La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiatou Thiam, a souligné mercredi l’importance de l’approche des droits humains dans la lutte contre le Sida.
‘’Le CNLS essaie en ce moment d’innover et de voir dans quelle mesure accélérer la riposte au Sida. Dans les stratégies mises en œuvre, l’approche des droits humains est très importante’’, a-t-elle dit.
Le Docteur Safiatou Thiam s’exprimait lors d’un atelier d’orientation sur les droits humains et le VHI, organisé en relation avec le ministère de la Justice, l’Association des femmes juristes (AJS), l’Association des jeunes avocats et le ministère de l’Intérieur. Cette rencontre se poursuivra jusqu’au samedi 09 septembre.
Selon elle, une analyse de la situation du Sida au Sénégal a permis de voir que l’infection est concentrée sur un groupe vulnérable appelé population-clé, qui concerne surtout les homosexuels et les professionnels du sexe, les détenus et les consommateurs de drogues injectables.
‘’Ces derniers sont victimes de discrimination et de stigmatisation au point de vue social et sont souvent en conflit avec la loi. C’est pourquoi nous invitons les garants de la loi à nous faciliter la tâche, pour qu’on puisse mettre fin à la chaîne de transmission’’, a-t-elle poursuivi.
Pour elle, cet atelier servira de plaidoyer et d’orientation pour améliorer l’environnement de travail et de la riposte contre le Sida.
Elle annonce que la Loi n° 2010-03 du 9 avril 2010 relative au VIH/Sida sera revisitée pour une meilleure application, avec comme résultat, la reconnaissance, le respect et la réalisation des droits des populations-clés et des détenus dans le contexte national de lutte contre le Sida.
Le docteur Safiatou Thiam a rappelé que le but est d’orienter les acteurs de la riposte pour une intégration effective de l’approche-droits humains dans la lutte contre le VIH/Sida.
5 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2017 (16:45 PM)Le Patriote
En Septembre, 2017 (16:48 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (19:43 PM)wégn , fou tooy mou dal
Dr Mouhamadou Bamba Ndiaye
En Septembre, 2017 (06:53 AM)Actuellement, il est admis par tous les chercheurs que le VIH n’est pas seul en cause dans la survenue du SIDA ; en vérité, une situation à risque (homosexualité, prostitution, toxicomanie, promiscuité sexuelle) est quasi obligatoire pour le développement du Sida ; et ceci va conditionner fondamentalement la perception du SIDA par le Musulman qui ne devrait pas du reste différer de celle du Chrétien et du Juif. En effet, l’homosexualité est une perversion sexuelle réprouvée par toutes les religions monothéistes (Islam, Christianisme, Judaïsme) ; elle remonte à l’époque du Prophète Loth – contemporain de Abraham, le ‘’Père de tous les croyants’’ ; et cette première communauté homosexuelle fut châtiée de façon mémorable par un terrible cataclysme ayant complètement détruit les villes de Sodome et Gomorrhe ; les récits qui sont rapportés dans la Bible et le Coran sont plus qu’explicites et constituent pour les croyants un rappel éternel, du fait de l’immuabilité de la coutume de Dieu. Oui, la vie est un éternel recommencement dirait l’autre ! Ainsi, les mêmes turpitudes entraînent toujours les mêmes conséquences - Telle est, en toute vérité, la perception de tous les croyants ; et nier une telle réalité relève véritablement d’une incrédulité morbide ou d’une hypocrisie certaine. Ainsi, du fait de la liberté d’opinion, les non-croyants qui sont de très loin minoritaires doivent permettre aux croyants d’exprimer librement leurs croyances, de bâtir des théories ou des thèses à partir des ‘’Textes Sacrés’’ et ensuite de les vérifier scientifiquement. C’est très clair, pour les musulmans, les chrétiens et les juifs, tout malheur lié à une pratique homosexuelle ou à une turpitude manifeste ne peut être considéré que comme une malédiction (une sanction divine).
Il ne s’agit point de vouloir stigmatiser les sujets à risque – bien au contraire ! Car même si le SIDA est incontestablement la maladie des homosexuels et des pervers, d’une manière générale, il demeure l’affaire de tous - et des religieux en particulier.
En vérité, une telle perception du SIDA est nécessaire, voire obligatoire, pour envisager en conséquence une prévention plus efficace et une prise en charge plus effective ; oui, dans cette perspective qui est celle de l’Islam et des autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme), il est illusoire d’envisager une prise en charge thérapeutique efficiente en dehors d’un repentir sincère et donc d’une rupture définitive avec la pratique à risque – à l’aide de la prière qui prémunit contre la tentation et éloigne de la turpitude et des actions blâmables.
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Anonyme
En Juillet, 2018 (12:08 PM)Participer à la Discussion