Des experts ont recommandé vendredi la mise en place d’un plan ou schéma directeur capable de sécuriser l'espace aéroportuaire sénégalais, en évitant surtout l'installation des populations dans les abords des aéroports. ''Il faut un plan directeur qui définit la vie de l’aéroport et sa mise à jour sur une base périodique'', a suggéré l’ingénieur en aviation civile Mamadou Niang de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). M. Niang a aussi préconisé l’établissement de ''servitudes'' aux abords des aéroports, pour éviter l’occupation anarchique de leurs alentours, ce qui constitue ''un réel danger'' pour la navigation aérienne. Il s’exprimait à l’occasion de la ''Journée de l’aviation civile internationale'' marquée par la tenue d'un panel sur ''les servitudes aéronautiques, impacts et enjeux sur le plan environnemental'', à l'occasion de la 21ème Foire internationale de Dakar (FIDAK), du 29 novembre au 12 décembre. El Hadji Ibrahima Mané, le coordonnateur général des travaux de l’Aéroport international Blaise Diagne, a, lors du même panel, insisté sur la nécessité de mettre en place un comité de gestion des servitudes aéroportuaires. Ce comité doit, selon lui, se prononcer sur l'attribution des parcelles autour des aéroports, à l'AIBD notamment. Aussi a-t-il proposé l'élaboration d'un schéma directeur d’aménagement des terres situées aux abords des aéroports. Les servitudes aéroportuaires sont des éléments essentiels de la navigation aérienne, selon M. Mané. Elles diffusent des signaux captés par les aéronefs, a-t-il expliqué, soulignant que lorsque ces zones sont occupées, ''les informations ne sont plus fiables et peuvent causer des perturbations pouvant entrainer des collisions et des crashs''. Les participants du panel ont mis l’accent aussi sur la nécessité de mettre un terme à ''l'occupation illégale'' des emprises aéroportuaires au Sénégal. Ils ont souligné la nécessité de sensibiliser les populations sur les risques encourus en cas de non-respect des normes de sécurité de la navigation aérienne. Selon eux, parmi ces risques figure l'occupation illégale du domaine aéroportuaire. BS/ESF
8 Commentaires
Contrôleur Aérien
En Décembre, 2012 (19:21 PM)Wade a mis en oeuvre un contrôle des voyageurs (avec prise de photo et d'empreintes, qui coûte 6 Euros à chaque passager), et il n'a même pas été capable d'arrurer la sécurité des passagers avec une occupation anarchique de l'emprise aéroportuaire de l'aéroport. L'article explique qu'aujourd'hui, les liaisons entre la tour de contrôle et les avions peuvent être facilement pertubées par les riverains de la piste. Inquiétant, non ? Surtout que les vols en soirée sont très rapprochés.
Encore deux ans à tenir : gageons qu'il n'y aura pas d'accident d'ici là.
Contre-contrôleur
En Décembre, 2012 (01:12 AM)Passager Clandestin
En Décembre, 2012 (07:11 AM)Dites voir, les spécialistes, pouvez-vous éclairer ma lanterne ? Je me suis toujours demandé pourquoi il fallait éteindre la cabine en atterrisssant de nuit ? Qu'est ce que ça change ? Est-ce pour que les contrôleurs aériens distinguent mieux l'avion ? Merci de votre réponse.
Nts-
En Décembre, 2012 (09:03 AM)L'aéroport de Dakar LSS à Yoff est un aéroport sûr. La piste est assez large et longue pour permettre à n'importe quel avion de s'y poser. Les équipements techniques de l'ASECNA sont aux normes internationales.
N'oubliez pas que l'avion Concorde s'y posait sans problème dans les années 80'.
Je préfère de loin l'aéroport LSS à celui de DIASS AIBD.
Les deux aéroports vont fonctionner en même temps et toutes les Compagnies aériennes choisiront d'atterrir à LSS. AIBD sera comme la basilique de Yamoussoukro. Il sera grand et beau mais il ne recevra pas grand monde. Un gros problème va se poser...
B 52 De Louga
En Décembre, 2012 (10:20 AM)Fateko
En Décembre, 2012 (16:35 PM)Cdb Balthazar
En Décembre, 2012 (05:29 AM)Ractaw
En Décembre, 2012 (23:59 PM)Participer à la Discussion