Le Figaro: Édouard, quel est votre tout premier souvenir de Roland-Garros
Édouard Cissé: Devinez! J'avais cinq ans et je me souviens de la victoire de Yannick Noah, sans doute parce qu'il était métis, comme moi. Je me souviens plus trop du match mais de l'image où il se retourne vers son papa une fois la balle de match jouée. J'ai un autre souvenir marquant de Michaël Chang qui sert à la cuillère face à Ivan Lendl. Un moment fabuleux.
Êtes-vous un fidèle des courts à Roland-Garros?
Quand je jouais au Paris SG je venais de temps en temps voir les matches. J'étais assez curieux de l'ambiance sur les courts qui change du football.
L'ambiance du village de Roland-Garros, vous plaît-elle?
Je suis invité par la Fédération française de tennis et comme je viens de vous le dire, je suis curieux de découvrir de nouvelles ambiances. Mais quand il fait beau, que je vois cette ambiance, la ferveur et l'événement que constitue ce tournoi je me suis parfois dit: «Mais, pourquoi je n'ai pas fait du tennis?» (rires)
Justement, êtes-vous joueur?
Disons que je renvoie la balle mais je suis un élève appliqué. J'ai envie de bien jouer, de jouer proprement sans pour autant être super bon. D'ailleurs, je ne sais pas si ça vous fait cela mais à chaque fois qu'arrive Roland-Garros je me dis: «Bon, je vais sérieusement m'y mettre. C'est l'effet Roland-Garros! Et puis je traîne un peu et quand arrive l'automne je me dis: «Il fait trop froid, je m'y collerais le printemps prochain.»
Vos partenaires étaient-ils des joueurs du Paris SG?
Pas forcément mais je sais que certains étaient vraiment bons, comme Jérôme Alonzo, Lionel Letizi et Jérôme Rothen.
Quel était votre joueur préféré?
J'adorais Stefan Edberg et son style.
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