DEDOMMAGEMENT - La famille de Mayoro Kébé reçoit 40 millions

Le ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, a remis jeudi un chèque d’une quarantaine de millions de francs (100.000 dollars) à la famille du brigadier Mayoro Kébé tué le 29 septembre dernier au Darfour (Soudan), a constaté l’APS.
Le chèque, qui constitue l’assurance-décès, a été remis à un représentant de la famille du défunt policier, en la personne de El Hadj Abdourahmane Dia. « Les autorités lui ont rendu hommage. Aujourd’hui, il s’agit d’une formalité qui consiste à remettre à la famille ce chèque de 100.000 dollars et une note de la commission de l’Union africaine (UA) », a déclaré M. Sy

Mayoro Kébé (bis)

Né en 1958 à Thiès, Mayoro Kébé a été recruté comme gardien de la paix en 1980, avant de suivre une formation, quelques années plus tard, à l’Ecole nationale de police. Affecté aux services des renseignements généraux de la police, il a servi à Fatick, Saint-Louis, Louga et Ziguinchor. Marié, il était père de sept enfants. Son épouse et ses enfants en bas âge se trouvent à St Louis tandis que ses parents et son fils aine sont domicilies présentement à THIES.

DIOUMA DIAKHATE

14 millions FCFA, c’est le montant en espèces des lots de tissu offerts par Mme Diouma Diakhate pour les besoins du Magal de Porokhane prévu ce 08 mai. « Les femmes sénégalaises aiment l’élégance et en ce jour de célébration du Magal de Mame Diarra Bousso, honneur est fait aux femmes. C’est ainsi que j’ai pensé faire ce don composé de 888 coupons de tissu de 6 mètres » dira la célèbre couturière pour justifier son geste.Devant le khalife Serigne Bara Mbacke, Mme Diouma Diakhate a rappelé sa rencontre avec Serigne Fallou Mbacké alors qu’elle avait 7 ans. Accompagnée de sa mère, elle avait reçu les bénédictions du saint homme qui lui avait prédit un avenir radieux. Et pour montrer qu’elle a bien excellé dans son domaine, elle est revenue faire ce don en tissu en tant que couturière.

DIOUMA DIAKHATE (BIS)

Mais « nak » Diouma, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle envisage même mieux pour les populations locales de la ville sainte d’implanter une maternité à Touba après Rufisque et Ziguinchor. Ceci pour participer pleinement à la promotion et à l’épanouissement de la femme sénégalaise. La patronne de Shalimar couture en a profité pour exhorter les femmes à suivre l’exemple de Mame Diarra Bousso. Une femme qui mérite d’être célébrée. Mme Diouma Diakhate a, en outre, reçu des mains du khalife deux (02) « kuy » (béliers) en guise de cadeaux accompagnés de prières.

Licence

Selon le site de l’Aps, la Confédération africaine de football va instituer dès la saison prochaine un système de licence pour les entraîneurs du continent, aussi bien en club qu’en sélection. L’annonce est du directeur du développement de l’instance dirigeante du football continental, Hussein Abdel Moniem. Avec la nouvelle disposition, tout technicien africain aspirant à «manager» une équipe devra être titulaire d’un diplôme en management ou d’une licence professionnelle. Ainsi, la Caf va travailler avec les fédérations pour s’assurer que cela se fera comme prévu, a assuré M. Moniem, qui soutient qu’en Europe, tous les entraîneurs ont un diplôme en management ou une licence UEFA.

Médiateur

Les ex-agents de l’ex-Sotrac ont suspendu leur grève de la faim. Cela fait suite à l’intervention du médiateur de la République, Doudou Ndir. Ce dernier a été sollicité par le Premier ministre pour parvenir à un dénouement de la crise. Visiblement, la médiation a porté ses fruits. Rappelons que les ex-agents de la défunte société de transport réclament le paiement de leur reliquat d’arriérés de différentiels de salaires, ainsi que d’autres avantages…

Médiateur (bis)

Les agents de l’ex-Société de transport en commun du Cap-Vert (Sotrac) qui avaient suspendu, hier matin, leur grève de la faim entamée depuis neuf jours, pour aller répondre à une audience avec le Premier ministre, ont décidé de cesser leur mouvement jusqu’à ce que le Médiateur de la République avec qui ils ont été mis en rapport rende ses conclusions. Tout est parti de l’audience avec le Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré, qui s’est déroulée pendant une heure environ, en présence notamment du vice-président de l’Assemblée nationale, Iba Der Thiam et de plusieurs membres de la société civile. À l’issue de l’entrevue, le Premier ministre a décidé de saisir le Médiateur de la République pour qu’il examine avec les grévistes le bien-fondé de leurs revendications.

Médiateur (ter)

C’est suite à cette saisine que les grévistes qui avaient momentanément suspendu leur mouvement ont décidé de l’arrêter. Le temps que le Médiateur publie ses conclusions sur leurs revendications. À l’origine des griefs des grévistes et de leurs camarades, la dissolution de la Sotrac qui comptait plus de 2300 agents. «Ce qui nous a amené à faire la grève, c’est la dissolution de la Sotrac le 30 novembre 1998. Et on nous doit, de fait, 81 mois de salaires, 19 mois de service minimum, en sus des dommages et intérêts. Parce que la liquidation doit durer 3 ans et nous en sommes presque à 10 ans depuis la liquidation», a dit Mamadou Mbodj, porte-parole des grévistes.

MASSALY

Mouhamadou Lamine Massaly a, après son show médiatique, reculé d’un cran. En fait, en relation avec les jeunes du Pds, il a renoncé a sa marche. Ceci après une convocation du commissaire Abdoulaye Ndiaye du 4e arrondissement de Médina. Et aussi apprès concertation, dit-il, avec le ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy, le directeur général de la sûreté nationale, Assane Ndoye et d’autres personnalités, dont le khalife général des Mourides, El hadji Bara Mbacké. Massaly avait menacé de saboter la marche des jeunes du front «Siggil Sénégal» prévue samedi prochain. A cet effet, il avait défié Barthélemy Dias du parti socialiste. Mais Massaly attendra mercredi prochain pour, dit-il, montrer la « mobilisation de la jeunesse sénégalaise derrière le President Wade»

Goana

Aussitôt annoncée, aussitôt approuvée ! La Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), le vaste projet annoncé par Me Wade pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire, a naturellement reçu l’approbation et le soutien de Convergence libérale, une structure satellite du Parti démocratique sénégalais (Pds). D’après son coordonnateur Amadou Dieng Thiam, «nul n’a intérêt à ramer à contre-courant» et les détracteurs du Plan Reva devraient faire la différence entre les deux programmes. Car les objectifs de la Goana sont beaucoup plus ambitieux.

Goana (Bis)

Il faut souligner que la Goana est juste à l’état d’un projet, d’une idée lancée par le « très inspiré » Wade. Mais rien n’est encore défini, de l’avis même des coordonnateurs de la Convergence libérale. Ainsi, les critères d’attribution des terres, la problématique de l’environnement... ne sont pas encore débattus. Cependant, la Convergence libérale invite le gouvernement à veiller à concéder des parts d’actions aux ouvriers agricoles, à la prise en charge, à la redistribution des richesses, ainsi qu’à l’implication des privés, des élus locaux

Goana (ter)

Les jeunesses libérales de Rufisque ont convoqué une assemblée générale afin de montrer leur soutien à la Goana du Président Wade. Ils comptent être « les premiers acteurs et les premiers bénéficiaires de ce nouveau plan du président de la République ». Mais ils ne comptent pas s’arrêter là, puisqu’ils ont pris la décision de pérenniser cet acte, en allant sur le terrain pour conscientiser les populations sur la Goana. Une initiative saluée par le maire de la ville Ndiawar Touré. Qui a d’ailleurs profité de cette occasion pour donner son point de vue sur leur tournée non autorisée du week-end dernier. « Il n’y a pas de quoi être fier de défier une autorité. Les socialistes pensent reprendre le pays, mais ils l’ont perdu à jamais ! Une opposition qui ambitionne de diriger le pays ne doit pas avoir ce type de comportement », a-t-il déclaré.

Tribune

Les Pikinois peuvent dire adieu à une deuxième tribune. Le stade Alassane Djigo qui est en réfection, pourrait ne pas étrenner une deuxième tribune, car cela n’est pas prévu dans la maquette, sauf s’ils apprenaient le chinois pour convaincre les techniciens venus du pays de Mao. La maquette ne comportant pas de deuxième tribune, il est exclu que les Chinois, maîtres-d’œuvre de l’ouvrage, reviennent là-dessus.

Sabar japonais

Les amis japonais de Doudou Ndiaye Rose sont enfin arrivés hier à Dakar, pour participer à la célébration de ses 50 ans de carrière ! Il s’agit du trio de Shuichi Hidano, qui a fait une très belle prestation de tambours à l’ambassade du Japon. Ils donnent rendez-vous au public sénégalais le samedi 26 avril au théâtre Sorano à partir de 21h. A la découverte du «Sabar japonais», Doudou Ndiaye Rose invite tout le monde à participer à la fête. Hidano, pour sa part, fera savoir qu’il est très heureux de fouler le sol sénégalais pour la première fois de sa vie. Nous apprenant que le tambour japonais n’est pas accessible à tout le monde dans son pays. Car, le jeu n’en est pas aisé et le matériel de confection est très cher. Rares sont ceux qui s’y adonnent.

Sabar japonais (bis)

Quant à Doudou Ndiaye Rose, il dira que l’archipel est son second pays natal. Il s’y est rendu 13 fois ! Mais il a du mal à parler le japonais, langue difficile. Néanmoins, il a acheté un livre bilingue japonais-français, pour s’initier. Mais comme un de ses fils vit là-bas, il n’a pas de problème pour communiquer. L’ambassadeur du Japon a présidé la cérémonie et a magnifié le partenariat culturel entre les deux pays. Doudou Ndiaye Rose préviendra, à toutes fins utiles, qu’il n’est pas le sel disponible pour tous les plats. Ceci, pour montrer que le groupe japonais qu’il vient de recevoir, constitue une exception. «Ce sont les meilleurs», a-t-il clamé

Tomate

Ça craint fortement du côté des producteurs de la filière tomate. Car, des producteurs issus de 12 unions paysannes dans la communauté rurale de Gaé (département de Dagana) et qui s’activent dans la culture de tomate, se sont retrouvés à Gaé pour évaluer la campagne de tomate 2007/ 2008. Face à la presse, les paysans délégués par leurs pairs, ont fait état de la situation, jugée catastrophique. Et selon eux, les aléas climatiques (pluies hors saison, vent chaud et sec), mauvaise qualité des certains intrants (semences, engrais et produits phytosanitaire), sont les causes qui ont entraîné des conséquences fâcheuses. Les producteurs de tomate disent être dans l’impossibilité de rembourser les crédits de la campagne agricole 2007/ 2008 vis-à-vis des institutions financières (banques et mutuelles).

Tomate (bis)

Pire, ils se disent inquiets à propos du financement de la prochaine campagne. Pas besoin de vous dire que n’étant pas en mesure de rembourser les crédits, ils sont sûrs de ne plus recevoir de crédits. Et le cas échéant, les producteurs de tomate pensent que cela pourrait engendrer l’installation de la faim dans la zone. Raison pour laquelle, ils ont opté pour la mise en place d’un cadre de concertation et commis un huissier pour constater les dégâts dans les différentes unions paysannes. D’ailleurs, ils attendent les rapports de l’huissier pour faire parvenir un mémorandum au chef de l’Etat et lui demander une audience directe pour trouver des solutions à la finalisation des accords de 2001/ 2002. Par la même occasion, les producteurs de tomate demandent à être pris en compte concernant les 10 milliards que Gorgui a octroyés au monde rural.