Les opérateurs illégaux de télédistribution sont dans le collimateur de l'État. Les menaçant de poursuites, il demande à leurs abonnés de «s'adresser aux sociétés régulièrement autorisées afin d'éviter d'éventuels désagréments».
L'anarchie prévalant aujourd'hui dans le secteur de la télédistribution par câble, avec une foison d'opérateurs exploitant illégalement le réseau à des fins commerciales, l'Etat affiche sa détermination à y mettre un terme. Et il entend le faire en sévissant contre les exploitants hors-la-loi. «Il est demandé à toutes les personnes non titulaires d'une convention de concession et exerçant l'activité de distribution d'émissions de télévision à destination du public, notamment par câble, de mettre fin sans délai à cette pratique illégale. À défaut de se conformer à cette injonction, elles s'exposent aux sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur». Une mise en garde exprimée dans un communiqué conjoint signé par le ministère de la Communication, le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra) et l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp).
Précisant avoir été saisies de plaintes par «les sociétés titulaires de convention de concession les autorisant à exploiter un réseau Mmds pour la rediffusion de programmes de télévision (Excaf Télécommunications et Delta Net Tv), ces 3 autorités compétentes se sont voulu claires avec les personnes physiques ou morales adeptes de ces pratiques. «La diffusion et la distribution d'émissions de radio et de télévision à destination du public sont soumises à la détention d'une convention de concession approuvée par décret», précisent-elles.
Une sortie conjointe du ministère de la Communication, du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra) et de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) qui n'interpelle pas moins les populations clientes de ces exploitants illégaux. C'est ainsi qu'elles indiquent : «Les citoyens ayant contracté des abonnements auprès de ces opérateurs illégaux sont invités à s'adresser aux sociétés régulièrement autorisées afin d'éviter d'éventuels désagréments».
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