La situation est redevenue tendue entre le fils du président de la République, Karim Wade et le ministre de l'énergie, Samuel Sarr. Profitant des nouveaux délestages, Karim Wade après avoir tout tenter pour faire débarquer Samuel, a écrit au ministre. "Dotez-le d'un groupe électrogène à l'instar des autres aéroports", lui répond Samuel.
La situation est redevenue tendue entre le fils du président de la République, Karim Wade et le ministre de l'énergie, Samuel Sarr. Profitant des nouveaux délestages, Karim Wade après avoir tout tenté pour faire débarquer Samuel, a écrit au ministre pour lui demander de mettre "l'aéroport de Dakar hors-délestage". Réponse sèche de Sarr dans une missive : "Cherchez pour l'aéroport des groupes électrogènes de capacité suffisante". C'est le journal Le Quotidien qui lâche l'affaire : « Echange épistolaire entre Karim Wade, ministre de la coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures et Samuel Sarr, ministre de l’Energie à propos des coupures d’électricité. Au détour duquel on apprend que l’aéroport Léopold Sédar Senghor, la seule porte d’entrée du Sénégal, présente quelques lacunes en ce qui concerne la qualité de la continuité du service. A l’instar de tous les Sénégalais, M.Wade, le ministre d’Etat, a semblé très affecté par les difficultés qu’a connues le pays en ce qui concerne l’approvisionnement régulier en électricité qui sévit au Sénégal (…). En sa qualité de responsable des transports aériens et des Infrastructures, Karim Wade a saisi Samuel Sarr par courrier pour lui demander de mettre l’Aéroport Léopold Sédar Senghor hors délestage, après que cette plateforme stratégique a subi quelques perturbations plus ou moins importantes », écrit « Le Quotidien ».
Dans sa réponse, note « Le Quotidien », « le ministre de l’Energie assure à son collègue que « l’aéroport international Léopold Sédar Senghor fait partie des zones stratégiques où la Senelec est tenue d’assurer une fourniture du courant électrique en qualité et en quantité ». M. Sarr d’assurer cependant que la situation particulière vécue à cette période dans l’approvisionnement en électricité avec « un déficit jamais égalé de 140 Mw » a fait que mettre l’aéroport hors délestage était difficile à respecter. « Vous voudriez bien demander à vos services compétents de doter l’Aéroport de groupes électrogènes de secours avec une puissance suffisante afin de parer à toute éventualité, à l’instar des autres aéroports du monde »
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