Erreur ou manipulation ? : Une folle rumeur annonce le décès de Dansokho en France

La rumeur avait fini de surprendre plus d’un : ’Amath Dansokho est mort’. Mais après vérification, Ibrahima Sène dément. L’information distillée hier n’était finalement que de l’intox. ‘Amath se porte bien’, dixit Sène qui accuse certains proches du régime libéral de faire circuler une telle rumeur.

De folles rumeurs ayant circulé hier donnaient pour mort l’homme politique Amath Dansokho à Lyon, en France. En effet, des informations faisant état du décès de Dansokho en France ont circulé dans les médias. Que nenni même si tout le monde savait que l’ex-sherpa du Pit était malade et se soignait en France.

Après vérification auprès du numéro 2 de cette formation politique, membre fondateur de la coalition Benno Siggil Sénégal (opposition), il nous est donné de constater que ce n’était que de l’intox. Ibrahima Sène, que nous avons joint hier dans la soirée, dément cette information. ‘Vous êtes le troisième journaliste à m’appeler en moins d’une heure. Je viens de raccrocher au téléphone avec Amath et il est dans tous ses états. Il ne peut comprendre comment on peut annoncer sa mort alors qu’il est en parfait état de santé’, décrie Sène. Qui accuse certains proches du régime libéral d’être à la base de cette rumeur. ‘Peut-être que la mort d’Amath Dansonkho faisait partie de leur plan et que c’est pourquoi ils s’empressent de distiller cette folle rumeur à travers les médias’, s’indigne le chargé des questions économiques du Pit.

En tout état de cause, cette histoire et le récent scandale politico-sexuel qui met en scène l’homme politique de Dagana, Diombass Diaw, et certains proches de ‘son frère de parti’, le ministre Oumar Sarr, démontrent le degré de cynisme de nos hommes politiques. Qui, désormais, ne se privent plus d’user de tous les artifices pour décrédibiliser ou anéantir un adversaire politique gênant. La fin justifiant tous les moyens, serait-on tenté de dire pour paraphraser l’autre. Ainsi, c’est un nouveau palier qui vient d’être franchi dans l’espace politique sénégalais, car l’adversité politique n’a jamais atteint un aussi bas niveau.