Trois gendarmes de la brigade de Hann et leur indicateur, sont mouillés dans une affaire d’extorsion de fonds, commise en octobre 2007 à de la Cité Asecna de Ouakam. La bande de malfrats avait surpris et malmené des cadres dans une maison de la cité précitée, avant de disparaître avec leurs biens. En cavale depuis 10 mois, les mis en cause ont été finalement retrouvés cette semaine, et entendus. En ce moment, l’enquête suit toujours son cours dans les locaux du commissariat des Parcelles Assainies
Trois gendarmes de la brigade de Hann et leur indicateur, sont mouillés dans une affaire d’extorsion de fonds, commise le 07 octobre 2007 à la cité Asecna de Ouakam. La bande de malfaiteurs, a surpris et malmené des cadres regroupés dans une maison de la cité précitée, avant de disparaître avec leurs biens. Armés, ils ont forcé la porte de leurs victimes, et se sont présentés comme étant des gendarmes venus pour les arrêter. Car, ils avaient été alertés que des usagers de chanvre indien fréquentent leur demeure. Devant leur refus catégorique, les cadres ont été violentés, menottés puis menacés d’être conduits à la brigade de Hann, pour les faits dont ils étaient accusés. C’est ainsi que l’un d’eux a proposé de l’argent aux forces de l’ordre, afin d’être tous relaxés, malgré les protestations de ses amis. Les malfrats n’ont pas hésité à accepter une telle offre. Mais avant de quitter les lieux, les trois gendarmes et leur acolyte ont fouillé la maison de leur victime, emportant avec eux une somme d’un million (1000 000) de FCFA. Et d’autres objets personnels… Cependant, après cette scène insolite, les cadres ont commencé à se poser des questions sur l’identité réelle de leurs bourreaux. Quelque chose ne collait pas d’avec leur soi-disant statut de gendarme, et leur comportement. Les victimes ont soupçonné, d’une part, le comportement d’un jeune homme qui était parmi eux. Ce dernier avait emprunté un de leurs téléphones portables, et avait parlé à quelqu’un, juste avant l’arrivée des brigadiers escrocs. Aussi, un des cadres a appris à ses amis qu’il avait pu reconnaître un des escrocs, avant qu’il ne disparaisse. Il s’agissait d’un dénommé Pape Moussa Sall, qui vivait dans son ancien quartier de la Patte d’oie. Avec tous ces indices, les victimes se sont aussitôt rendus au commissariat des Parcelles Assainies, munis d’une plainte contre X. C’est ainsi que ladite police a arrêté au début de son enquête, le jeune homme qu’avaient soupçonné les plaignants. Nommé S. Sy, celui-ci avait reconnu sa complicité, puis livré des renseignements sur le groupe des quatre malfaiteurs qui ont commis l’extorsion de fonds. Il s’agissait de trois éléments de la brigade de gendarmerie de Hann et du nommé Pape M. Sall qui est leur indicateur depuis longtemps maintenant. Vu les faits, la police avait inculpé S. Sy pour complicité, puis déféré au parquet. Le reste des malfrats, a été cueilli cette semaine, après 10 (dix) mois de cavale. L’indicateur, Pape Moussa Sall, a été arrêté, il y a trois jours à Pikine, par les éléments de la brigade de recherches et d’interventions de la police des Parcelles Assainies. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés, et a confirmé que ses complices sont effectivement des gendarmes de Hann, souvent en civil. Par contre, il a nié avoir participé au vol commis dans la maison de leurs victimes. Certains des gendarmes incriminés ont été entendus au commissariat des Parcelles Assainies. Pour le moment, l’enquête n’est pas encore clôturée, et suit son cours dans ledit commissariat.
0 Commentaires
Participer à la Discussion