Les choses n’ont pas traîné du côté de la Sûreté urbaine. Les trois suspects chinois, arrêtés après le meurtre de leur compatriote Hu Yueping, sont passés à table. Des reliquats de salaire que la Chinoise tardait à verser à son employé sont à l’origine du meurtre. En attendant les résultats de l’autopsie, les trois suspects sont toujours gardés à vue dans les locaux de la Sûreté urbaine.
Le drame qui a frappé la communauté chinoise dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 août dernier est en passe d’être élucidé. En effet, Yu Xue Yong, celui là même qui a signé le crime, a reconnu devant les enquêteurs s’être introduit dans la chambre de la dame pour lui réclamer des reliquats de salaire. Toujours selon Yu Xue, la victime avait l’habitude de retenir une partie de son salaire (200 000 francs le mois) quitte à la lui verser plus tard. Dans la nuit du 13 août dernier, l’employé qui n’en pouvait plus d’attendre a eu, avec son employeuse, une entrevue houleuse qui a finalement tourné au drame. L’acte commis, Yu Xue n’a pas hésité à continuer son acharnement sur la dame avant de finir par la brûler. Il convient de noter l’arrestation, par les limiers de la Sûreté urbaine, d’un autre Chinois du nom de Ni-Zan, dont on ignore toutefois le degré d’implication dans cette affaire. Ce n’est pas tout, car dans cette série d’arrestations, les limiers ont ramené dans leurs filets une prostituée chinoise du nom de Miao Cha Song à qui l’auteur du crime avait confié une partie de l’argent emporté du domicile de Hu Yueping. Désormais, le puzzle est reconstitué et les enquêteurs n’attendent que les résultats de l’autopsie pour passer à la phase de la reconstitution des faits, dernière étape avant la conduite au parquet.
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