En effet, selon Me Alioune Sall, les députés qui sont habilités à faire ce contrôle n’ont pas cette capacité à cause de l’illettrisme de la majorité de ces derniers. Mais aussi, leur propension à passer les questions politiques au détriment de toute autre. « Le contrôle des lois est confié à des hommes politiques qui ont d’autres soucis), déplore Me Sall. Et à son avis, cette situation fait que les propositions de lois concernent très souvent les aspects politiques. Et ceci, au détriment des droits économiques, sociaux et culturels qui donnent obligation à l’Etat à assurer le bien-être des citoyens. A savoir, la santé, l’emploi, le logement… Et l’éducation, qui malheureusement, d’après la représentante régionale de l’Ong Aid Action qui présentait une communication sur le droit à l’éducation, est confronté au problème de la qualité.
En effet, faisant allusion au mode recrutement des corps émergents, Mme Victorine Djitrinou dira : « un médecin on ne le recrute pas dans la rue, et l’enseignant est celui qui doit soigner la tête de l’enfant ». Qualifiant même ce mode de recrutement d’ « assassinat », elle regrette, que l’exemple du Sénégal soit suivi par d’autres pays. Aussi, plaide-t-elle pour que les Etats résistent à l’idéologie du Fonds monétaire international (Fmi) incitant la restriction du recrutement. Une restriction qui a poussé le Sénégal à trouver la parade par la création du corps des volontaires et vacataires dont le niveau de formation est décrié. Ainsi pour le respect d’une éducation de qualité, Mme Djitrinou invite les Etats à arrêter les recrutements et à former ceux qui sont déjà recrutés. Et enfin, les rémunérer au même titre que les professionnels.
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