Se déplacer à Dakar ou encore en banlieue après la pluie est un véritable parcours du combattant. Hier, la journée pluvieuse a causé d’énormes difficultés aux populations qui ont vécu un calvaire indescriptible.
Circuler à Dakar précisément à Pikine dans la banlieue, après le passage d’une pluie, est très difficile, voire quasi impossible. De Texaco à Bountou-Pikine, du rond point Front de terre aux 2 stations de Castors, les usagers perdent facilement patience et les nerfs ont vite tendance à s’échauffer. Si ce ne sont pas les embouteillages, à chaque coin, qui agacent les usagers, ce sont les ordures qui pullulent un peu partout, laissant ainsi échapper des odeurs pestilentielles qui irritent les gens. Au moment où certains, assis au volant de leur voiture, tentent de suivre les interminables files qui se dessinent sur les routes jusqu’à arriver à destination, d’autres cherchent des raccourcis. A cela, s’ajoutent les klaxons des véhiculent mêlés aux cris des apprentis et chauffeurs. Le tout formant ainsi une pollution sonore qui tympanise à la limite les oreilles des usagers.
Cette situation est certes vécue presque tous les jours par les usagers, mais elle atteint son summum surtout après la tombée de la pluie. Au niveau du rond point de Front de terre, par exemple, les usagers ont souffert hier. Les travaux qui y sont entamés et qui ne sont pas toujours achevés ont été la goutte d’eau qui a presque failli faire déborder le vase. Même les policiers qui étaient préposés à faire régner de l’ordre, ont eu du mal à gérer la circulation. Et ceci a été plus accentué par certaines brebis galeuses qui refusaient de suivre les files. Pis, malgré l’étroitesse des ruelles, certains ont tenté de les emprunter pour rallier au plus vite leur destination finale.
Au niveau de Texaco, ce sont les flaques d’eau qui se trouvent sur la route et les nids de poules, qui ont fini par rendre très mouvementée la circulation à Pikine. L’insalubrité sans précédent aidant, le fait que les cars «Ndiaga Ndiaye» et les «cars rapides» stationnent souvent au milieu de ces tas d’immondices afin que les clients puissent descendre, est souvent perçu comme de la provocation par ces derniers. Et c’est au milieu de ce désordre que les insanités proférées par les apprentis, chauffeurs et clients fusent de partout. Ils peuvent rester des heures à se traiter de tous les noms d’oiseaux et parfois, ils en viennent même aux mains. Ce scénario est vécu au quotidien par les Pikinois, en particulier, et les Dakarois, en général.
1 Commentaires
Enquêteur
En Août, 2013 (19:27 PM)Participer à la Discussion