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[ REPORTAGE ] Départs vers les régions pour la Tabaski : Ce n’est pas encore la grande affluence

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[ REPORTAGE ] Départs vers les régions pour la Tabaski : Ce n’est pas encore la grande affluence

A 48 heures de la fête de la Tabaski, ce n’est toujours pas le grand rush à la célèbre gare routière ‘Pompiers’ connu pour ses multiples itinéraires vers les régions du pays.De fait, la hausse des tarifs n’y est pas encore d’actualité. Ce qui rassure les quelques usagers présents sur les lieux. Reportage. Les Sénégalais vont fêter, lundi, la Tabaski. La plupart des résidents de la capitale n’y étant pas originaires, l’occasion est ainsi donnée pour eux d’aller séjourner en famille. 

A Dakar, ce n’est sûrement pas le moyen de transport vers les régions qui fait défaut. En effet, des minibus aux bus, en passant par les taxis, Peugeot 505, communément appelés ‘7 places’, tous les moyens sont mis en œuvre pour que chacun puisse facilement gagner sa localité. Il suffit de faire un tour à la fameuse gare routière ‘Pompiers’ pour trouver son chemin. Il est 11 heures lorsque nous y arrivons ce vendredi. Situé à quelques encablures du Central Park, à côté du pont de Colobane, ce garage est de loin le plus populaire de Dakar. Au point que les conducteurs qui y travaillent le surnomment le ’Garage national’ de Dakar. Pour l’heure, le soleil darde ses rayons sur l’endroit tandis qu’un vent plus ou moins violent soulève les multiples immondices qui gisent sur le sol et emporte au loin la fumée provenant des pots d’échappement. Sur place, environ une centaine de véhicules ‘7 places’ rivalisent avec quelques bus. A environ 48 heures de l’Aïd El Kébir, le garage est plutôt calme ; aucune grande bousculade n’y est encore constatée. 

La tranquillité est de mise. Seules quelques voix s’élèvent de temps à autre pour ensuite s’étouffer sous les tintements des klaxons. Dans cette mouvance, badauds, vendeurs et laveurs de voitures agrémentent la place par des navettes incessantes. Plusieurs panneaux sur lesquels sont marquées les destinations des voitures stationnées sont placés un peu partout. Sur un coin des lieux, les voitures qui reviennent de longs voyages sont en train d’être retapés, tandis que d’autres s’apprêtent à partir pour un long trajet de plus. Cheikh Cissé est de ceux qu’on appelle dans le milieu ‘coxeurs’ ; régulateurs chargés d’orienter les clients vers les voilures appropriées. 

Il ne semble pas inquiet de ce calme et range plutôt ce manque d’affluence dans le contexte de conjoncture, mais aussi du fait qu’avec le vendredi, les clients attendent la fin de la grande prière de 14 heures pour donner signe de vie : ’Les voyageurs vont arriver sous peu. Avec la crise, l’argent tarde à se débloquer et surtout on est vendredi aujourd’hui (hier, Ndlr), les fidèles vont d’abord à la prière’, se rassure-t-il. 15 heures. L’endroit commence peu à peu à être bondé de passagers. Et les petites voitures sont visiblement plus prisées que les bus.

 Pour l’heure, aucun bus n’a encore pris son départ, tandis que les ‘7 places’ se remplissent facilement. Les voyageurs, avec de multiples bagages, s’installent dans les véhicules en s’assurant de la sécurité de leurs affaires, constituées le plus souvent de cartons bien emballés et d’un ou deux moutons bien attachés en haut du véhicule. Ibrahima Cissé est un passager en partance pour la Casamance. Confortablement installé dans l’une des voitures qui vont dans cette direction, il se dit satisfait pour l’heure des conditions du voyage : ’Je n’ai, pour le moment aucun problème. Les prix du transport n’ont pas été augmentés. J’ai payé six mille francs comme d’habitude quand je vais en Casamance.

 C’est rassurant’, affirme-t-il avec satisfaction. Contrairement à ce qui se passe les veilles de grandes fêtes, les tarifs n’ont pas augmenté cette année ; la facturation du voyage est restée la même pour les bus. Ce qui fait le grand bonheur des clients. Cependant, pour les chauffeurs, cette augmentation des tarifs est souvent causée par les passagers eux-mêmes. En effet, souligne Cheikh Cissé, ’quelquefois, lorsque le chauffeur revient d’un long voyage, il a besoin de se reposer pendant quelques heures. Les passagers qui partent au dernier moment étant généralement pressés décident d’augmenter eux-mêmes la mise pour motiver le conducteur’, confie-t-il. 

 



1 Commentaires

  1. Auteur

    Jules

    En Novembre, 2011 (13:18 PM)
    Daw lénn ndank fuite YALLA :):):)

    Et Bonne fête a TOUS
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