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ENTRETIEN AVEC...Thierno Lo, ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature : «Il y a à manger et à boire dans les ordures»

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ENTRETIEN AVEC...Thierno Lo, ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature : «Il y a à manger et à boire dans les ordures»

Une semaine seulement après que le ramassage des ordures lui a été confié suite à la rupture du contrat entre Ama et l’Etat du Sénégal, le ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature mesure les enjeux de cette activité. Les crocs-en-jambe et autres actes de sabotage ont été enregistrés par Thierno Lô pour lui ôter le pain de la bouche. Ce qui lui permet de constater qu’il y a à manger et à boire dans le ramassage des ordures. Mais, prévient-il, les «prédateurs» et autres «vautours» qui rôdaient autour des décharges n’ont qu’à se tenir car, la transparence sera de mise dans la gestion du pactole de 6 milliards de francs Cfa, objet de toutes les convoitises. Dans l’entretien qui suit, le ministre revient sur les raisons de l’échec de Ama-Senégal et déplore la complicité de certains concessionnaires mus par la recherche du gain.

MISSION DE PROPRETE

«Je suis devenu monsieur ordures ou monsieur propreté mais, je suis un citoyen en qui le président de la République a eu confiance. Je n’essaie pas de comprendre les raisons de ses choix. Mais, j’essaie de mériter le choix et répondre à ses attentes. Je tiens à dire que c’est une mission exaltante car, le problème des ordures est une tare visible. Il y a eu des manquements dans la gestion des ordures c’est pourquoi Dakar est sale et personne ne viendra l’assainir à notre place. Il nous appartient de relever le défi.

Nous comptons réussir cette mission de concert avec l’ensemble du personnel du ministère de l’Environnement, des élus locaux, des Associations sportives et culturelles (Asc) et avec la compréhension et la collaboration des populations. Nous avons commencé à faire l’état des lieux pour comprendre pourquoi Dakar est sale pour, ensuite, apporter les solutions qui s’imposent. Cela, après que le chef de l’Etat a mis à la disposition des structures qui ont eu à gérer ce problème les moyens qu’il fallait : 6 milliards de francs Cfa. La somme était décaissée par trimestre, d’où un règlement à l’avance pour Ama-Sénégal pour que cette structure puisse remplir pleinement sa mission. Le constat est que Ama-Sénégal n’a pas mobilisé toute la logistique qu’il fallait pour répondre à nos attentes.»

LES PECHES DE AMA-SENEGAL

«Il n’a fait que travailler avec des concessionnaires sénégalais dont certains n’avaient pas le matériel qu’il faut pour assurer une véritable collecte des ordures. Il n’y avait que quelques bennes tasseuses, des camions à ciel ouvert qui ne sont pas adaptés à la collecte des ordures. Les camions déversaient les ordures sur le parcours et il y a des difficultés à avoir le tonnage qui a été transporté. D’où toutes les dérives car, certains camions transportaient du sable à la place des ordures. Les tonnages qui ont été facturés sont faits sur la base d’estimation. Ce qui est une porte ouverte à toutes sortes de dérives et de spéculations.

Il s’y ajoute que Ama Sénégal n’a pas payé les concessionnaires, il y a eu des traites impayées, des chèques impayés et les concessionnaires ont retenu le minimum de leur parc. Ce qui a pénalisé la structure et les populations ont vécu avec les ordures dans les maisons, les ont sorties et déversées dans la rue. L’appel aux charretiers pour l’évacuation des ordures, ajouté à cette situation, a mis Dakar dans une insalubrité insoutenable au point que le président de la République prenne la mesure de rompre le contrat avec Ama.

Le contrat avait été rompu pour la première fois et l’Etat du Sénégal, pour lui permettre de reprendre le service, avait décidé de payer des avenants. Mais, Ama n’a pas utilisé les moyens mis à sa disposition pour faire le travail. Et quand une société ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de ses concessionnaires, ne paie pas son personnel et ses arriérés de pharmacie et qui passe en sous-traitance le centre Sindia, c’est qu’il ne peut pas faire face à ses engagements.»

DE LA COMPLICITE DE CERTAINES AUTORITES

«La situation actuelle est de la faute de Ama-Sénégal avec la complicité de certains Sénégalais. Il faut avoir le courage de le dire. Quand des concessionnaires qui n’ont pas la logistique qu’il faut, l’éthique et le comportement citoyen veulent qu’ils se retirent surtout que la société avec laquelle ils sous-traitent est dans un état très nébuleux. On ne doit pas cautionner le pillage des ressources et là, il y a un sursaut que les gens doivent faire pour que les autorités puissent connaître le problème à temps et prendre les mesures qui conviennent. Il y a aussi le comportement de nos concitoyens qui consistait à trouver d’autres méthodes pour nous débarrasser des ordures au lieu de les déverser dans les artères. Il faut aussi noter la défaillance des élus car, la question des ordures est une compétence transférée. Les taxes d’ordures ménagères sont prélevées sur les citoyens. En effet, il y a un minimum d’effort que les collectivités locales doivent faire pour prendre en charge, au mieux qu’elles peuvent, cette compétence qui leur est transférée. Le Sénégal est devenu un pays où chacun doit se regarder dans le miroir pour revoir son comportement au sein de la cité. Parce qu’au-delà de la responsabilité de Ama-Sénégal dans cette situation, il y a des gens qui ont signé le contrat de l’intendance avec la société et d’autres étaient chargés d’appliquer ce contrat. Alors, quand on vous confie une responsabilité et vous constatez des manquements, vous devez agir avant même que le président de la République n’entre en jeu pour décider. C’est pourquoi il a choisi des relais. Il faut mériter cette responsabilité.

A mon niveau de compréhension des choses, Ama Sénégal était sous la responsabilité de l’Agence pour la propreté du Sénégal (Aprosen). Ensuite, il y a eu l’entente Cadak-Car (Communauté des agglomérations de Dakar- Communauté des agglomération de Rufisque) qui payait Ama. Si je saute l’étape de première gestion de Ama par le ministère de l’Environnement, ce sont l’Aprosen et l’entente Cadak-Car qui étaient chargées de contrôler Ama.»

LE PRIX DE LA RUPTURE

«C’est à l’agent judiciaire de l’Etat d’aller vers cette séparation à l’amiable qui est en cours. Car, nous avons reçu la direction de Ama-Sénégal qui a donné son accord. Nous avons également reçu un envoyé du Conseil d’administration de Ama-International qui s’inscrit dans ce même cadre. La séparation à l’amiable, c’est un actif et un passif et il faut se retrouver autour d’une table pour tout régler. Il s’agit de voir ce que Ama a laissé ici en termes d’investissements, ce qu’il doit aussi en terme de fiscalité, de salaires et ce qu’il doit aux prestataires de service. Les négociations sont en cours avec l’agent judiciaire de l’Etat.

Nous avons demandé aux concessionnaires de mettre en veilleuse leur différend contre Ama-Sénégal et de repartir sur de nouvelles bases avec le ministère de l’Environnement. Cela, pour réussir une mission citoyenne qui est de débarrasser Dakar de ses ordures en attendant que l’agent judiciaire de l’Etat règle cette question de séparation à l’amiable entre Ama et l’Etat du Sénégal. Nous avons refait le circuit avec les concessionnaires en prenant des précautions. C’est pourquoi, nous n’avons pas encore signé de contrats avec eux. Parce que nous mettons l’accent sur la logistique. Nous donnons les circuits aux concessionnaires sélectionnés et en collaboration avec des superviseurs que nous avons choisis, des agents de l’Aprosen et de quelques responsables de Ama de faire une évaluation.

Mais, nous nous sommes rendu compte que des concessionnaires qui avaient déclaré avoir des bennes tasseuses n’en ont pas. D’autres déclarent dix camions alors qu’ils n’en ont que cinq. Pendant ce temps, d’autres, par mesure de prudence, déclarent moins que leur patrimoine. L’un comme dans l’autre, cela nous permet d’attribuer les zones à ceux qui sont capables de faire le travail et de faire appel à d’autres. L’Organisme de coordination des activités de vacances (Orcav) a été mis à contribution pour associer les Asc dans le cadre de la sensibilisation des populations en matière de salubrité et de la culture d’un comportement citoyen. Cette démarche paie actuellement car, à notre sixième jour, nous constatons que Dakar commence à revivre. Les gens voient qu’il y a des choses qui sont en train d’être faites.»

LA PART DES COLLECTIVITES LOCALES

«Nous avons attiré l’attention des maires avec qui nous avons tenu une réunion sur les efforts qu’ils doivent faire dans ce cadre. Bien qu’ils n’aient pas assez de moyens, ils ont un minimum à faire surtout avec les marchés hebdomadaires qui génèrent beaucoup d’ordures de même que les tas de gravats qui jonchent dans la ville. Il est de la responsabilité des maires de faire en sorte que ceux qui construisent dans leurs zones s’occupent des gravats et des coupures d’arbres élagués.

Ainsi, nous leur avons demandé de nous faire des suggestions afin que celles-ci soient intégrées dans notre dispositif pour une meilleure gestion de leurs localités. Ils peuvent faire un travail de surveillance afin que le concessionnaire affecté dans leurs localités fasse la collecte qu’il faut. Ce sera ainsi un dispositif rigoureux et certains maires nous ont fait la suggestion de mettre en place un numéro vert. Ils ont accepté de travailler à nos côtés, de réussir ensemble ou d’échouer ensemble.»

CONFLIT D’INTERET AVEC LES MAIRIES

«Pour le moment, il n’y a pas de conflit d’intérêts. D’une part, les maires savent qu’ils n’ont pas les moyens pour régler la question des ordures, d’autre part, c’est l’Etat du Sénégal qui a mis son argent pour régler la question et il l’avait confié aux collectivités locales. Il y a eu des manquements, l’Etat a repris son argent qu’il a mis dans un cadre institutionnel qui est le ministère de l’Environnement pour permettre à ce qu’il y ait une phase transitoire dans le règlement définitif du problème des ordures. Notre mission va aussi aller dans la mise en place d’un mécanisme et d’une structure pérenne en relation avec ces collectivités locales pour un système rationnel.

Qu’il soit une agence ou une société privée, je parle d’un mécanisme car, c’est toute une chaîne bien structurée qu’il faut utiliser de manière scientifique pour qu’on ne connaisse plus les déboires que nous avons connus avec Ama-Sénégal. En effet, ce sera deux phases. L’une qui va jusqu’au mois de novembre pour corriger les manquements de Ama-Sénégal et l’autre phase consiste en la réflexion sur les termes de référence pour la mise en place d’un autre mécanisme de collecte de traitement des ordures.»

PERSONNEL DE AMA

«Nous l’avons dit à Ama. Pour le règlement du chèque de ce mois-ci, nous leur avons dit que nous ne leur payerons pas. La priorité sera accordée aux factures des concessionnaires du 1er au 25 juillet, aux salaires du personnel et à la gestion des ordures. Après quoi, nous allons mettre Ama dans des dispositions de gérer son contrat de concessionnaire qui va du Plateau à la Médina. Aujourd’hui, nous travaillons avec l’ensemble du personnel de Ama. Lequel nous mettons à la disposition des concessionnaires.»

LE BATON AUX CHARRETTIERS

«Nous avons annoncé des sanctions pénales contre les charretiers qui collectent les ordures parce que nous ne fuyons pas nos responsabilités. Si les charretiers se permettent de transporter les ordures, c’est parce que le système n’a pas fonctionné. Bien qu’on ne puisse pas vivre avec des saletés dans une maison. Quand il n’y a pas de camion qui fait la collecte, les ordures sont stockées dans les maisons et quand les gens sont gênés parce que les bacs de Ama sont pleins, ils se rabattent sur les charretiers. Ces derniers visent les points les plus cachés ou sur la Voie de dégagement Nord (Vdn) pour y déverser les ordures. Ce n’est pas la faute des charretiers, c’est le système qui est défaillant et dans ce cas, il faut trouver des solutions de sortie de crise.

Alors, si nous arrivons à faire le porte-à-porte pour régler le système et le rendre encore fonctionnel, si un charretier essaie de se substituer au concessionnaire, on va lui appliquer la loi. Nous avons aussi des mesures de sanction contre les camions qui transportent les gravats et les versent à travers la ville.»

MOYENS DE LA POLITIQUE

«Aujourd’hui, nous attendons le décret qui puisse nous permettre de rentrer dans les fonds prévus pour le problème des ordures. En ce moment, nous avons épuisé, au sein du ministère, nos stocks en râteaux et poubelles. Nous avons raclé nos tiroirs en matière de carburant pour permettre la réussite de l’opération de grande envergure que nous avons organisée dimanche dernier. Nous y avons mis toutes nos ressources. D’ailleurs, certains responsables du ministère ont dépensé leur propre argent pour gérer des urgences parce que nous n’avons pas encore les fonds. Mais, nous allons aussi solliciter les grandes structures du pays capables de faire quelque chose dans le domaine du nettoiement pour les associer.»

Il faut mettre l’argent des ordures dans les ordures. Ce n’était pas le cas sinon, Dakar ne serait pas ce qu’elle est devenue. On a mis 6 milliards de francs Cfa, mais nous constatons les résultats. C’est pour dire que l’argent n’est pas dépensé pour régler la question des ordures. Mais, que les populations comptent sur nous cette fois-ci. Il faut que les gens prennent leurs responsabilités pour que l’on puisse sortir le pays de son sous-développement. Le président de la République ne peut que chercher les moyens. Mais, s’il fait confiance à des Sénégalais qui n’ont que l’ambition de se ruer sur les milliards pour d’autres intérêts personnels, on va vers l’échec.»

TRICHERIES ET MENSONGES

«Depuis que les 6 milliards sont annoncés dans le ministère, c’est la ruée. Mais que les gens sachent que le ministère traitera cette question avec toute la transparence qui s’impose. L’argent sera mis dans les ordures. Il n’y a pas de manne financière à se partager. On ne fonctionne pas comme cela. J’ai la réputation de manager et je ne me salirai jamais. Je n’accepterai pas de pression ou de compromis. Tout se fera dans la plus grande transparence. Et sans folklore aucun. Je ne suis pas un populiste, ni un comédien encore moins un amuseur. Que tous ceux qui m’interpellent et viennent me voir sachent que la gestion sera rationnelle et transparente devant tous les acteurs. C’est pourquoi, nous tenons les réunions avec tous les acteurs en même temps. Nous sommes des Sénégalais et ayons le courage de dire la vérité. Dans ce pays, à chaque fois qu’on entend parler de milliards, les gens pensent qu’il faut se les partager. Ensuite, à chaque fois qu’on vous confie une responsabilité, il y a des gens qui font tout pour que vous échouiez.

Depuis que ce projet m’a été confié, j’ai été victime de nombre de crocs-en-jambes, de complots. Des personnes prédisent mon échec car ils ne veulent pas que je réussisse. Certaines personnes m’ont même conseillé de mettre les camions de ramassage sur le circuit que le président de la République devrait emprunter pour aller à l’aéroport au lendemain de sa décision de me confier le projet. Cela, pour donner l’impression de bien faire le travail. Je l’ai refusé car le chef de l’Etat sait que nous ne pouvons pas régler le problème en un ou deux jours. Il fallait le laisser constater l’ampleur de la situation pour qu’il évalue les efforts que nous allons consentir dans ce domaine. Et c’est cette façon de tricher et de ne pas dire la vérité au président de la République qui fait qu’on est dans cette situation.

Plus grave, le jour où nous avions fait l’opération de grande envergure, des gens, à bord de Pajero, ont déversé des ordures sur les places que nous avions déjà nettoyées. Tout simplement, parce qu’il y a à manger et à boire dans les ordures. Vous en êtes persuadés. Les populations qui cohabitent avec les déchets en sont persuadées. Mais, si les Sénégalais qui échouent quelque part ne veulent pas que d’autres y réussissent en organisant des tirs groupés sur le ministère de l’Environnement, j’en suis désolé. Et là, je fais allusion à tous ceux qui étaient dans le processus du nettoiement et qui n’ont pas joué leur rôle. Il y a aussi d’autres qui sont à l’affût pour vous prendre ce qui vous a été confié. Les gens font des calculs sur l’argent et font tout pour avoir le pactole par une désinformation, des intrigues et des actions pour précipiter l’échec. D’autres, par contre, essaient d’entrer dans les grâces du ministre ou de ses collaborateurs pour se sucrer sans faire le travail. Ce sont des tares qu’il faut effacer.»

MENACE D’EXPLOSION D’AMONIAC A MBAO

«Je ne veux pas parler de choses que je ne maîtrise pas. Je ne connais pas encore ce dossier. Il y a une Direction de l’environnement au sein du ministère. Il y a peut-être des informations qui ne me sont encore parvenues et il serait plus judicieux de les saisir pour de plus amples informations. Actuellement, je dois à la vérité de dire que je ne m’y suis pas encore penché car, il y a toute mon énergie qui est déployée dans la structuration des mécanismes de gestion des ordures.»

LA SOCOCIM ET LA POLLUTION

«Nous avions visité la Sococim et elle nous avait soumis un plan d’investissement avec un matériel qui était au Port autonome de Dakar. Je confirme que le matériel est sorti. Il y a donc l’exécution du planning auquel la cimenterie était souscrite et elle reste dans ses objectifs d’arrêter ses rejets en juin 2007. Nous sommes en train de contrôler et nous avons noté une volonté de bien faire. Mais, ce qui nous intéresse, c’est que la Sococim arrête ses rejets à la date indiquée. Ce sera visible. Donc, il n’y a pas de possibilité de tricherie. C’est pourquoi, nous avions insisté, à l’époque, pour que l’Etat du Sénégal ait au moins quelque chose signé par le groupe Vicat (repreneur de la Sococim) en terme d’engagement. Et nous l’avons réussi. Maintenant, nous avons un moyen de contrôle et de pression sur la Sococim en juin 2007. Ce que nous n’avions pas quand j’arrivais à la tête du ministère. Et ce n’est pas seulement la Sococim, nous avons exigé des autres unités industrielles ce respect du Code de l’environnement. Nous sommes en train de réaliser la baie de Hann et si vous faites un saut là-bas, vous verrez que ce n’est pas du folklore, ce n’est pas un rêve. C’est une réalité. Autre réalisation, pour la protection côtière avec énormément de projets à Bargny et à Rufisque. A Touba aussi, l’entreprise est en train de réaliser le centre d’enfouissement de la ville.»

NOUVELLE APPROCHE ENVIRONNEMENTALE

«Par ailleurs, nous allons organisé une rencontre avec les collectivités locales pour voir de quelle manière nous pouvons les appuyer car, c’est de là-bas que nous pouvons répondre à notre mission d’être plus proche des populations, de résoudre les problèmes. Notre objectif est de faire en sorte que les populations s’approprient la forêt. Car, contrairement à ce que les gens disent, les fruits sauvages sont plus rentables que toutes les autres cultures que nous sommes en train de faire au Sénégal. Et il y a le projet «Valeur» qui vient de sortir. C’est un document très important qui détermine l’apport considérable du ministère de l’Environnement dans notre taux de croissance et dans notre tissu économique. Le coefficient utilisé est faux et ne reflète aucune réalité parce que rien ne peut se faire sans le ministère de l’Environnement.»

 



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