Le 27 avril 1994, après les premières élections démocratiques d'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président. Une consécration de sa longue lutte contre l'apartheid et ses 27 ans de privation de liberté.
En 1964, le leader de l'African national congress (Anc) avait été condamné à la prison à vie. Il était alors devenu l'un des prisonniers politiques les plus célèbres du monde et de nombreuses campagnes avaient été menées pour sa libération. En 1990, après 27 ans de captivité, il avait été libéré par le président Frédérick De Klerk, avec lequel il était parvenu à s'accorder sur l'instauration d'un régime démocratique. Après les élections, De Klerk occupera le poste de vice-président jusqu'en 1996.
Le 27 avril 1848, l'esclavage est aboli en France et dans ses colonies
Le 27 avril 1848, après une lutte acharnée, l'esclavage est aboli en France et dans ses colonies. Victor Schœlcher (44 ans), sous-secrétaire d'Etat à la Marine, publie alors les décrets d'abolition immédiate de l'esclavage dans les colonies françaises. Sont concernées essentiellement les vieilles colonies héritées de l'Ancien Régime, dont l'économie repose encore sur les grandes plantations sucrières.
Sous la Révolution, les députés de la Convention avaient aboli l'esclavage une première fois pour calmer les révoltes dans les colonies des Antilles.
Mais Napoléon Bonaparte (Général, premier consul, puis empereur des Français) revient sur cette mesure et légalise l'esclavage le 20 mai 1802. Les Anglais, sous la pression des sociétés philanthropiques d'inspiration chrétienne, se montrent plus hardis : ils abolissent la traite atlantique en 1807 et l'esclavage en 1833. Les libéraux et philanthropes français sont tout disposés à imiter leurs homologues d'outre-manche, mais ils en sont régulièrement empêchés par les groupes de pression des riches planteurs...
Il faut attendre la Révolution de février 1848 pour qu'enfin, dans l'effervescence républicaine, les abolitionnistes puissent contourner l'opposition des planteurs. Le décret d'abolition est rédigé par Victor Schœlcher, riche philanthrope libéral et républicain, alors sous-secrétaire d'État à la Marine dans le gouvernement provisoire. Victor Schœlcher lui-même est sous la tutelle du ministre de la Marine, le grand physicien et astronome François Arago (62 ans). Celui-ci appartient à l'extrême-gauche républicaine et s'est fait le porte-parole des revendications sociales à la Chambre des députés, dès 1840. Victor Schœlcher et François Arago libèrent par décret 250.000 esclaves noirs ou métis aux Antilles et à la Réunion comme à Saint-Louis du Sénégal.
3 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2015 (14:36 PM)Franchement
En Avril, 2015 (17:30 PM)Doxandem
En Avril, 2015 (20:47 PM)Participer à la Discussion