Vols, exploitations irrégulières des débits de boissons alcoolisées, occupations illégales de parcelles et escroquerie, prostitution et trafic de chanvre indien. Tels sont les maux dont souffrent les communes de Diamniadio et Sébikotane. Mais, l'adjudant-chef, Thierno Ndiaye annonce qu'il est sur le point «d'assainir les lieux ».
Réputé être un carrefour, Diamniadio est un passage incontournable pour tout voyageur qui entre ou sort de Dakar. Un statut qui, malheureusement, fait d'elle un havre de prostituées et de délinquants. Mais, pour débarrasser Diamniadio de ses «immondices», le nouveau commandant de la brigade de gendarmerie a pris la ferme résolution de mettre fin à cette situation. Mieux, l'adjudant-chef Thierno Ndiaye dit vouloir couper le mal à la racine en commençant par le célèbre «Columbia bar » et un quartier flottant du nom de Darou Salam.
«Il y a trop de bandits à Diamniadio», soutient d'emblée le commandant Ndiaye. Mais, râssure-t-il, sous peu on n'entendra plus parler d'eux. Faisant ainsi allusion aux opérations coup de poing qui se préparent. «Notre brigade prend en charge les deux communes de Diamniadio et de Sébikotane. Ce qui rend davantage complexe notre tâche, car rien que pour Diamniadio, nous avons affaire à deux endroits de réputation dangereuse. C'est le Colombia bar où l'on nous dit qu'il y a des prostituées mineures et le quartier Darou Salam qui regroupe tous les débits de boissons alcoolisées, mais surtout les vieilles prostituées clandestines et autres délinquants», explique l'adjudant-chef Ndiaye. Aussi, précise notre interlocuteur, Darou Salam accueille beaucoup d'étrangers de différentes nationalités. Il s'agit entre autres de Nigérians, de Maliens, etc. Il en est de même pour «Columbia bar». Toutefois, le chef de la brigade de Diamniadio note que lorsqu'il s'agit de trafic de chanvre indien, nos compatriotes se font le plus remarquer et brillent par leur habileté. En atteste la saisie opérée sur des Sénégalais de plus d'une tonne de yamba le 15 septembre dernier.
Abordant le cas des travailleuses du sexe, le commandant fait savoir qu'hormis les mineures, elles sont prises en charge par une sage-femme qui leur fait faire tous les dix jours une visite vénéréologique. Le contraire les exposerait à des poursuites pour défaut de carnet de santé. «En général, celles qui sont au Columbia bar sont toutes en règle. Sinon, elles se réfugient à Darou Salam où nous effectuons fréquemment des descentes et des contrôles.» S'agissant des cas de meurtres, l'adjudant-chef Thierno Ndiaye indique que «depuis son arrivée à la brigade de Diamniadio, il n'y a qu'un seul cas de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la commettre et son auteur a finalement été appréhendé.»
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