En juste un mois et quelques jours de vacances, les plages ont fait 27 victimes dans 38 cas de noyade. Douze (12) de ces 27 personnes mortes par noyade ont été dénombrées à Dakar. Aussi, les populations sont appelées à respecter les interdits. Et la police, en collaboration avec la Direction de la protection civile, va traquer «les baigneurs de minuit».
Avec l'été et les vacances, les plages sont incontestablement les lieux qui drainent le plus de monde. Chaleur oblige, elles sont prises d'assaut par des baigneurs, dont les plus imprudents n'hésitent pas à braver les interdits, en allant se baigner dans les eaux des plages les plus dangereuses du pays, et particulièrement de Dakar. Tout en faisant fi des normes sécuritaires minimales.
Un comportement qui, aujourd'hui, est à l'origine de pertes en vies humaines considérables. Car, rien que pour ces débuts de vacances, c'est 38 cas de noyade qui ont été recensés par la Direction de la protection civile. Et sur ces 38 cas de noyade, 27 ont trouvé la mort. Pis, 30 de ces 38 cas de noyade ont été recensés entre le 1er et le 30 juin dernier. Et les 8 autres cas de noyade qui ont entraîné le décès de 5 personnes sont survenus entre le 1er et le 10 juillet. Plus grave encore, selon la Direction de la protection civile, 12 de ces 27 cas de décès par noyade ont été recensés sur le littoral dakarois. Soit près de la moitié des victimes de la mer.
Les plages de Guédiawaye, de l'Unité 15 de Parcelles, de Cambérène 2, de Thiaroye, de Bceao, de Malibu… sur liste noire
Et sur la liste des plages les plus mortelles, figurent en pole-position celles qui ont toujours été interdites à la baignade. Par exemple, la plage de Guédiawaye, mais aussi celle de l'Unité 15 des Parcelles assainies. La plage de Cambérène 2, celle de la cité Sipres de Rufisque, de Thiaroye, de la Bceao de Yoff, de Malibu et de Petit Mbao sont aussi sur liste noire.
Sur ces plages, la mort rôde constamment autour des baigneurs, car, souligne le directeur de la Protection civile, Mar Lo, «les baigneurs s'exposent à des dangers physiques. Parce que sur ces plages, la mer est très agitée. Et aussi, ils sont exposés à des dangers chimiques, surtout au niveau des plages interdites situées à côté ou dans les zones industrielles».
«Pire, avec l'inobservance des normes sécuritaires sur les plages, il arrive que des plages autorisées comme Anse Bernard ou celle de Grand Mbao enregistrent des cas de noyade, qui sont, le plus souvent suivis de décès», ajoute-t-il.
Les bains de minuit prohibés, la police va effectuer des descentes inopinées sur les plages
Et au vu des chiffres alarmants du nombre de vies emportées par la mer, le Directeur de la protection civile invite les populations à ne pas fréquenter les plages interdites. Mais surtout, à respecter les interdits et les normes de sécurité édictées.
«Il y a beaucoup de cas de noyade. Les populations doivent respecter les interdits et ne pas se baigner depuis les plages interdites. Aussi, éviter les bains de minuit, car les baignades nocturnes sont interdites et la police va faire des descentes inopinées la nuit sur les plages», confie Mar Lo.
219 cas de noyade l'an dernier avec 179 morts
Si en ces débuts de vacances, 38 cas de noyade ont été dénombrés, durant toutes les vacances de l'année dernière, ce sont 219 cas qui ont été décelés par la Direction de la protection civile, pour 179 décès. Et pour sensibiliser les populations, les services de M. Lo ont déclenché une campagne de prévention des noyades, avec notamment des mesures édictées pour les plages dangereuses. Ils ont ainsi mis à contribution les autorités locales pour la surveillance des plages. La Protection civile a aussi formé des maîtres nageurs et mobilisé les sapeurs-pompiers, pour faire face à d'éventuelles cas de noyade.
Cette même campagne de sensibilisation 2011 sera officiellement lancée avec les autorités locales, comme le maire de la capitale, avec l'équipement de quelques plages d’un dispositif sécuritaire complet. La finalité est de faire en sorte que les maires démultiplient ces dispositifs dans les plages de leurs localités pour préserver au mieux les populations.
Un comportement qui, aujourd'hui, est à l'origine de pertes en vies humaines considérables. Car, rien que pour ces débuts de vacances, c'est 38 cas de noyade qui ont été recensés par la Direction de la protection civile. Et sur ces 38 cas de noyade, 27 ont trouvé la mort. Pis, 30 de ces 38 cas de noyade ont été recensés entre le 1er et le 30 juin dernier. Et les 8 autres cas de noyade qui ont entraîné le décès de 5 personnes sont survenus entre le 1er et le 10 juillet. Plus grave encore, selon la Direction de la protection civile, 12 de ces 27 cas de décès par noyade ont été recensés sur le littoral dakarois. Soit près de la moitié des victimes de la mer.
Les plages de Guédiawaye, de l'Unité 15 de Parcelles, de Cambérène 2, de Thiaroye, de Bceao, de Malibu… sur liste noire
Et sur la liste des plages les plus mortelles, figurent en pole-position celles qui ont toujours été interdites à la baignade. Par exemple, la plage de Guédiawaye, mais aussi celle de l'Unité 15 des Parcelles assainies. La plage de Cambérène 2, celle de la cité Sipres de Rufisque, de Thiaroye, de la Bceao de Yoff, de Malibu et de Petit Mbao sont aussi sur liste noire.
Sur ces plages, la mort rôde constamment autour des baigneurs, car, souligne le directeur de la Protection civile, Mar Lo, «les baigneurs s'exposent à des dangers physiques. Parce que sur ces plages, la mer est très agitée. Et aussi, ils sont exposés à des dangers chimiques, surtout au niveau des plages interdites situées à côté ou dans les zones industrielles».
«Pire, avec l'inobservance des normes sécuritaires sur les plages, il arrive que des plages autorisées comme Anse Bernard ou celle de Grand Mbao enregistrent des cas de noyade, qui sont, le plus souvent suivis de décès», ajoute-t-il.
Les bains de minuit prohibés, la police va effectuer des descentes inopinées sur les plages
Et au vu des chiffres alarmants du nombre de vies emportées par la mer, le Directeur de la protection civile invite les populations à ne pas fréquenter les plages interdites. Mais surtout, à respecter les interdits et les normes de sécurité édictées.
«Il y a beaucoup de cas de noyade. Les populations doivent respecter les interdits et ne pas se baigner depuis les plages interdites. Aussi, éviter les bains de minuit, car les baignades nocturnes sont interdites et la police va faire des descentes inopinées la nuit sur les plages», confie Mar Lo.
219 cas de noyade l'an dernier avec 179 morts
Si en ces débuts de vacances, 38 cas de noyade ont été dénombrés, durant toutes les vacances de l'année dernière, ce sont 219 cas qui ont été décelés par la Direction de la protection civile, pour 179 décès. Et pour sensibiliser les populations, les services de M. Lo ont déclenché une campagne de prévention des noyades, avec notamment des mesures édictées pour les plages dangereuses. Ils ont ainsi mis à contribution les autorités locales pour la surveillance des plages. La Protection civile a aussi formé des maîtres nageurs et mobilisé les sapeurs-pompiers, pour faire face à d'éventuelles cas de noyade.
Cette même campagne de sensibilisation 2011 sera officiellement lancée avec les autorités locales, comme le maire de la capitale, avec l'équipement de quelques plages d’un dispositif sécuritaire complet. La finalité est de faire en sorte que les maires démultiplient ces dispositifs dans les plages de leurs localités pour préserver au mieux les populations.
7 Commentaires
Sweet
En Juillet, 2011 (13:42 PM)Fagadaga
En Juillet, 2011 (14:10 PM)Toto
En Juillet, 2011 (14:37 PM)et je vous conseille d'en faire autant de ne plus faire de commentaire sur ces postes et de ne plus porter d'intérêt à ces propos, vous verrez par vous même que ça va fonctionner.
Merci de faire suivre.
Un Passant
En Juillet, 2011 (15:55 PM)Saer
En Juillet, 2011 (16:07 PM)Kanyu-xpléin
En Juillet, 2011 (12:27 PM)Sidy
En Août, 2011 (21:53 PM)penser y les décideurs de se pays.
wasalam.
Participer à la Discussion