L'aviculture a enregistré des ''progrès notoires'' au Sénégal, à travers notamment la production de viande de volaille, passée de 29.042 tonnes en 2005 à 65.507 tonnes en 2013, a indiqué Babacar Ngom, président de l’interprofession avicole sénégalaise (IPAS).
Dans le même temps, la production d’œufs de consommation est passée de 324 millions à 520 millions d’unités au cours de la même période, a-t-il dit, jeudi, à Mbour, au cours d'un atelier sous-régional de réflexion avec les transports aériens sur le transport de poussins d’un jour.
Cette rencontre se déroule se tient à l’initiative de l’Union des organisations de la filière avicole des pays de l’UEMOA (UFOA).
Malgré tout, "des contraintes structurelles persistantes" continuent de peser sur les initiatives et les efforts des acteurs, parmi lesquelles la question de l'accès à "un crédit adapté" à l'investissement, sans compter "les difficultés d’approvisionnement liées à la disponibilité limitée de matières premières locales", entre autres.
"C'est fort de ce constat que certaines organisations sous-régionales dont l’UEMOA ont décidé d’accompagner notre organisation dans sa quête de renforcement et de modernisation de sa base de production notamment par l’amélioration de la solidarité entre les organisations membres de l’UFOA (...)'', a déclaré le président de l’interprofession avicole sénégalaise (IPAS).
L’Union économique et monétaire ouest africaine a également retenu d'aider à l’augmentation de la compétitivité des produits et services avicoles, de contribuer à la promotion des investissements des acteurs concernés au sein de l’espace UEMOA.
Selon Babacar Ngom, l'UEMOA a également promis d'oeuvrer à la facilitation de l’écoulement et du transport des produits entre les Etats et la recherche de fonds d’appui à la filière.
Dans cette perspective, a-t-il indiqué, la synergie attendue devrait assurer aux acteurs de l’UFOA la réalisation de leur ambition de faire de l’aviculture "le socle de création de richesses et du développement socio-économique" de leurs pays respectifs.
"L’existence d’interprofessions avicoles fortes et l’accompagnement des pouvoirs publics et des partenaires contribueront au renforcement de la dynamique d’intégration et de compétitivité de la filière avicole dont le rayonnement peut valoir à nos pays un positionnement stratégique sur le marché international", a fait valoir le président de l’IPAS.
ADE/BK
4 Commentaires
Mara
En Décembre, 2014 (10:04 AM)Notre droit, celui de l'OHADA, interdit la position de ce monsieur. La libre concurrence est un principe fondamental qu'il ne faut sacrifier pour aucun intérêt, par qui que soit sous peine de se compromettre. Les conseils que vous prodiguez à nos jeunes managers dans les écoles de management quand on vous y invite, ne sont pas compatibles avec vos propos. L'autosuffisance en quoi que se soit ne se décréte pas, au mieux elle se constate, pensez-vous que la cuisse de poulet soit la nourriture la mieux partager au Sénégal. Imaginons que Mr Ndour ou Mr.Niass, voir Mr. Bougane, se lève pour dire qu'il y a assez de télévisions dans ce pays. Ce n'est pas crédible. Le lobby est une chose, la raison en est une autre. Ceci n'enlève absolument rien au respect que vous méritez et que nous vous rendons.
Kis
En Décembre, 2014 (15:47 PM)Verite
En Décembre, 2014 (20:22 PM)Kalkulart
En Décembre, 2014 (21:04 PM)1.l augmentation sans cesse de l aliments de volaille.hors la tonne de mais et autres cere1les a fortement baisse dans le marche mondial.par exemple le mais est passe de 164 a 64 le prix a la tonne.
2.l augmentation sans cesse des produit veterinaires.
3. La mauvaise qualite des poussins et de l aliment
4. L absence dune politique d encadrement de l etat et le manque de formation a la base.
5.la concurence et la desorganisation du secteur.
6.le manque de bcontrole et de labelisation qualite a la production.
7.la normalisation des prix sur le marche..
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