Plusieurs fois, des dérives ont été notées dans le système éducatif. C’est l’avis du secrétaire général de l’Uden, Mamadou Diop dit «Castro». Lorsque des élèves séquestrent leurs professeurs, des parents s’en prennent à eux, il y a lieu de revoir la qualité de la grille de formation des enseignants, indiquait le leader de l’Uden, lors de sa dernière conférence de presse. «Il n’y a pas de déontologie ou de morale», constate Mamadou Diop «Castro». C’est que, poursuit-il, ils doivent changer de comportement et comprendre les enjeux et les missions qui leur sont confiés. Les membres de ce syndicat affilié à l’Unsas décèlent, par ailleurs, «les manquements du système éducatif».
Parmi ces écueils, la journée continue. C’est pourquoi, jure M. Diop : «Nous n’atteindrons jamais le quantum horaire international qui est à 900 heures alors que nous en sommes à 600 (seulement).» Sans oublier les «interminables» fêtes «non maîtrisées» dues à un système «lâche». «Au-delà des fêtes codifiées, on prolonge les fêtes comme on veut», martèle-t-il.
Autre difficulté de l’école, les programmes «démentiels» servis aux élèves et aux étudiants. Et, pour cause. On (leur) fait apprendre trop de choses. Et, cela représente, aux yeux de «Castro», la «pédagogie de l’échec puisque c’est l’échec du plus grand nombre».
L’école sénégalaise est traversée, ces dernièrs années, par une série de longues grèves des enseignants. Ces derniers posent, souvent, des revendications d’ordre pécunier.
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