La désignation du successeur du défunt chef du village de Dondou, décédé dans un accident de la circulation, dont le vote est prévu le 19 juillet prochain, est à l’origine de vives tensions entre deux factions rivales prétendantes au leadership.
Dans ce grand village de la commune de Bokidiawé, situé dans le Daande Maayo Nord, à quelques encablures de la commune de Nguidjilone, les démons de la division ont fini d’éclabousser la quiétude de la localité, dont la chefferie était assurée par l’imam de la mosquée qui assurait l’intérim. Ce, malgré les multiples médiations déroulées par des dignitaires qui n’ont pas réussi à désamorcer la bombe.
Cette situation conflictuelle, où l'on redoute un affrontement entre les deux camps, s’est installée lorsque le clan Gueyebé, qui appuie la candidature d’un autochtone, s’est braqué contre la légitimité du candidat des Mbodjbé, dépeint comme un non résident.
« L'homme, qui réside en France, ne vient en vacances que pour deux ou trois mois, ne figurait pas sur le fichier électoral et non moins au niveau du recensement des carrés. Il a été inséré en dernier lieu », dénonce Sidy Yaya Guèye qui crie à « l’injustice » et à « la malversation ».
Des allégations que rejette Souleymane Konté, le porte-parole du camp adverse, qui affirme que « le candidat des Mbodjbé, natif du village », a « sa famille sur place et est bien éligible, parce que remplissant toutes les conditions nécessaires, après avoir fourni ses dossiers pour prétendre au poste».
Selon certaines indiscrétions, à Dondou, l’heure n’est pas de savoir quel camp à raison ou tort. L'urgence est d'éviter un affrontement.
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