Les services de santé de l’armée n’échappent même pas aux nombreux délestages de la Sénélec. Ce cas de figure est relevé hier à l’infirmerie de la Marine nationale qui est le lieu de rendez-vous des malades souffrant de maux des dents. Une situation qui n’honore pas notre cher pays.
Jusque-là, quand on parle des nombreux délestages, c’est par rapport aux conséquences sur l’économie, par rapport aux désagréments dans les hôpitaux, par rapport aux matériels électroménagers endommagés, etc. Eh bien, les personnels des infirmeries de plusieurs camps militaires aussi souffrent impuissants de ce « fléau ».
Un tour dans différents camps et casernes de Dakar, en ces périodes où les coupures de courant sont devenues une activité quotidienne de la Société nationale d’électricité (Senelec), permet de s’en rendre compte. Les service les plus touchés par ce « fléau » sont entre autres les cabinets dentaires. Et ce ne sont pas les patients, composés à la fois d’hommes de tenu et de civiles, qui étaient venu se soigner hier vendredi 29 juin au niveau de l’infirmerie de la Marine nationale qui diront le contraire.
En effet, le personnel de ce cabinet dentaire, l’un des plus convoités de Dakar par les populations militaires et civiles, pour la qualité du service, a assisté impuissant, pendant plus de quatre heures, aux souffrances des plusieurs dizaines de malades faute d’électricité. Or la dotation de cette infirmerie qui accueille des dizaines de patients par jour et de toutes les autres de groupes électrogènes ne coûtant que quelques centaines de milliers de nos francs l’unité assurerait à ces structures une autonomie en énergie. Ce qui permettrait non seulement à ces vaillants médecins de s’occuper correctement de la santé de leurs frères d’armes mais aussi des milliers de civiles qui font confiance en ces premiers.
0 Commentaires
Participer à la Discussion