont ces manières d'injustices qui font naitre l'explosion dans les salles de classe...
Patriote, oui, mais digne traitement aussi.
Anonyme
En Avril, 2016 (22:03 PM)Et qui continue à réclamer davantage ! Dans un pays aussi pauvre que le notre.
C'est pitoyable
Un ....en Colere
En Avril, 2016 (23:06 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (23:48 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (02:05 AM)Un, .....
En Avril, 2016 (05:46 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (08:58 AM)sil vous plait si vous n'êtes pas content, démissionnez comme le font d'autre sénégalais qui sont dans le prive. Dans toute l'administration vous êtes les seules à travailler moins de
6mois dans l'année pour avoir 12mois de salaire. ces enseignants sont vrèment plus que malhonnêtes. il fau simplement privatiser l'école publique
Anonyme
En Avril, 2016 (09:07 AM)Un Citoyen En Colère...
En Avril, 2016 (10:01 AM)Un Citoyen....
En Avril, 2016 (10:08 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:00 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:17 PM)Soyons Raisonnable
En Avril, 2016 (13:51 PM)Un Citoyen En Colère...
En Avril, 2016 (16:16 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (23:16 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (09:08 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (15:36 PM)Participer à la Discussion