En marge de la rencontre de présentation du Plan d’action national de la Résolution 70 de l’Union internationale des télécommunications (Uit), le représentant du ministre de la Communication et des Tic, Mamadou Moustapha Seck, avoue que ‘Le ministère n’a pas beaucoup de ressources féminines’. Un paradoxe, alors que le ministère se veut promoteur d’une plus grande place de la femme au sein du secteur des Tic. Interrogé sur cette contradiction entre les dires et les faits, Mamadou Moustapha Seck déplore le manque de qualification des femmes.‘En général, celles dont dispose le ministère n’ont pas un niveau universitaire requis. Ce sont des secrétaires en général. C’est dû à des manques de qualification, un manque de ressources humaines compétentes’.
Mais ce n’est pas une fatalité pour ce conseiller technique au ministère de la Communication, car ‘le ministère a mis en place une - Cellule Genre - et a nommé une conseillère technique chargée du genre, Mme Ndiaye. Elle est en train de tout mettre en œuvre pour combler le gap et arriver à une parité parfaite’. Ce, entre autres, par le ‘recrutement des ressources humaines féminines qui soient à niveau, un renforcement des capacités des ressources humaines présentes dans les ministères, et la formation des femmes’.
Et si Me Seck avoue qu’il s’agit bien de mesure de discrimination positive, il ajoute aussitôt que ‘lorsque finalement les femmes seront suffisamment formées à ce moment-là, la politique de discrimination positive devra prendre fin et ce sera la compétence qui pourra être mise en avant’.
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Paulimar
En Novembre, 2011 (09:50 AM)Participer à la Discussion