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[ PHOTOS ] ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC DIEWO SOW ALIAS TOULLI : « Dangal dafa xew ! J'aime m'habiller jolie et faire du diagar diagari »

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[ PHOTOS ] ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC DIEWO SOW ALIAS TOULLI : « Dangal dafa xew ! J'aime m'habiller jolie et faire du diagar diagari »
A Diamagueune, quartier périphérique de Thiès, capitale du rail, vit une affrio­lante célibataire du nom de Diéwo Sow plus connue sous le nom d'artiste de Toulli. Avec une morphologie bien dessi­née, 114 m de tour de hanches, un joli faciès au sourire enchanteur, cette peulh, pensionnaire de la troupe thiessoise, «Le Soleil levant» recèle autant d'atouts et d'atours qui font qu'elle ne passe jamais inaperçue. Avec quelques réserves, la jeune comédienne, aisément installée sur le divan de sa chambre ornée de perles suggestives et pots de d'encens enivrant, s'est prêtée à nos questions.
Pouvez-vous nous faire une brève présentation de Diéwo Sow ? Je suis née et j'ai grandi à Diamagueune de Thiès. Mes parents sont à Dakar mais je vis avec ma tante maternelle. C'est elle qui m'a élevée à Thiès. Je suis d'ethnie Peul originaire de Lérabé. Je manie bien ma langue maternelle. Mon papa travaille aux Nations Unies. Mon âge est un jardin secret. Mais je peux dire que je suis jeune et que je suis la moins âgée du groupe «Soleil levant».

D'où vous vient votre surnom Toulli ?

C'est un nom d'artiste crée de manière spontanée par Mame Coumba lors de la pièce «Sa Nex». Un jour, j'avais bu le café de son papa Aladji (ndlr : celui qui a émigré en Espagne) et quand ce dernier lui a demandé sa tisane, elle lui a répondu que Toulli «teu­leneuko». Et depuis lors, on a adopté ce nom d'artiste.

Pourquoi vous n'avez pas essayé de l'enlever ?

Je n'y peux rien ! C'est un surnom d'artiste comme tant d'autres. J'avoue honnêtement aussi que c'est ça qui a fait en partie ma notoriété parce qu'il constitue un mystère. Ce qui fait que les fans ont envie de découvrir ce que signifie Toulli.

Votre cursus scolaire ?

J'ai fait mes études primaires à l'école Ibrahima Sarr de la Cité Ballabey. Après mon entrée en sixième, je suis partie au collège. Et comme je ne voulais plus étudier, bien que je sois intelligente, j'ai fait le tour de plusieurs écoles privées. Je regrette beaucoup aujourd'hui le fait d'abandonner les études.

Pourquoi ce regret ?

L'éducation est importante dans la vie de l'individu. Elle permet de pouvoir faire face à beau­coup d'obstacles dans la vie. Par exemple, la personne instruite peut faire toutes ses démar­ches sans pour autant recourir à une tierce personne qui peut par la suite divulguer son secret. Et dans notre milieu, si on n'a pas fait d'études poussées, on est exposé à des tenta­tives d'exploitation.

Mais vous savez au moins lire et écrire ?

Bien sûr ! Mais ce n'est pas suffisant. Si c'était à refaire aujourd'hui, j'allais continuer mes études et aller même jusqu'au baccalauréat. Je le regrette sincèrement. Je n'ai pas été exclue de l'école, j'ai arrêté de mon propre gré. Le jour où j'ai arrêté, ma tante (ndlr : la soeur de sa maman, son homonyme qui l'a élevée) m'a grondée car je suis descendue un peu tard. Et comme elle m'a choyée, j'ai pris mes cahiers que j'ai déchirés avant de les allumer devant elle. J'étais en troisième en pleine année scolaire, à quelques mois du brevet. Et je lui ai dit ceci : «comme tu mets la pression, je quitte l'école». Alors que mon papa payait pour que j'étu­diasse. Par la suite, il a même négocié pour que je continue mais en vain. Heureusement que mes deux petites soeurs et mon grand frère ont poursuivi leurs études et ont réussi.

 
Après avoir abandonné les études qu'avez-vous fait ?

Je suis partie faire de la coiffure pendant quatre ans.

Et comment êtes-vous entrée dans le théâtre ?

Je ne l'ai pas appris, mais j'adorais suivre Dié Astou Diop de Daaray Kocc qui est mon idole. Je n'ai pas eu la chance de la rencontrer mais je lui ai, une fois, téléphoné. J'ai toujours rêvé d'être à sa place. Jusqu'au jour où une de mes copines m'a dit qu'il y a une troupe à Diakhao qui cherche une actrice pour un rôle et elle pensait que j'étais en mesure de le remplir. Et quand elle en a informé à Cheikh Ndiaye et Cheikhou Cuèye (Saneex), ces derniers sont venus me voir à mon salon de coif­fure. Ils m'ont dit qu'ils ne me promettaient rien mais qu'ils avaient besoin d'une fille aguichante. Et le lendemain, je suis partie en répétition et les autres m'ont mise à l'aise. C'était en 2002. Ma première pièce, c'était «médaille bi.» On a galéré à cause des producteurs. On a patienté malgré tout jusqu'au jour où la Rtsl nous a produit avec «médaille-bi.» Quand on a prouvé notre talent, les autres sont venus à notre rencontre. Moi, j'en suis à ma 10e prestation artistique. Je figure dans tous les téléfilms du groupe.

Quelle est la pièce qui vous a le plus marquée ?

Je dirais sans hésiter que c'est «tolof tolof» parce que c'est une histoire réelle. Certains orphelins vivent le calvaire de leurs rnaratres. Lors du tournage, nous avons tous pleuré. Pour mon cas, on a été obligé de couper le temps d'assécher les larmes.

On vous reproche au Soleil Levant une satura­tion de vos produits sur le marché ? Est-ce que les producteurs vous acculent ?

Effectivement, c'est ça ! Comme nous travaillons et que nous avons des idées, ils viennent et après, ils refusent de garder leur produit.

On vous accuse aussi de ne pas faire du théâtre pour éduquer mais pour divertir ?

Je pense que nous pouvons faire tous les genres. Prenez le cas de «tolof tolof» qui a fait pleurer plus d'un. On pense qu'il n'est pas intéressant de toujours faire pleurer le public. Par exemple, l'homme qui a une journée chargée de travail peut se distraire avec notre pièce même si par ailleurs il peut en tirer des leçons de morale.

Mais avec l'excès d'humour, pensez-vous que le message peut passer ?

Si, bien sûr ! On joue suivant des thè­mes pour éduquer les gens. Seulement, certains sont plus attirés par le côté comique. Ce qui n'empêche pas les autres d'être attentifs à notre discours.

Est-ce que le Soleil levant se porte bien ?

Oui ! On est en paix.

On voit de plus en plus Saneex jouer avec d'au­tres troupes ?

C'est vrai que notre dernière sortie remonte à Mbaye Bercy, mais on sortira d'autres bientôt.

Parlant de Bercy, on vous avait promis d'ame­ner la troupe mais il semble que cet engagement n'a pas été respecté ?

J'étais en France mais je ne suis pas partie à la soirée de Bercy parce que Youssou Ndour ne nous a pas amenés. Ce n'aurait pas été joli si j'y étais allée sans ma troupe. Avec Mbaye Bercy, c'est vrai que le voyage faisait partie des engagements, mais ça n'a pas été fait. On a même tenté des démarches qui n'ont malheureusement pas abouti.

Quels étaient vos rapports avec Aladji ?

C'était un ami, un confident qui joua un rôle très important dans ma carrière. Ce qui fait que son départ m'a beaucoup marqué.

Et avec Saneex ?

Cheikhou, c'est mon frère. C'est grâce à lui que j'ai intégré le groupe. Il ne veut pas me voir anxieuse. Quand j'ai des problèmes, je le téléphone, il me rejoint et on en discute. Si je me mets à parler de lui, nous allons passer la journée ici.

Je remercie aussi mon metteur en scène Cheikh Ndiaye qui a fait de moi ce que je suis.

Et ceux qui disent qu'il est hautain, le connais­sent-il bien ?

Non. On dit qu'il est impoli, insolent mais rien de cela. Il est bien. Le hic est qu'au Sénégal, les gens veulent que les acteurs soient bouffons partout. Et l'artiste a une dignité à conser­ver. Mais en dehors de cela, Cheikhou a un gros coeur.

Mais vous quand vous sortez et que des fans vous interpellent, vous prenez le temps de leur parler correctement ?

Même lui, il parle correctement à ses fans. Seulement, il ne peut se permettre de faire le clown en dehors du plateau. Dans la rue, c'est une personne normale.

Ce qui lui permet de se bagarrer dans la rue avec un marchand ambulant ?

Mais c'était pour se défendre.

Et son statut d'artiste dans tout cela ?

C'est le vendeur qui a commencé. Si c'était moi, je n'aurai pas pu me défendre. Mais Saneex est un homme, il peut rendre une gifle. On nous fait voir de toutes les couleurs dans la rue avec des moqueries à n'en plus finir. Une fois, un vendeur de casettes piratées, sur l'avenue Bourguiba, a confisqué ma chaussure. Et moi aussi j'ai confisqué ses duplications. Enervée, je la lui ai laissée.

 
Tes rapports avec les autres femmes du groupe ?

Les deux plus âgées sont des amies voire des mamans pour moi. Les deux autres moins âgées sont aussi mes amies. Nous ne sommes pas nombreuses. On ne connaît pas les histoires de jalousie.

Comment Toulli vit son statut de vedette de théâtre populaire ?

Remercier le bon Dieu. Si on est connu, il faut être humble, savoir commercer avec les gens qu'on croise et qu'on prenne le temps de leur parler. Le succès est éphémère. La jeune génération viendra nous succéder.

Il paraît qu'il n'y a que Toulli, Saneex M.Ndiaye qui bouffent les millions au Soleil levant ?

Ces propos sont vilains. C'est faux de dire cela. Chacun récolte ce qu'il a cultivé. C'est gênant d'exploiter les gens. Ce sont des arguments de nos détracteurs. Nous sommes tous des amis donc certains ne peuvent s'enrichir au détriment d'autres. C'est vrai que l'art ne nourrit pas son homme. Mais on remercie le bon Dieu puisque certains producteurs sont là.

Je vous ai demandé vos rapports avec tous les membres de Soleil levant. Et M. Ndiaye, celui qui est souvent votre mari dans les téléfilms ?

(Gênée) Cela, je n'en parlerai pas puisque ce qui nous lie, je ne peux le dire. C'est ma vie privée. Mais ce que je peux certifier c'est que je ne me suis pas mariée. Je suis toujours célibataire. C'est tout ce que je peux dire. Cependant, je ne boxe pas dans la même catégorie que les célibataires. «Ma maak célibataire» (Ndlr: je suis plus expérimentée que les célibataires).

Vous recevez combien de déclarations d'amour par mois ?

Cela fait un bon bout de temps qu'on ne m'a pas dit des choses du genre «Je t'aime...» Pour parler sérieusement, les hommes sont pistards. Ils viennent tenter leur chance. Parfois des prétendants me disent ont acheté mon numéro de téléphone à 100 francs. Ce qui m'étonne.

Mais vous êtes amoureuse ?

Bien sûr que je suis amoureuse. Mon coeur, quand vous l'ouvrez, vous allez y voir quelqu'un. La preuve, quand ce dernier se fâche contre moi, je m'enferme dans ma chambre pour pleurer. Je l'adore.

Qu'est ce qu'il a de spécial ?

Il a tout ! Il est poli, gentil, m'aime et me comprend et sait qui je suis. Il est vraiment zéro faute.

Vous n'avez pas dit qu'il est beau. Il n'est pas thiof ?

(Rires) je ne le dirai pas pour éviter que les jeunes filles se ruent vers lui.

C'est qui ?

Je ne le dirai pas.

M. Ndiaye qui vous gère dans les films ?

Je ne l'ai pas dit.

Pourquoi vous ne pouvez pas vous marier. Ou bien, il n'est toujours pas encore prêt ?

On va bientôt se marier. Le mariage, c'est une décision divine. Mais je tiens à préciser que je ne me marierai jamais pour de l'argent. Si tel était le cas, j'aurais pu avoir mon statut de madame depuis puisque j'ai reçu autant de propositions de mariages. La vie de couple, c'est difficile. Le lit est trop étroit pour être partagé avec quelqu'un que l'on ne porte pas dans son coeur. Certains ne m'aiment pas mais me désirent. Je prie de me marier et d'y rester toute ma vie et pas pour entrer et ressortir «dama gnane ,seysi seeysi».

Qu'est-ce qu'il fait dans la vie, ton plus que fort ?

Je ne sais pas. Vous allez me laisser tranquille.

Il est marié ?

Ça, non plus, je ne sais pas. Vous vou­lez détruire ma relation.

Si votre mari vous demande d'abandonner le théâtre, vous allez l'accepter ?

On va discuter. Je ferais de sorte de le convaincre de me laisser travailler. Il peut même m'aider. Ce n'est pas une passion, mais un métier car le mari ne peut pas tout gérer dans le foyer. I1 faut que la femme l'aide un peu si elle en a les moyens.

Il paraît que vous avez un enfant ?

Je n'en parlerai pas «thiat baahoul». En tout cas, je n'ai jamais été mariée.

On vous étiquette d'être une collectionneuse de mecs, une «mbaaraneuse» hors pair avec une liste d'autorités dont l'ex-Premier ministre, Idrissa Seck ?

Idy, c'est vrai que c'est mon oncle parce que sa nièce est ma copine. Mais, il n'y a rien entre nous. La preuve, je ne l'ai jamais rencontré. On ne s'est jamais vus. Je ne le connais qu'à travers la télé. On a dit que j'étais sa deuxième. Et pour épouser une personne, il faut au moins la connaître. Pour le ministre dont on parle, je ne suis pas avec lui parce que je ne le connais même pas. Si j'étais une collectionneuse de mecs, j'allais quand même avoir une voiture. Le prix du taxi me fati­gue. Pour vous dire que je n'ai pas de temps pour faire du «mbaarane». Pourquoi le faire d'ailleurs ? J'ai celui que j'adore. On a même des problèmes à cause des avances donjuanesques et des tentatives de drague. Il en est jaloux ! Même quand on me téléphone, il s'énerve.

Vous préférez détruire les mariages des gens ?

Je n'ai détruit le mariage de personne. Les hommes sont weekh bët. S'ils vous admirent à la télé, on n'y peut rien. Certaines femmes m'appellent pour m'insul­ter et me demander de laisser leurs maris tranquilles. Je ne les ai pas appelés, s'ils viennent jusque chez moi, c'est leur affaire. Je suis dans ma chambre.

N'est-ce pas à cause de vos tenues sexy à l'écran ? Et puis, avez-vous calculé votre morphologie ?

Dangal dafa xew ! Pourquoi je ne le ferais pas ? Même celles qui sont plus charnues que moi s'habillent ainsi. C'est dans l'optique de faire plaisir à mes fans, hommes comme femmes. J'aime m'habiller jolie et faire du diagar diagari.

Etes-vous prête à vivre un ménage polygame. Etre par exemple deuxième épouse ?

Pourquoi pas ? Bien sûr que je suis prête à être niareel. Je sais que si je suis première, j'au­rai une deuxième. Dans cette société, il faut impérati­vement que nous partagions les hommes surtout avec la belle et jeune génération. «Woudjé da fa xew». Je n'ai pas peur de partager un homme.

Quels sont tes secrets pour retenir ton futur époux ?

Je suis cordon bleu. Je mets tout mon temps pour la cuisine. Je suis une femme avec tout ce que cela com­porte. Je sais gérer un homme avec des mots doux, une bonne senteur, une bonne cuisine, la bonne humeur. Je danserais même pour lui rien que pour le retenir. Puisque si un homme n'est pas bien choyé chez lui, il va passer tout son temps dehors. J'ai mon lexique douillet pour le surnommer. En tout cas, je suis sa maman.

Certaines lavent même les pieds. Vous en serez capable ?

Pourquoi pas. Bien sûr. Ces astuces font partie de la vie de couple. Je vais bien les rincer avant de les sécher avec un torchon blanc. Sinon, il ira dans les salons de massage et on ne sait jamais. Je me trouverai du temps pour le chouchouter.

On dit que vos hanches sont artificielles ?

Ce que j'ai de nature, si j'en rajoute pourrais-je marcher. (Elle nous demande de vérifier). Vous avez tou­ché et vous voyez que c'est naturel. J'espère que vous l'écrirez. Les hom­mes, si on les trompe et qu'ils vous épousent avec des artifices, ils sont capables de vous répudier après avoir découvert la supercherie la nuit nuptiale. Je fais même du sport pour dégraisser et por­ter des pantalons comme je veux.

Vous êtes de teint clair, mais vous en rajoutez pourquoi ?

Je ne fais pas trop de dépigmentation. J'ai une gamme pour unifier.

Et les tenues chères que vous portez dans vos piè­ces. On sait que les actrices sénégalaises ne gagnent pas beaucoup ?

On n'a que ces jolies tenues pour bien paraître et faire plaisir à nos fans. En revanche, on n'a rien dans nos pochettes. C'est le mythe ou sakk rek.

Vous êtes aussi la chouchou des Modou Modou ?

(Rires) Les Modou Modou, sincèrement, j'en ai des amis. Ils sont généreux. Parce que celui qui vous suit et se débrouille pour obtenir votre numéro, on ne peut le remercier assez.

En plus des envois d'argent fréquents ?

Ces envois existent. Oui, il y en a qui m'envoient des habits, d'autres de l'argent. Je pense que ce sont mes amis puisque même s'ils voulaient quelque chose d'au­tre, ils ne me l'ont pas dit.

Le plus gros cadeau qu'un homme vous a donné ?

Je n'en ai pas. On ne m'a offert ni voiture ni terrain. Les hommes sont maintenant pingres.

Croyez-vous aux gris-gris ?

Bien sûr, notre métier est délicat. On est obligé de chercher des talismans pour conjurer le mau­vais sort.

Les qualités de Toulli ?

Je sais que je suis modeste, sympa.

Ses défauts ?

Je m'énerve vite et je ne veux pas que quelqu'un se fâche contre moi. Je veux être en paix avec tout mon entourage.

On voit partout des effigies de Serigne Babacar Sy. Vous êtes une adepte de la Tidiania ?

Oui ! Je suis une fervente disciple de la famille Sy. C'est pourquoi, cela apparaît dans la sonnerie de mon por­table, dans ma chambre etc. Je suis vraiment une disciple de Serigne Babacar Sy. D'ailleurs, dès que j'ai un petit problème, je cours vers Tivaoune pour prier.

Et si vous tombez sur un mari d'une autre confrérie ?

Cela peut arriver. Dieu seul sait

Réalisé par Awa NDIAYE

Source: Icone Magazine


1 Commentaires

  1. Auteur

    Fama

    En Février, 2011 (23:10 PM)
    est ce que tu aime ton mari:?

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