
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « suivi de l’action des élus locaux jeunes et femmes dans les départements de Kédougou, Kolda et Tambacounda », Enda Prospectives Dialogue Politique ( Enda Diapol), en partenariat avec les Ong Jed, Casades et Sadev ont tenu un atelier de lancement dudit projet ce mardi 29 septembre 2015 au siège d’Enda tiers monde.
Financé par Oxfam, ce projet entre dans le cadre de la mise en œuvre de son programme gouvernance contre la pauvreté et les inégalités au Sénégal. D’une durée de 7 mois, allant de juin à décembre 2015, il vise à renforcer la participation des élus jeunes et femmes dans l’orientation des politiques locales de développement.
Pour une meilleure atteinte des résultats escomptés, Moussa Tall, chargé de programme Enda Diapol a souligné que « les actions du consortium CPPJE ont particulièrement favorisé une prise de conscience citoyenne et politique au niveau des femmes, des jeunes filles et garçons (18-35), amélioré les aptitudes des femmes et des jeunes en matière de communication politique et augmenté leur taux de représentativité au siens des conseils municipaux départementaux », indique –t-il.
Le projet a permis d’augmenter le taux de jeunes présents dans les instances de décisions de quarante-trois localités des anciennes régions de Tambacounda, de Matam, de Kolda et de Kédougou. Ces taux ont surpassé le taux de représentativité des jeunes de 2009 qui était de 20%. Ces localités ont atteint entre 22% et 51.66% de représentativité des jeunes.
Quant aux femmes, à la faveur de la loi sur la parité, elles ont été fortement représentées sur les listes de candidature. Une situation qui a favorisé leur entrée au sein des différents conseils municipaux et départementaux. En effet, à Kolda, le taux de représentativité des femmes est passé de 14% en 2009 à 41,64% en 2014 ; à Tambacounda ce taux est de 47,5% en 2014 alors qu’il était de 15,3% en 2009 ; à Kédougou, le taux de représentativité des femmes s’est élevé à 45,32% en lieu et place des 19,3% de 2009 ; à Matam, on est à 40,25% de femmes qui sont élues en 2014 contre 14,4% en 2009.
Selon Moussa Tall, « Les taux de représentativité des jeunes et des femmes obtenus dans les trois instances locales doivent être consolidés voire renforcés pendant les prochaines élections. Pour ce faire, il sied de travailler en amont sur la qualité de la participation des jeunes et des femmes élus locaux ».
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