La mer s’est encore signalée dans la zone côtière de Malika dans la nuit du vendredi au samedi dernier, occasionnant l’effondrement de murs d’une installation touristique. Le ministre d’Etat, Djibo Leyti Kâ, qui s’est rendu dimanche sur les lieux pour constater de visu les dégâts engendrés par l’érosion côtière, a promis d’agir.
Sur la zone côtière de Malika, la mer est en train de gagner progressivement les terres du littoral. Le constat est fait par le maire de la localité, Momar Talla Gadiaga, tout comme le chef de village Abdou Sène. Et pourtant, dans les alentours immédiats de la mer en furie, poussent des centaines de belles villas de Vip et des infrastructures touristiques dont les propriétaires semblent occulter la menace imminente des eaux.
Samedi dernier, c’est le campement touristique « Casa di Ibrahima » sis à la plage de Malika, qui a perdu son mur de protection, poussant ses pensionnaires à vider les lieux. « Casa di Ibrahima » n’est pas le premier campement à être englouti par les eaux. Le campement « Timtimol » est passé par là.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement Djibo Leyti Kâ, qui était sur les lieux du sinistre, a promis de prendre des mesures. De l’avis du ministre, « tous ceux qui exploitent le sable marin causent des dégâts graves à leur pays ». La visite de la carrière de sable marin, vide de ses occupants en cette matinée de dimanche, a donné une idée exacte de l’impact de l’extraction du sable sur la côte. Créée depuis 30 ans et gérée par le service des Mines, près de 200 camions sont mobilisés par jour sur le site, facilitant l’agression par les eaux du littoral et même de la bande à filaos protégeant la côte des influences marines. Pour M. Kâ, il faut prendre à bras le corps ce problème de l’extraction du sable marin, principale cause de l’avancée de la mer, notant qu’il existe des méthodes techniques permettant de diminuer la force des vagues.
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