Patrick Saint-Eloi, ex-chanteur du groupe antillais Kassav, est décédé samedi matin à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), des suites d’une longue maladie, à l’âge de 52 ans, ont annoncé plusieurs médias et sites Internet français.
Confirmée par la famille de l’artiste, la nouvelle a été accueillie avec émotion et tristesse aux Antilles dont Saint-Eloi était l’un des plus grands ambassadeurs de la musique.
Patrick Saint-Eloi a perdu le combat qu’il menait contre la maladie depuis plusieurs années déjà. Des rumeurs avaient plusieurs fois circulé sur sa disparition, à chaque fois démenties par ses proches.
Selon le site 20minutes.fr, les deux chaînes antillaises de France-Télévision, Télé-Guadeloupe et Télé-Martinique, ont interrompu leurs programmes à l’annonce de la mort de Patrick Saint-Eloi en lui consacrant une émission en duplex et en direct de plus d’une heure.
‘’Témoignages, reportages et rediffusion des enregistrements de ses principaux succès se sont succédé à l’antenne’’, ajoute la même source, précisant qu’en Guadeloupe, plusieurs radios locales ne diffusent, depuis samedi à la mi-journée, que des chansons de Patrick Saint-Eloi.
Parti de sa Guadeloupe natale pour Paris alors qu’il avait 17 ans, il y avait pris des cours de chant et s’employait dans les clubs jusqu’à sa rencontre avec Georges Décimus et la fondation du groupe Venus One, dont Saint-Eloi deviendra le leader.
Patrick Saint-Eloi avait intégré en 1982 le groupe Kassav, fondé trois ans plus tôt. Au fil des ans, il est devenu l’un des principaux chanteurs du groupe de zouk. Il le reste pendant une vingtaine d’années, avant de se lancer dans une carrière solo.
Avec des succès comme ’’Chéchè’’, ’’Chabon’’, ‘’West Indies’’, ‘’Maman Kréyol’’, Flash’’, ‘’Djoni’’, ‘’Zouké’’, ‘’L’Esancyel’’, ‘’Ballade Kréyol’’, chantés avec Kassav ou en solo, Patrick Saint-Eloi a fait apprécier sa voix touchante, son sens de la mélodie et une touche poétique dans ses textes.
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