De longues heures d'attente au niveau de certains axes routiers de la capitale, c'est la galère que vivent au quotidien les usagers depuis un certain moment. Une situation constatée au niveau d'axes comme la Patte d'oie, le rond-point de Liberté 6, l'avenue Cheikh Anta Diop et le centre-ville.
Se déplacer au niveau de certains axes de la capitale rappelle les périodes de durs embouteillages que chauffeurs et autres usagers de la route pensaient révolues, depuis la construction de nouvelles infrastructures. Mais ce phénomène est revenu depuis un certain moment. Ce qui met les usagers dans un calvaire insoutenable. Du pont de la Patte d'Oie au centre-ville en passant par le rond-point de Liberté 6, l'avenue Cheikh Anta Diop, le rond-point de la Rts, celui du Front de Terre, etc., le décor est le même. On assiste à d'énormes bouchons faisant perdre aux usagers beaucoup de temps pour aller travailler ou vaquer simplement à leurs occupations.
Une situation qu'illustre bien le centre-ville au niveau du carrefour de Sandaga. «On est obligé de faire des déviations. Et parfois les longues attentes nous donnent des maux de rein ou des crampes au niveau des jambes», déplore Mbaye Ngom au volant de son véhicule. Et selon lui, «c'est le soir et le matin qu'il y a plus d'embouteillages surtout au niveau de la route de Rufisque, allant de Keur Mbaye Fall à Bountou Pikine». Ne s'attendant pas à une fin de ce calvaire, il dit : «il sera difficile de régler le problème des embouteillages parce qu'il y a trop de voitures».
Moussa Ndiaye chauffeur de taxi se lamente pour sa part des conséquences négatives qu'une telle situation induit sur le prix du carburant. «Avec les embouteillages, on perd trop de gasoil alors qu'il coûte cher. Parfois, pour déposer un client, on perd trop de temps. On fait des déviations», ajoute-t-il. C'est pourquoi il estime : «on doit organiser la circulation avec des feux de signalisation».
Chauffeur de car rapide, Modou Fall dénonce pour sa part l'indiscipline et le non respect du code de la route par certains conducteurs. «Les gens ne respectent pas le code de la route ; en plus ils sont indisciplinés. Il y a aussi les travaux sur certaines routes comme à l'avenue Cheikh Anta Diop qui créent des blocages». Et puis, «presque tout le monde a un moyen de déplacement à Dakar, c'est un facteur du problème des embouteillages».
Les chauffeurs ne sont pas les seuls à vivre le calvaire mais aussi les piétons qui interpellent l'Etat à prendre des mesures. «C'est difficile de se déplacer à Dakar. Et le gouvernement doit nous aider. On est à chaque fois en retard au travail. L'avenue Cheikh Anta Diop est bloquée et le pont de la Patte d'Oie aussi», explique Abdou Aziz Diop.
L'envahissement des artères par les marchands ambulants est également évoqué dans les facteurs favorisant les embouteillages. «Les gens n'ont plus où passer à cause des marchands ambulants. Ils s'installent n'importe où. Certains parmi les chauffeurs sont indisciplinés et ignorants», regrette Malick Anne, commerçant.
9 Commentaires
Detectiv
En Janvier, 2011 (17:20 PM)Sacha
En Janvier, 2011 (17:23 PM)Mbambinta27
En Janvier, 2011 (17:25 PM)Sgl
En Janvier, 2011 (17:43 PM)Lebouc
En Janvier, 2011 (18:43 PM)Me
En Janvier, 2011 (19:40 PM)Sim
En Janvier, 2011 (20:14 PM)Good
En Janvier, 2011 (00:05 AM)Samb
En Janvier, 2011 (14:57 PM)LA SEULE SOLUTION EST DE CRÉER UNE NOUVELLE CAPITALE AU CENTRE DU SÉNÉGAL!
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