NETTALI - Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, se rend cet après-midi dans la banlieue pour s’enquérir de la situation dans les zones inondées. En vacances depuis trois semaines, le chef de l’Etat, sitôt rentré, plonge dans l’ambiance du plan Orsec mis en œuvre pour venir en aide à ces populations en détresse, rapporte Sud-Fm.
A peine rentré de trois semaines de vacances en Europe, le président de la République, que le Premier ministre Hadjibou Soumaré, qui s’est rendu dans la banlieue pour visiter les populations dont les maisons sont envahies par les eaux, informait régulièrement de la situation, se rend cet après-midi sur les différents sites. Médina-Gounass, Djeddah-Thiaroye Kao, Guinaw-rail, Keur Mbaye Fall et jusqu’aux cités du Plan « Jaxaay », les populations sont en butte aux eaux stagnantes qui ont envahi leurs maisons.
Heureusement que depuis quelques jours, la pause pluviométrique enregistrée sur la capitale a permis d’accélérer les opérations de pompage et de sécurisation des bassins de rétention. Ainsi, à Médina-Gounass, des travaux sont en cours pour clôturer le grand bassin de rétention, afin d’amenuiser les risques d’accident, surtout pour les enfants.
Le maire Woré Seck, dans le cadre de l’accueil du chef de l’Etat, a déjà mobilisé femmes et personnes du troisième âge. Les populations interrogées sur cette visite de Me Abdoulaye Wade ont estimé que la situation s’est nettement améliorée, que par rapport à 2005, les actions ont été plus efficaces, mais que certaines familles sont toujours dans les maisons inondées, attendant impatiemment leur transfert à la cité « Jaxaay ». Elles apprécient donc positivement cette visite du chef de l’Etat.
Il faut dire qu’à propos de ce Plan « Jaxaay » de relogement des familles dont les maisons avaient été inondées en 2005, il reste beaucoup à faire sur le site. Les familles qui y ont sont installées le sont dans des maisons inachevées, sans portes, ni fenêtres, ni sanitaires. Le chef de l’Etat est donc attendu sur la relance de ce projet dont l’achèvement permettrait de reloger ces familles qui ont encore les pieds dans l’eau, dans la banlieue.
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