Avec plus de 2 millions de personnes qui affluent tous les ans à Touba pour les besoins du Magal, l’Etat peine encore à assurer pleinement sa mission régalienne de veiller sur la sécurité de tout ce beau monde. De tous, les enfants demeurent encore les plus exposés aux dérives des adultes et à l’égarement dont ils sont une véritable proie. Selon Cherif Seyni Mbacké de l’Aemo de la localité de Mbacké, 435 enfants ont été retrouvés dans la rue, l’édition dernière.
Une situation déplorable qui peut à tout moment tourner au drame au vu de l’affluence monstre qui caractérise cet événement. C’est dans ce cadre qu’une rencontre a été organisée avec le préfet de Mbacké, Serigne Mbaye. Les autorités se sont engagées à déployer des efforts supplémentaires pour mieux protéger les "bouts de bois de Dieu" qui échapperaient à la vigilance de leurs parents. Toutefois, un appel a été lancé à l’endroit des pères de famille pour qu’ils puissent davantage surveiller leurs progénitures.
4 Commentaires
Maïmoune
En Décembre, 2013 (14:34 PM)Fall
En Décembre, 2013 (14:48 PM)Jokko
En Décembre, 2013 (15:55 PM)Tout à Fait d'accord avec vous , C'est le même constat que j'ai fais tous ces enfants Talibés n'habitent pas le sénégal et ne parlent généralement entre eux que peuls ou Bambara les sénégalais mendient a l'age adulte et le font à la manière Baye fall ( madiale) ou discrètement avec des alibis que y'a rien chez eux pour manger , et/ou quelques handicapés
dans un autre angle Le sénégalais préfère un Sambaye mbayane ou l'alibi un" guéweul et guééer" pour surmonter les difficultés de la vie
Desps
En Décembre, 2013 (17:14 PM)Il faut arrêter ce petit jeu des préfets qui vous utilisent au détriment de vos patrons.
Tellement de rappel , il faut agir en agent discipliné et cesser vos activisme et lobbying.
Gérer vos enfants sous liberté surveillés c mieux pour vous
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