L’enseignement religieux est un peu précipité dans les écoles publiques. Cette remarque a été faite par Abbé Alain Maurice Attaba responsable du Comité diocésain du dialogue interreligieux lors du lancement hier lundi 18 mai à la Fondation Konrad Adenauer du 19e numéro d’ « Afrique Citoyenne » intitulé « Enracinement et ouverture : plaidoyer pour le dialogue interreligieux ».
Selon lui, il devrait venir de la base avec un contenu qui cadre avec l’âge, la psychologie de l’enfant.
Des participants, dans, la salle de conférence pleine, ont embouché la même trompette à travers différentes interventions. Pour eux, cet enseignement « doit concerner toutes les religions. Mais aujourd’hui, ce à quoi l’on assiste est un enseignement de l’Islam.
Les enfants des autres religions inscrits à l’école publique ont le droit de connaître les leurs. Ce qui devrait constituer un moyen de cultiver la tolérance dans la société » ont-il noté.
A les en croire, la question a été soulevée depuis les années 80. Il était prévu que les représentants des différentes religions devraient envoyer des représentants qui devraient être formés à l’ex Ecole normale supérieure (Ens, actuelle Fastef).
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