En procès contre Week-end magazine le 12 octobre : Aïssatou Diop Fall entame le règlement de compte contre ses ‘détracteurs’

Lorsque Aïssatou Diop Fall annonçait publiquement sa ferme volonté d’en découdre avec ses ‘ détracteurs ’, l’hebdomadaire Week-end magazine croyait que la journaliste ne faisait que prêcher dans le désert. Mais la traduction en actes, de la menace, a fini par convaincre de la détermination de l’ex-directrice des programmes de Walf-Tv de régler ses comptes avec de nombreux organes de presse de la place, en commençant par le journal de Madiambal Diagne.

L’ancienne directrice des programmes de Walf-Tv vient de traduire en actes sa menace de régler ses comptes avec tous ses détracteurs. Et pour commencer, l’hebdomadaire Week-end Magazine est le premier organe de presse de la place à figurer dans le collimateur de la journaliste. Aïssatou Diop Fall traduit le magazine du groupe Avenir communication pour un article paru dans sa livraison n°117 de la semaine du 8 au 14 mai dernier. L’article qu’elle estime diffamatoire signé par notre confrère Pape Sambaré Ndour était intitulé : ‘Aïssatou Diop Fall en flagrant délit de faux’. D’après l’article incriminé, l’ex-directrice des programmes de Walf-Tv aurait commis le délit de ’rupture abusive de contrat’, en quittant son poste au sein du groupe de presse Wal Fadjri : ‘L’ancienne animatrice de l’émission dominicale Sortie, journaliste aux dreadlocks peroxydes, a quitté la direction des programmes de Walf-Tv pour occuper les mêmes fonctions à la Rdv. En catimini, sans aviser officiellement son ex-employeur’. ’En quittant Walf-Tv pour la Rdv, Aïssatou Diop Fall n’a ni démissionné ni déposé un préavis auprès de Sidy Lamine Niass. Du coup, son ex-employeur estime que la journaliste est en flagrant délit de faux’.

L’hebdomadaire Week-end Magazine est même allé jusqu’à recueillir les propos du Président directeur général du groupe de presse Wal Fadjri, Sidy Lamine Niass, qui réagissait sur le départ de Aïssatou Diop Fall. Le patron de Walf de confier à notre confrère Pape Sambaré Ndour : ‘Je ne peux pas dire que Aïssatou Diop Fall est toujours mon employée dans la mesure où elle travaille ailleurs. Mais jusqu’à présent, je n’ai pas reçu sa lettre de démission et je ne l’ai pas non plus licenciée’.

En réalité, ce que la journaliste Aïssatou Diop Falla n’a pas aimé dans l’article incriminé, ce sont les qualificatifs d’’ex-fille chérie du Mollah du Front de terre qui a définitivement coupé le cordon avec son papa Sidy Lamine Niass’, ‘ex-égérie de Walf’, ‘ancienne complice de Sidy Lamine Niass’. En outre, l’article objet du contentieux judiciaire entre les protagonistes relatait, entre autres, les déboires de la journaliste avec la presse, son audience avec le président de la République sans en informer son président directeur général, sa rétrogradation au statut de simple reporter. Mais également, notre confrère Pape Sambaré Ndour a fait allusion, dans ses écrits, du bref passage de Aïssatou Diop Fall à la Radio Dunya Vision (Rdv) ainsi que sa fameuse interview accordée au journal l’Observateur.

Le procès va s’ouvrir à la date du 12 octobre de l’année en cours devant le tribunal correctionnel de Dakar, qui tient ses audiences à la salle 7 du nouveau palais de justice de Dakar.