«La région est devenue un point focal pour le trafic de stimulants de type amphétamine (Ats), qui sont de plus en plus consommés localement. La région a connu une augmentation du trafic et de la fabrication de la méthamphétamine, qui se traduit par l’aggravation des problèmes de santé publique en raison du déficit global de la capacité institutionnelle à répondre à ces questions», note les documents.
En outre, les rapports soutiennent que «l’impunité et la corruption sont le résultat et facilitent les crimes commis en lien avec la drogue, permettant aux syndicats du crime d’engranger d’énormes bénéfices grâce à ces activités illicites, renforçant leur pouvoir de déstabilisation».
Les documents notent, enfin, que la classe moyenne émergente dans certaines parties de la région et du continent représente un marché attrayant pour les trafiquants de drogue et les syndicats du crime organisé transnational.
Et les politiques d’application de la loi élaborées doivent donc être mises en œuvre, tandis que le traitement fondé sur des preuves de réussite et les soins des personnes dépendantes à la drogue doivent être mis à disposition pour obtenir une réduction de l’offre et de la demande de drogues illicites en Afrique et dans le monde entier.
Le Coordonnateur du Programme Sahel du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (Unodc), Erik Van Der Veen, a présenté ces rapports à la presse, ce mercredi 2 mars 2016, à Dakar.
0 Commentaires
Participer à la Discussion